Gouvernement Qandil I

Le gouvernement Hicham Qandil est le premier gouvernement égyptien nommé par le pouvoir civil après la Révolution égyptienne de 2011.

Gouvernement Hecham Qandil

Égypte

Mohamed Morsi
Premier ministre Hicham Qandil
Formation
Fin
Durée 5 mois et 13 jours
Composition initiale
Représentation
Assemblée du peuple d'Égypte
235  /  431
(chambre dissoute le 15 septembre 2012)
Conseil consultatif
105  /  172

Formation

Formé dans l'urgence, dans l'imminence des élections législatives égyptiennes de 2011-2012 qui voient la victoire des Frères Musulmans.

Après les élections législatives (invalidées par l'armée le ) ayant vu la victoire des Frères musulmans, l'élection à la présidence porte Mohamed Morsi au pouvoir le , qui va se donner les moyens de gouverner : il nomme un gouvernement composé de 36 ministres, formé de technocrates, de membres du parti majoritaire des frères musulmans, le Parti de la Liberté et de la Justice (5), du parti salafiste al-Nour et du parti al-Wasat. En butte à l'armée encore puissante, le président parvient à mettre à la retraite Mohamed Hussein Tantawi, le chef du Conseil suprême des forces armées, et à donner ainsi au gouvernement une vraie capacité exécutive, pour réaliser un programme de 100 jours jugé irréaliste. C'est la première fois que les islamistes sont en effet au gouvernement en Égypte.

Le , le ministre des Télécommunications Hany Mahmoud démissionne. Il explique ne pas pouvoir s’adapter « à la culture du travail gouvernemental, surtout dans le cadre de la situation actuelle du pays »[1].

Le , le président s’engage, dans un discours télévisé, à « déployer tous (ses) efforts pour soutenir l’économie égyptienne, qui fait face à d’énormes défis », et a ajouté préparer « les remaniements ministériels nécessaires», sans plus de précision [1].

Le , Mohamed Mahsoub, secrétaire d'État aux Affaires parlementaires démissionne. Dans un courrier publié sur Internet, Mahsoub, le numéro deux du parti islamiste modéré Al-Wassat[2], évoque « de nombreuses politiques et actions qui contredisent ses convictions personnelles » et a critiqué l’incapacité du gouvernement à récupérer les fonds détournés par les cadres de l’ancien régime »[1].

Composition

Premier ministre

Ministres

Ministres
Portefeuille Nom
Affaires étrangèresMohamed Kamel Amr (déjà présent dans le gouvernement précédent, indépendant)
IntérieurAhmed Gamal el-Din, indépendant.
JusticeAhmed Mekki, indépendant, frère de Mahmoud Mekki.
Assurances et Affaires socialesNagwa Khalil, indépendant.
FinancesMomtaz el-Saïd(déjà présent dans le gouvernement précédent, indépendant)
CultureMohamed Saber Arab (démissionne le 04/02/2012 en protestation contre les violences policières).
Coopération internationale et planificationAshraf Fatah, indépendant, remplace Fayza Abouelnaga à ce poste depuis 2004.
AgricultureSalah Abdel Moamen, indépendant.
Aviation civileSamir Metwali, indépendant.
TransportsMohamed Rashad Al Matini, indépendant
Communications et informationHany Mahmoud. Démission le 25/12/2012.
MédiasHany Mahmoud
Logement et développement urbainTarek Wafik
Défense et industrie militaireAbdul Fatah Khalil Al-Sisi.

Industrie militaire (ministre d'Etat)|Ali Sabry

Commerce et industrieHatem Saleh, indépendant.
InvestissementOsama Saleh
Solidarité socialesupprimé
Développement localAhmed Abdeen
EnvironnementMostafa Hussein Kamel
Santé et populationMohamed Hamed
Énergie et électricitéMahmoud Balbaa
TourismeHisham Zazou
CultureMohamed Arab
ÉducationIbrahim Deif
Recherche scientifiqueNadia Zakhary
Education supérieureMostafa Moussad
Ministère d'État chargé des Relations avec le ParlementMohamed Mahsoub, parti Al-Wasat. Démission le 27/12/2012[3]
Affaires antiquesMohamed Said
JeunesseOsama Yassin
SportEl Amry Farouk
Main d'œuvre et MigrationsKhaled Azhari
Ressource en Eau et IrrigationAbdel Khalifa, remplace Hicham Qandil
Pétrole et métallurgieOsama Kamal
Affaires religieusesTalaat Afifi, indépendant

Articles connexes

Sources

Notes et références

  1. http://hebdo.ahram.org.eg/News/1278.aspx
  2. Le Monde avec AFP et Reuters, « Législatives égyptiennes : les islamistes remportent 65 % des voix », Le Monde, (lire en ligne , consulté le ).
  3. Article du Nouvel Observateur.
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