Georges Ier Terter

Georges Ier Terter (bulgare : Георги Тертер I) fut tsar de Bulgarie de 1280 à 1292[1]. Sa date de naissance est inconnue, et il meurt vers 1308/1309.

Pour les articles homonymes, voir Georges Ier.

Biographie

Georges Terter était un boyard bulgare issu d’une famille d’origine coumane implantée dans le pays. Il est élu tsar à la fin de 1280 par ses pairs qui refusent de reconnaître le roi Ivan Asen III son beau-frère qui était imposé par l’empereur Michel VIII Paléologue. Le nouveau tsar adopte une politique anti-byzantine et soutient Charles d’Anjou dans son offensive contre l’empire byzantin[2].

Mais lorsque son allié, qui rencontre de graves difficultés en Italie, se retire des Balkans, le roi de Bulgarie doit dans un premier temps, pour assurer la paix avec les Serbes, céder le nord de la Macédoine et donner sa fille aînée comme épouse au roi Stefan Uroš II Milutin. En 1284 il signe un traité de paix avec Constantinople, ce qui permet le retour de son fils Théodore Svetoslav qui était retenu comme otage.

L’année suivante, la Bulgarie doit faire face à un retour offensif des Mongols, qui envahissent de nouveau le pays. Georges Ier Terter doit se reconnaître leur vassal, donner sa seconde fille comme épouse au fils de Nogaï et envoyer son fils Théodore Svetoslav comme otage, cette fois ci à la cour du Khan. L’impuissance de Georges Terter provoque le démembrement du pays car plusieurs boyards se proclament indépendants.

En 1291, lors d’une nouvelle attaque des mongols, le roi Georges Ier, qui avait en fait perdu le contrôle de son pays, se réfugie à Constantinople. Par peur des Mongols les grecs l’emprisonnent. Vers 1300, il sera échangé contre des nobles byzantins captifs de son fils Théodore Svetoslav.

On ignore la date de son décès.

Famille et descendance

Georges Ier Terter avait épousé Keramarija, une fille du roi Mitzo Asên. Toutefois ses trois enfants sont nés d'une autre épouse inconnue.

Notes et références

  1. Venance Grumel Traité d'études byzantine Chronologie I Presses universitaires de France, Paris 1956, « Princes et Tsars de Bulgarie » p. 388.
  2. Louis Bréhier Vie et mort de Byzance Albin Michel réédition 1969 p. 331.

Sources

  • Dimitrina Aslanian Histoire de la Bulgarie, de l'antiquité à nos jours. Trimontium, 2004 (ISBN 2951994613).
  • Portail de la Bulgarie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.