Georges Boyer (dramaturge)

Georges Boyer, né le à Paris où il est mort le , est un dramaturge français, secrétaire général de l’Académie nationale de musique.

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Biographie

Fils de l’homme de lettres Louis-Joseph Boyer, qui a dirigé, entre les années 1854-56, le théâtre du Vaudeville, il a pris part à la campagne de 1870, et collaboré comme courriériste théâtral au Figaro et au Gaulois, où il a succédé, en 1879, sous le même pseudonyme de « Parisine », à Hippolyte Nazet[1].

En 1887, il est devenu rédacteur en chef du Supplément littéraire du Petit Journal, dont il écrit la causerie de tête sous le pseudonyme de « Blaise Thiberte[1] ».

Il a fait représenter la Famille, comédie en un acte, avec Edmond Gondinet au Palais-Royal, le  ; En scène, Mesdemoiselles, revue en trois actes et un prologue, avec Charles Clairville au Renaissance, le  ; Hérode, drame lyrique qui lui a valu, en 1883, sur 169 concurrents, le prix Rossini de 3 000 francs) avec musique de William Chaumet (ca) à Bordeaux, le  ; le Portrait de Manon, opéra comique en un acte, musique de Jules Massenet à l’Opéra-Comique, le  ; Mirka l’Enchanteresse, pantomime, musique d’André Pollonnais, à la Gaité, représentation extraordinaire, le  ; Dolorès, drame lyrique avec André Pollonnais à Nice, en [2].

Il a travaillé pour quelques compositeurs célèbres, notamment Polichinelle et Bébé pour Georges Piter, le Mariage d’Oiseaux pour Auguste Coédès, et Enfants pour Massenet. Ses vers ont été publiés en volume chez Ollendorff, sous le titre de Paroles sans musique, en , avec une préface d’Auguste Vitu. En , le même éditeur a publié le monologue en vers le Trèfle à quatre feuilles, illustré d’eaux fortes par Paul Avril, et dit un peu partout par Suzanne Reichenberg[1]. Il a, en outre, composé avec la musique de Thomas, Saint-Saens, Reyer, Godard, Dubois, Faure, Lecoq, Vidal[2].

Comme journaliste, il a également collaboré à l’Événement[3]. Il a, en outre, été secrétaire général de plusieurs parmi les plus importants théâtres de Paris[1]. Ce lauréat de l’Institut était également officier de la Légion d’honneur[4] et officier de l’Instruction publique[3].

Notes et références

  1. Angelo De Gubernatis, Dictionnaire international des écrivains du jour, t. 1, Florence, L. Niccolai, , 2089 p., 3 vol. in-4° (lire en ligne), p. 394.
  2. Angelo Mariani, Figures contemporaines tirées de l’Album Mariani, t. 7, Paris, Henry Floury, (lire en ligne).
  3. Jules Martin (préf. Maurice Donnay), Nos auteurs et compositeurs dramatiques : portraits et biographies, suivis d'une notice sur les sociétés d'auteurs, droits, règlements, statistique et sur les transformations de l'affiche théâtrale ; reproductions d'affiches des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, Paris, Flammarion, , 624 p. (lire en ligne), p. 78-9.
  4. Archives Nationales, « Georges Boyer », sur Base Léonore, (consulté le ).

Liens externes

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