Gouvernement Samarás
Le gouvernement Samarás (en grec moderne : Κυβέρνηση Αντώνη Σαμαρά) est le gouvernement de la République hellénique entre le et le , sous la XVe législature du Parlement.
(el) Κυβέρνηση Αντώνη Σαμαρά
Président de la République | Károlos Papoúlias |
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Premier ministre | Antónis Samarás |
Élection | 17 juin 2012 |
Législature | XVe |
Formation | |
Fin | |
Durée | 2 ans, 7 mois et 6 jours |
Coalition |
ND (2012-13) ND-PASOK (2013-15) |
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Ministres | 17 |
Femmes | 1 |
Hommes | 16 |
Parlement (2012) |
129 / 300 |
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Parlement (2013) |
153 / 300 |
Il est dirigé par le conservateur Antónis Samarás, vainqueur à la majorité relative des élections législatives. Il succède au gouvernement transitoire de l'indépendant Panagiótis Pikramménos, président du Conseil d'État, et cède le pouvoir au premier gouvernement de l'écosocialiste Aléxis Tsípras à la suite de la victoire de SYRIZA aux élections anticipées de janvier 2015.
Historique
Dirigé par le nouveau Premier ministre conservateur Antónis Samarás, ancien ministre des Affaires étrangères puis ministre de la Culture, ce gouvernement est initialement constitué par la Nouvelle Démocratie (ND). Seule, elle dispose de 129 députés sur 300, soit 43 % des sièges du Parlement. Il bénéficie du soutien sans participation du Mouvement socialiste panhellénique (PASOK) et de la Gauche démocrate (DIMAR), qui disposent ensemble de 50 députés, soit 16,7 % des sièges du Parlement.
Il est formé à la suite des élections législatives anticipées du 17 juin 2012.
Il succède donc au gouvernement transitoire du président du Conseil d'État Panagiótis Pikramménos, installé après qu'aucune majorité ne s'est dégagé aux élections du .
Au cours du scrutin, la ND arrive une nouvelle fois en tête avec 29,7 % des voix, mais cela ne lui permet pas d'obtenir seule la majorité absolue. Elle devance ainsi la Coalition de la gauche radicale (SYRIZA), qui réunit 26,9 % des suffrages et 71 élus. Comptant parmi les deux principaux partis du pays entre 1977 et , le PASOK remporte 12,3 % des voix et 33 sièges, ce qui donne une majorité courte à l'alliance ayant soutenu le gouvernement d'union nationale de Loukás Papadímos.
Ayant rallié le PASOK et la DIMAR à son gouvernement minoritaire, Samarás et son équipe de 16 ministres sont assermentés au palais présidentiel d'Athènes par le président de la République Károlos Papoúlias le , quatre jours après le scrutin.
Le , l'exécutif prend unilatéralement la décision de fermer sans préavis la Radio-télévision hellénique (ERT), déclenchant une grève générale en Grèce et des mouvements de protestation en Europe[1],[2]. Opposée à cette décision, la DIMAR décide de quitter la majorité en retirant son appui à Samarás le [3]. Quatre jours plus tard, le Premier ministre opère un remaniement ministériel marqué par l'entrée du PASOK au conseil des ministres, avec notamment son président Evángelos Venizélos comme vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères[4].
Antónis Samarás annonce le l'anticipation de l'élection présidentielle, qui se tient au suffrage indirect. Prévue pour le mois de , elle est finalement avancée au . Le lendemain, il indique que l'ancien ministre et commissaire européen Stávros Dímas sera le candidat des deux partis au pouvoir[5]. Échouant à atteindre la majorité des deux tiers du Parlement lors des deux premiers tours de scrutin, Dímas recueille 168 voix lors du troisième tour, soit 12 de moins que la majorité des trois cinquièmes désormais exigée. En conséquence, le scrutin est ajourné et le Parlement dissous[6].
Lors des élections législatives anticipées du 25 janvier 2015, SYRIZA devance la ND, devient le premier parti du pays et manque de peu la majorité absolue des sièges. Le président du parti Aléxis Tsípras s'associe alors avec les Grecs indépendants (ANEL) et constitue son premier gouvernement.
Composition
Initiale (21 juin 2012)
Remaniement du 25 juin 2013
- Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
Remaniement du 9 juin 2014
- Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
Références
- « Grèce : grève générale jeudi contre la fermeture de la télévision publique », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Marion Cocquet, « Télé grecque : comment a-t-on pu en arriver là ? », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
- « La coalition gouvernementale grecque perd un (petit) membre », La Tribune, (lire en ligne, consulté le ).
- « Remaniement sans surprise en Grèce », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
- « Présidentielle avancée : le coup de poker du gouvernement grec », France 24, (lire en ligne, consulté le ).
- « Grèce : l'échec de l'élection du président rebat les cartes », Le Journal du dimanche, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
- (el) Gouvernement grec, « Κυβέρνησις ΑΝΤΩΝΙΟΥ Κ. ΣΑΜΑΡΑ », sur ggk.gov.gr (consulté le ).
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