Grigny (métropole de Lyon)
Grigny est une commune française de la métropole de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les habitants de Grigny, appelés Grignerots ou Grignerotes, représentent 9 675 personnes au , sur un territoire de 575 hectares constitué de 42 % d'espaces verts.
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Grigny | |||||
La place Jean Jaurès et sa tour. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Circonscription départementale du Rhône | ||||
Métropole | Métropole de Lyon | ||||
Arrondissement | Lyon | ||||
Maire Mandat |
Xavier Odo 2020-2026 |
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Code postal | 69520 | ||||
Code commune | 69096 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Grignerots[1] | ||||
Population municipale |
9 675 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 1 683 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 36′ 33″ nord, 4° 47′ 26″ est | ||||
Altitude | Min. 152 m Max. 245 m |
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Superficie | 5,75 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel de la mairie | ||||
Géographie
Situation
Grigny est située au sud de Lyon et au bord du Rhône, à la périphérie de trois départements, le Rhône, l’Isère et la Loire. La ville est à environ 17 km de Lyon.
Le , lors de la création de la métropole de Lyon, la commune absorbe une partie de Millery afin de créer un corridor territorial la reliant à la métropole[2].
Hydrographie
Grigny est une ville d’eau car elle s’étend le long de la rive droite du Rhône, tout en étant traversée par les rivières affluentes du fleuve, à savoir le Garon et le Mornantet.
Plusieurs niveaux de crues ont été répertoriés depuis le milieu du XIXe siècle sur l'ancienne tour du bac à traille près de la voie ferrée. Ils sont classés par ordre décroissant d'importance :
Urbanisme
Typologie
Grigny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[6] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (58,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (34,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,4 %), cultures permanentes (11,7 %), eaux continentales[Note 3] (10,1 %), forêts (8,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), prairies (5,4 %), mines, décharges et chantiers (2,3 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Toponymie
Le nom de la commune viendrait de grigne, une variété de pierre calcaire[13].
Histoire
Le site de Grigny est habité depuis la préhistoire, ainsi qu’en témoignent les objets façonnés découverts sur divers lieux. Les vestiges historiques, concentrés pour l’essentiel en centre-ville remontent pour les plus anciens au XIIe siècle et pour les plus récents au XVIIe siècle. Par ailleurs, son château du XVIIe siècle est richement décoré de peintures murales de la même époque et dont la quantité et la qualité de conservation sont uniques en Rhône-Alpes[réf. nécessaire].
Le Grand Lyon disparait le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La commune quitte ainsi le département du Rhône[14].
Héraldique
Blason | D’azur au Merle d’or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
L'existence de populations à Grigny semble remonter à l'époque préhistorique par les « trouvailles du Vieux Port » constituées d'objets de l'âge du Bronze. Un dénombrement de la fin du XVIIe siècle comptabilise 120 familles dans le district.
La population grignerote est historiquement marquée par le chemin de fer et la seconde guerre mondiale. Le tracé approuvé par l'ordonnance royale de 1827 traverse Grigny. « Les emplois créés arrivèrent à point nommé pour absorber la main d’œuvre locale que la vigne et la chapellerie, sur le déclin, ne pouvaient plus employer » écrit Édouard Brenot (source : "150 ans de chemin de fer Grigny-Badan"). Un fort apport de main d’œuvre extérieure est nécessaire, au point que la population quadruple en un siècle. De 893 habitants en 1819, Grigny passe à 3 547 habitants en 1921. La vie change à Grigny avec la construction de nombreux nouveaux logements, d'une nouvelle école et la création d'un dispensaire, d'un Économat et de la Société coopérative de consommation.
Autres réalisations spécifiques au monde cheminot, la protection mutuelle, les jardins du cheminot, le club sportif et l'union des artistes. La construction du triage de Badan implique, néanmoins, la disparition de la zone la plus fertile et la seule labourable de la Commune, ses seules terres céréalières. Enfin, c'est l'événement ferroviaire qui a permis au Grignerot d'expérimenter la communauté d'intérêt et la lutte sociale. Les controverses sur le tracé et sur le triage, par exemple, ont donné lieu à l'expression de ces communautés d'intérêt populaire ; la revendication de nouveaux droits sociaux de la part des cheminots est un autre exemple.
Environ 80 associations sportives, culturelles, caritatives, socio-culturelles et institutionnelles sont dénombrées. Elles engagent la moitié de la population grignerote.
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2018, la commune comptait 9 675 habitants[Note 4], en augmentation de 2,72 % par rapport à 2013 (Rhône : +4,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 27 269 €[23].
Emploi
Le taux d'activité des Grignerots âgés de 15 à 64 ans est de 74,2 % (72,1 % dans le Rhône). Les employés et ouvriers sont à part quasiment égale 40,4 % ; les professions dites intermédiaires 12,1 % ; les cadres et intellectuels supérieurs 3,4 % ; les artisans, commerçants et chefs d'entreprise 2 % ; les agriculteurs exploitants 0,2 %.
L'activité économique la plus répandue est le secteur commerce, transports, services divers, suivie de la construction, puis du secteur administration publique, enseignement, santé, action sociale et enfin de l'industrie.
Lieux et monuments
Avec 42 % d'espaces verts sur le territoire, les sites naturels classés côtoient un patrimoine historique remontant au Moyen Âge. Des réalisations plus contemporaines issues des différents symposiums de sculpture sont également disposées dans la ville.
Le château occupé par Jeanne de Clapier au XVIIe siècle est aujourd'hui devenu l'Hôtel de Ville, doté d'une salle d'exposition et des fameuses peintures murales que l'on peut visiter sur rendez-vous tout au long de l'année ou lors des Journées européennes du patrimoine.
Il existe toujours, près de la gare de triage de Badan, une cité SNCF datant des années 1930, témoignant de l’activité cheminote qui caractérise Grigny depuis plus de 150 ans. Dans les années 1990, la municipalité a commandé une étude visant à réhabiliter ce secteur et a participé à la rénovation des façades des rues Couriot, Cordier, Darcy et Pressensé ; ce qui lui vaut, en 1997, de gagner le prix « Choisissez vos couleurs ».
On notera également la présence d'une tour de traille à proximité du Rhône, qui à l'époque, permettait de traverser le fleuve dans une embarcation, le bac à traille, en se déplaçant le long d'un câble (la « traille »).
Événements à Grigny
La ville de Grigny est riche de nombreux évènements qui rythment la vie des habitants tout au long de l'année. Grâce à un tissu associatif dense et une politique sportive et culturelle dynamique, la ville est très souvent animée.
Quelques événements phares :
- Le Trail intercommunal Entre Lônes et Coteaux. Initié en 2016, ce trail réalisé avec les communes de Vernaison, Charly, Millery et Montagny est devenu une référence locale pour les amateurs de course en milieu urbain et naturel. Période : octobre. En savoir plus.
- Les Nuits du Château. Créé en 2015, le festival des Nuits du Château est un évènement culturel pluridisciplinaire biennal. Avec pour objectif de valoriser le patrimoine local, et notamment le Château XVIIe siècle, les festivités ont généralement lieu le troisième week-end du mois de juin les années impaires.
- Le marché du petit sorcier. Véritable phénomène, le marché du petit sorcier a réuni en 2019 plus de 15 000 personnes sur une journée. D'abord lancé pour faire vivre le petit marché dominical, ce marché est aujourd'hui très apprécié des fans d'une célèbre saga littéraire et cinématographique. Période : octobre.
Personnalités liées à la commune
- Jean Marchat, acteur, y est né le .
Regroupement
En novembre 2005, les communes de Givors et de Grigny ont soumis leur candidature à l'adhésion au Grand Lyon après consultation de la population pour Givors, par délibération du conseil municipal à Grigny. Le conseil communautaire a voté son accord à ces candidatures. Les deux villes ont rejoint le Grand Lyon le .
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Gentilé sur le site habitants.fr, consulté le 29/09/2008
- « DÉCRYPTAGE : Les nouvelles "métropoles", c'est quoi ? », sur francebleu.fr, vendredi 2 janvier 2015 à 16h34 (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean Coste, Dictionnaire des noms propres : toponymes et patronymes de France : quelles origines, quelles significations ?, Paris, Armand Colin, , 701 p. (ISBN 2-200-26969-2), p. 470.
- Métropole : clap de fin pour le Grand Lyon, Lyon Capitale
- La fiche biographique de PLANCHON Louis, Ernest sur le Maitron en ligne
- La fiche biographique de VEYRET Auguste sur le Maitron en ligne
- La fiche biographique de TISSOT Roger, Charles sur le Maitron en ligne
- Robin D'Angelo, « Municipales : Le maire qui voit des complots partout à nouveau investi par le Front de gauche », sur StreetPress, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
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