Gros-Morne

Gros-Morne (parfois appelée Le Gros-Morne) est une commune française à caractère rural, située dans le département de la Martinique. Ses habitants sont appelés les Gros-Mornais.

Pour les articles homonymes, voir Gros Morne (homonymie).

Gros-Morne

Habitation Saint-Étienne.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Martinique
Département Martinique
Arrondissement La Trinité
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Nord Martinique
Maire
Mandat
Gilbert Couturier
2020-2026
Code postal 97213
Code commune 97212
Démographie
Gentilé Gros-Mornais
Population
municipale
9 755 hab. (2018 en diminution de 2,57 % par rapport à 2013)
Densité 180 hab./km2
Géographie
Coordonnées 14° 42′ 22″ nord, 61° 00′ 31″ ouest
Altitude Min. 34 m
Max. 781 m
Superficie 54,25 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Martinique
Gros-Morne
Géolocalisation sur la carte : Martinique
Gros-Morne

    Géographie

    Situation

    Gros-Morne est située principalement à côté des communes de La Trinité et de Sainte-Marie. Avec ses 54,25 km², c'est la deuxième commune de l'île par la superficie après Le Lamentin. Bien que se trouvant au centre de l'île, elle fait partie du Nord-Atlantique. Avec sa voisine, Saint-Joseph, elle forme le cœur géographique de la Martinique.

    Carte de la commune.

    Climat

    Le climat y est de type tropical.

    Urbanisme

    La ville de Gros-Morne comprend quatre quartiers qui sont : Bourg-La Vierge, Deux Terres-Croix Blanche-Croix Odillon, Dumaine-Poirier-Tracee et Morne des Olives-Lagrosilliere-Calvaire[1].

    Homonymie

    Gros Morne est également le nom d'un piton de l'île de La Réunion.

    Histoire

    La région de Gros-Morne et plus généralement de la Cabesterre était peuplée d'indiens caraïbes. La colonisation de cette région par les colons français aboutit à une guerre avec les indiens. De 1654 à 1658, c'est une véritable extermination des indigènes qui est menée par les colons. Les survivants fuient vers la Dominique et Saint Vincent. À la fin du XVIIe siècle, la région se développe. Gros-Morne était un quartier qui fut alors rattaché à la paroisse de La Trinité et ce jusqu'en 1743, année durant laquelle il fut à son tour érigé en paroisse.

    Pendant la Révolution, Gros-Morne se retrouve capitale de l'île quand en 1790, le comte de Damas et ses partisans du parti de la campagne s'y réfugient pour faire face à l'attaque du parti de la ville.

    En 1837, la Martinique est organisée en communes, au nombre de vingt, dont Gros-Morne.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Gros-Morne appartient à l'arrondissement de La Trinité et vote pour les représentants de l'Assemblée de Martinique. Avant 2015, elle élisait son représentant au conseil général dans le canton de Gros-Morne, entité dont elle était le chef-lieu et unique commune.

    Pour l’élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription de la Martinique.

    Intercommunalité

    La commune appartient à la communauté d'agglomération du Pays Nord Martinique.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[2]
    Période Identité Étiquette Qualité

    (décès)
    Emmanuel Jouanneau-Courville[3]   Industriel
    Conseiller général (1949 → 1957)
    Hector Simon    

    (décès)
    Aristide Maugée[4] PPM Professeur de lettres, écrivain
    Conseiller général du canton de Gros-Morne (1958 → 1967)
    Guillaume Ménil DVD Conseiller général du canton de Gros-Morne (1967 → 1982)
    Anicet Turinay app. RPR
    puis FMP
    Instituteur
    Député de la 1re circonscription de la Martinique (1993 → 2002)
    Conseiller régional de la Martinique (2004 → 2010)
    Conseiller général du canton de Gros-Morne (1982 → 2001)
    Albert Jean-Zéphirin DVD Enseignant
    Conseiller général du canton de Gros-Morne (2001 → 2008)
    en cours Gilbert Couturier app. MIM Employé
    Conseiller territorial de Martinique (2015 → )
    3e vice-président de la CA du Pays Nord Martinique (2014 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961, premier recensement postérieur à la départementalisation de 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[5],[Note 1]

    En 2018, la commune comptait 9 755 habitants[Note 2], en diminution de 2,57 % par rapport à 2013 (Martinique : −4,35 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1961 1967 1974 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    10 44710 54110 0389 27610 14310 66510 87510 4819 891
    2018 - - - - - - - -
    9 755--------
    De 1961 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Insee de 1968 à 2006[6] puis à partir de 2006[7])
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    Équipement sportif :

    • Stade Aristide-Maugée

    Clubs sportifs :

    • Le Réveil Sportif du Gros-Morne, football, handball, tennis de table (Vainqueur de la Coupe de France zone Martinique en 1987), ancien club de Christophe Hérelle, footballeur professionnel du Stade brestois 29 et ancien joueur de l'OGC Nice.
    • L'ASC Aigle Noir[8], basket-ball
    • AEC (Arc en Ciel), cyclisme
    • Winner Team, cyclisme, VTT

    Économie

    • Denel Royal : c’est en 1908 que le baron Daniel de Sommery décide de mettre à profit la culture de l’ananas en installant une conserverie au quartier Dénel. Depuis cette date, Gros-Morne est le berceau de l’usine Royal qui fabrique en gros des conserves, jus et confitures de fruits "pays".

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    René Ménil, Philosophe, essayiste, Prix Frantz Fanon en 1999. Il est en 1932, l'un des initiateurs de la littérature martiniquaise engagée dans Légitime défense
    Euzhan Palcy, Réalisatrice

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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