Gliese 1214 b
Gliese 1214 b (ou GJ 1214 b) est une planète extrasolaire (exoplanète) de type super-Terre, en orbite autour de l'étoile Gliese 1214 avec un demi-grand axe de 6 millions de km, dans la constellation zodiacale de l'Ophiuchus, dont la découverte par transit grâce au projet MEarth a été annoncée le . Elle est située à environ 40 années-lumière du Soleil. C'est la troisième exoplanète découverte dont la taille est inférieure à celle d'une géante gazeuse et la première sur laquelle l'eau pourrait être présente en forte quantité compte tenu de son diamètre et de sa masse estimée[1]. Il pourrait s'agir de la première planète-océan découverte.
Gliese 1214 b | |
GJ 1214 b vue dans Celestia. | |
Étoile | |
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Nom | Gliese 1214 |
Constellation | Ophiuchus |
Ascension droite | 17h 15m 18,94s |
Déclinaison | 4° 57′ 49,7″ |
Distance | 40 a.-l. |
Type spectral | M4.5 |
Localisation dans la constellation : Ophiuchus | |
Planète | |
Type | Super-Terre |
Caractéristiques orbitales | |
Demi-grand axe (a) | 0,0143 ± 0,0019 ua |
Excentricité (e) | <0,27 |
Période (P) | 1,58039 ± 0,00001 d |
Inclinaison (i) | 88,6 ± 0,3° |
Caractéristiques physiques | |
Masse (m) | (3,91 ± 0,59) ×1025 kg = 6,55 ± 0,98 MT |
Rayon (R) | 17 080 ± 850 km = 2,678 ± 0,13 RT |
Masse volumique (ρ) | 1 870 ± 400 kg/m3 |
Température (T) | 393−555 K |
Découverte | |
Découvreurs | David Charbonneau et al. |
Méthode | Transits |
Date | 2009 |
Statut | Confirmée |
Caractéristiques et structure interne
GJ 1214 b a un diamètre égal à 2,6 fois celui de la Terre (rayon de 17 000 km) et une masse, mesurée par HARPS de 5,5 à 7,5 fois supérieure. De par sa densité relativement faible ~1,8 (par rapport à sa masse), il pourrait s'agir d'une planète océan, c'est-à-dire entièrement couverte d'eau, composée de 75 % de glace et de 25 % de roche et de métal[2]. Si cette hypothèse était exacte, l'« océan de glace » qui recouvre la planète aurait une profondeur de 13 000 km et le noyau rocheux 4 000 km de rayon[1].
Sa température de surface est estimée à environ 200 °C[2], compte tenu de son orbite proche de son étoile. De plus la couche atmosphérique serait épaisse de 200 km[2], soit le double de la Terre, caractéristique renforçant l'effet de serre.
Selon les scientifiques à l'origine de la découverte de la planète, la présence de vie, telle que nous la connaissons, reste peu probable sur cette planète[2].
Notes et références
- (en) David Charbonneau, Zachory K. Berta, Jonathan Irwin, Christopher J. Burke, Philip Nutzman, Lars A. Buchhave, Christophe Lovis, Xavier Bonfils, David W. Latham, Stéphane Udry, Ruth A. Murray-Clay, Matthew J. Holman, Emilio E. Falco, Joshua N. Winn, Didier Queloz, Francesco Pepe, Michel Mayor, Xavier Delfosse et Thierry Forveille, « A super-Earth transiting a nearby low-mass star », Nature, vol. 462, , p. 891-894 (résumé)
- « Découverte d'une nouvelle super-Terre », sur Sciences Et Avenir (consulté le )