Georges Peynet

Il est l'architecte attitré de la société nouvelle des établissements Gaumont[3].

La revue Écran[4] annonce la mort de l'architecte dans ses colonnes en 1979, à l'âge de « 74 ans ». Tandis que le n^o 32 de la revue Cinéma de France indique qu'il était à cette date associé à Raymond Roz et Raymond Chauvelin.

On lui doit la rénovation de nombreuses salles de cinéma d'après-guerre, dont :

• la réfection complète du Max Linder Panorama à Paris en 1957[5],
• la conception de l'Ambassade-Gaumont sur les Champs-Élysées à Paris en 1959[6],
• la réfection du Gaumont-Palace à Paris en 1954[5], ainsi que celle du Gaumont-Palace de Toulouse,
• une nième transformation du Paris-Palace de Nice, actuelle avenue Jean-Médecin, suivant celle opérée en 1935 par Adrienne Gorska,
• la rénovation du Studio-Publicis et de L'Arlequin (anciennement le Lux-Rennes) en 1964, à Paris,
• la rénovation du Vendôme-Opéra et du Cambronne (100, rue Cambronne) en 1967, puis du Paramount Élysées (5, rue du Colisée) en 1968[5],
• la conception du Comœdia en 1949 à Lyon, après sa destruction durant la Seconde Guerre mondiale[5],
• la transformation du Paris, 23 avenue des Champs-Élysées, au bénéfice de Marcel Dassault

C'est ainsi qu'il est appelé pour la conception de la salle de spectacle du paquebot France[7], Dennery éditeur.

À l'étranger :

• 1952 : deux salles, le Biarritz et le Paris à Lima, Pérou.
• la conception du Colisée en 1953, située dans le quartier du Guéliz à Marrakech[5], au Maroc.
• la conception du Colisée à Oran, Algérie, en 1960.
• le Pigalle au Caire, Égypte.

De façon marginale, il réalise la maison de retraite du cinéma et du spectacle[8], 47 rue Gaston-Grimbaum à Vigneux-sur-Seine.

• Construire des salles de cinéma durant les Trente Glorieuses : le cas méconnu de l'architecte Georges Peynet, Andrés Avila Gómez, 8 juin 2019

• Portail du cinéma
• Portail de l’architecture et de l’urbanisme