Gisement de gaz naturel de Saint-Marcet

Il s'agit d'un gisement de gaz naturel du Comminges, situé dans les Petites Pyrénées sur les communes françaises autour de Saint-Marcet département de la Haute-Garonne France[1].

Saint-Marcet
Présentation
Coordonnées 43° 11′ 46″ nord, 0° 44′ 29″ est
Pays France
Région Occitanie
En mer / sur terre Terre
Exploitant Successivement Régie autonome des pétroles (RAP), Elf Aquitaine.
Historique
Découverte 1921
Début de la production 1939
Arrêt de la production 2009
Caractéristiques ()
Pétrole extrait 0,610 km³
Gaz extrait 7 km³
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : France

Géologie

L’avant-pays plissé pyrénéen ou zone sous-Pyrénéenne au Sud, formé notamment du sous-bassin d’Adour-Arzacq, de Tarbes et du Comminges, sont des régions mixtes à gaz et pétrole[2],[3].

Histoire

Léon Bertrand, géologue eut l'intuition en 1921 que la structure géologique pourrait éventuellement abriter un gisement d'hydrocarbures[4].

En 1939, l'Office national des Combustibles liquides ordonna la réalisation d'un sondage pour la recherche de pétrole dans le Comminges qui déboucha sur la découverte inattendue du gisement de gaz naturel de Saint-Marcet le par le CRPM.

L'exploitation de l'important gisement de gaz naturel de Saint-Marcet fut confiée à la Régie autonome des pétroles (RAP) créée à cette occasion.

La période de la Seconde Guerre mondiale fut agitée sur le site[5].

En 2009, ce gisement est considéré comme épuisé et l'exploitation prend fin[6].

Le gisement aura produit sept milliards de m3 de gaz et 610 000 tonnes de pétrole[7].

Incident

Le puits n⁰ SM4 s'est embrasé le pendant 45 jours.

Exploitation

Un réseau de pipe-lines amène la production à l'usine de dégazolinage de Boussens, construite en 1948 et mise en service en 1949, et à un atelier de conditionnement de butane et de propane.

Retombées

La découverte du gaz à Saint-Marcet a entraîné, en plus de l'unité de dégazolinage, l'installation à Boussens des bureaux de recherche d'Elf-Aquitaine dont le personnel n'a cessé de s'accroître comptant jusqu'à 976 salariés en 1983 dont 192 ingénieurs et cadres, mais aussi l'usine chimique Sidobre-Sinnova et la cimenterie Lafarge[8].

Elf-Aquitaine quittera le site en 1996 après différentes évolutions, notamment pour la formation de ses cadres.

Notes et références

  1. jcb, « Comment a été choisi l’emplacement du premier puit de la découverte de Saint-Marcet : le SM1 », sur bregail.com, Edito de JC. BREGAIL, (consulté le ).
  2. https://geoltheque.obs-mip.fr/fichesortie/le-gisement-dhydrocarbures-de-st-marcet/
  3. http://pedagogie.ac-toulouse.fr/svt/serveur/geoltheque/pages/st-marcet-gaz/plusloin1.htm
  4. « Le gaz de Saint-Marcet », Etudes et conjoncture - Union française / Economie française, vol. 4, no 2, (ISSN 1149-3720, DOI https://doi.org/10.3406/estat.1949.8485, lire en ligne)
  5. « La vie des gens », sur bregail.com (consulté le )
  6. « Les puits de gaz commingeois fermés à jamais », La Dépêche du Midi, (lire en ligne)
  7. « Saint-Marcet. Les grandes heures du pétrole et du gaz », La Dépêche du Midi, (lire en ligne)
  8. Simone Henry, Comminges et Couserans, Toulouse, Privat, , 256 p. (ISBN 2-7089-7108-5), p. 203-204
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