Golancourt
Golancourt est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
Golancourt | |||||
Le village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Compiègne | ||||
Intercommunalité | CC du Pays Noyonnais | ||||
Maire Mandat |
David Louvrier 2020-2026 |
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Code postal | 60640 | ||||
Code commune | 60278 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Golancourtois, Golancourtoises | ||||
Population municipale |
398 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 96 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 42′ 24″ nord, 3° 03′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 61 m Max. 92 m |
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Superficie | 4,13 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Ham (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Noyon | ||||
Législatives | 6e circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Description
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 53, Roye - Esmery-Hallon - Ham)[1].
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Clastres », sur la commune de Clastres, mise en service en 1961[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 731,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 16 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,3 °C pour 1981-2010[13], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Golancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ham dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,5 %), zones urbanisées (7,4 %), forêts (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Toponymie
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la sixième circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Guiscard[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commun e est désormais rattachée au canton de Noyon.
Intercommunalité
La commune est membre de la communauté de communes du Pays Noyonnais, qui succède à un SIVOM créé en 1970.
Liste des maires
Population est société
Démographie
- Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2018, la commune comptait 398 habitants[Note 7], en augmentation de 7,28 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
- Pyramide des âges
La population de la commune était relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,7 %) était en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune était supérieure à la population masculine. Le taux (50,2 %) était du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge était, en 2007, la suivante :
- 49,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,8 %, 15 à 29 ans = 19,8 %, 30 à 44 ans = 21,8 %, 45 à 59 ans = 19,3 %, plus de 60 ans = 19,3 %) ;
- 50,2 % de femmes (0 à 14 ans = 24,5 %, 15 à 29 ans = 14,2 %, 30 à 44 ans = 24 %, 45 à 59 ans = 19,1 %, plus de 60 ans = 18,2 %).
Manifestations culturelles et festivités
L'Association Fêtes et Loisirs organise les diverses animations de la commune : brocante, fête de Mai, Feu de la Saint-Jean, repas dansant le et jeux le , journée des enfants, course pédestre.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
- Matthieu Balique, champion de France de tir à l’arc à poulie[Quand ?], réside au village[37].
Héraldique
Blason | D'or au croissant de gueules accompagné de huit merlettes du même ordonnées en orle[38]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Dossier complet : Commune de Golancourt (60278) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le ).
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Clastres - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Golancourt et Clastres », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Clastres - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Golancourt et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Ham », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Registres des délibérations de la Commune
- « Paul-Edouard Vasseux (1860 - 1953) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- Pierre Laval, « Arrêté ministériel portant nomination au Conseil départemental de l'Oise », Journal officiel de l’État français, , p. 604 (lire en ligne) sur Gallica.
- L. G., « Le village risque de revoter », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Cas d'école à Golancourt. Cette commune de moins de 3 500 habitants est le seul village de l'Oise où aucune candidature n'a été enregistrée aux municipales (...) Dimanche, chacun a donc voté pour celui qui lui semblait le plus apte à siéger au conseil ».
- L.G., « Les habitants ne retourneront pas voter », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « La gestion de la commune de Golancourt ne contraindra pas ses électeurs à retourner aux urnes pour un troisième tour des élections municipales. Après un scrutin classique en deux tours où jamais aucun candidat ne s'était présenté (« Le Parisien » du 20 mars) , onze personnes dont les noms avaient recueilli le plus de voix au second tour, ont été élus ».
- Arnaud Brasseur, « Le maire passe la main à son premier adjoint », Le Journal de Ham, no 54, , p. 7 « Après quasi 17 ans de mandat de maire, j’ai décidé de passer la main en douceur et d’accompagner en tant que conseiller les deux dernières années du mandat. » Élu maire en 2001, le maire n’ira donc pas au bout de son troisième mandat à la tête de l’exécutif local. Une décision prise en fin d’année dernière : « Le 26 décembre, monsieur le Préfet m’a notifié son accord pour ma démission, l’intérim est désormais assuré par mon premier adjoint David Louvrier ».
- « Golancourt Le maire Alain Carrière présente sa liste : Il vise un troisième mandat. Alain Carrière, maire de Golancourt (Oise), repart en campagne avec une partie de l’équipe municipale actuelle », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « À Golancourt, quatre nouveaux candidats aux côtés du maire », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « David Louvrier, élu maire en février 2018 après le départ d’Alain Carrière, a décidé de briguer un nouveau mandat ».
- « Golancourt 60640 », Résultats aux municipales 2020, sur https://www.lemonde.fr/ (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Golancourt en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Mathieu Balique reçoit la médaille de la ville », Le Journal de Ham, no 99, , p. 10.
- http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=6419
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