Georges Tattegrain

Georges Gabriel Tattegrain, né le à Péronne (Somme), et mort le à Lamalou-les-Bains (Hérault)[1], est un avocat, poète et sculpteur français.

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Biographie

Georges Tattegrain est le second fils de Charles Louis Jules Tattegrain (1806-1879)[2] et de son épouse, Thérèse Marie Voillemier (1819-1881). Il est le frère aîné du peintre Francis Tattegrain. Depuis plusieurs générations, cette famille comptait un grand nombre de magistrats de Péronne et des environs. Leur bisaïeul est mayeur de Péronne en 1781.

Licencié en droit, Georges Tattegrain se destine à la profession d'avocat. Son éducation en fait un homme de tradition, passionné d'archéologie.

Le , il épouse Adrienne Jeanne Marguerite Virginie Jérosme à Amiens. Le couple aura deux enfants : Renée Hermance en 1875, et Jacques Jean Roger en 1881. Le à Sainte-Émilie, il marie son fils Jacques Jean Roger Tattegrain avec Émilie Marthe Vion (1881-1962) qui, en 1906, donne naissance à un fils, André Georges Tattegrain, fondateur du musée Tattegrain (aujourd'hui disparu) au no 74 rue de la Faisanderie à Paris.

Sculpteur et poète

Georges Tattegrain devient lieutenant de la Garde nationale mobile pendant la guerre franco-allemande de 1870. Après la guerre, il s'adonne à la poésie et à la sculpture. Il débute au Salon des artistes français de 1877.

Il est membre du comité des Rosatis picards.

Président pendant plus de vingt ans de la Société des amis des arts de la Somme, il fonde, avec Francis Tattegrain, son frère dont il était très proche, l'Académie de l'Omignon, société intellectuelle fantaisiste dont ils furent les seuls membres.

Il réside rue Saint-Fuscien à Amiens et au château de Devise[3], près de Péronne, de 1877 à 1906. Il devient maire de la commune de Devise et c'est dans ce village qu'il fait, avec son frère, la connaissance de Camille Saint-Saëns qui y réside en 1877, et où il compose Samson et Dalila et Le Timbre d'Argent. Camille Saint-Saëns fit l'acquisition d'un tableau de Francis Tattegrain.

Ses vers furent publiés dans la Revue des enfants du Nord et dans des journaux de la Somme. Il écrivit un grand nombre de discours et d'études dont peu nous sont parvenus.

La ville de Paris a donné le nom de place Tattegrain à une voie du 16e arrondissement en hommage à Georges et Francis Tattegrain.

Publications

  • L'Éducation de l'œil et l'art de voir, texte de son discours de réception à l'Académie des sciences, des lettres et des arts d'Amiens en 1898 (éditeur?) ;
  • P. Ansart, Chès hortillonages, préface de Georges Tattegrain et Octave Thorel, J. Boquet & Cie, 1900.

Œuvres dans les collections publiques

Salons et expositions

Notes et références

  1. Loïc Hallé, Généalogie Hallé, geneanet.
  2. Conseiller à la Cour d'Amiens et maire de Devise (Somme).
  3. Restauré de 1907-1908 pour Tattegrain-Vion par l'architecte Joseph Chérier (Cité de l'architecture et du patrimoine. Archiwebture BAH.1.1907. 08218).
  4. Ministère de la Culture, base Mérimée, Inventaire général de 1986, réf : IA00050722.
  5. « Hector Crinon », notice no 08150000203, base Joconde, ministère français de la Culture

Source

« « Tattegrain Georges Gabriel », notice biographique », notice no 08150000203, base Joconde, ministère français de la Culture

Bibliographie

  • David de Sousa, Palettes et ciseaux, artistes de la Haute-Somme au XIXe siècle, Folio 7, Péronne, 2012.

Articles connexes

Liens externes

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