Georges Boulogne
Georges Boulogne, né le 1er juillet 1917 à Haillicourt, Pas-de-Calais, et mort le 24 août 1999 à Boulogne-Billancourt, est un entraîneur et dirigeant de football français.
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Georges Boulogne | ||
Biographie | ||
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Nationalité | Français | |
Naissance | Haillicourt (France) |
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Décès | Boulogne-Billancourt (France) |
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Poste | Joueur puis entraîneur | |
Parcours amateur | ||
Années | Club | |
1926-1942 | AC Amboise | |
AS Saint-Dizier | ||
Équipes entraînées | ||
Années | Équipe | Stats |
1948-1950 | CO Saint-Dizier | |
RRC Gand | ||
RCS Verviers | ||
CA Vitry | ||
1955 | FC Mulhouse | |
1969-1973 | France | |
1 Matchs de championnat uniquement. |
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Biographie
Georges Boulogne vit les vingt-cinq premières années de sa vie en Touraine ; il est instituteur puis professeur de sport à Amboise[1] tout en étant footballeur amateur à l'AC Amboise (première licence en 1932[2]) pendant seize ans. Il passe son diplôme d'entraîneur fédéral en 1943[2]. Il part ensuite à Saint-Dizier où il intègre le club local d'abord comme joueur, puis comme entraîneur-joueur, participant à la montée du club en CFA en 1949.
Il part ensuite exercer le métier d'entraîneur en Belgique, à Gand puis à Verviers, avant de revenir en France à Vitry et enfin Mulhouse.
Il rejoint ensuite l'encadrement technique de la Fédération française de football. Il succède à Pierre Pibarot au poste d'instructeur national en 1958, étant responsable de la méthodologie de l'enseignement aux entraineurs et de leur formation. Il entraîne successivement les équipes de France Juniors, Amateurs et "B"[3].
À la suite de la démission de Louis Dugauguez en , il devient sélectionneur national par intérim puis permanent de l'équipe de France A de 1969 à 1973[4]. Son premier match se termine par une défaite cuisante contre les Anglais à Wembley (0-5). Sous son mandat, l'équipe de France ne parvient à se qualifier ni pour la coupe du monde 1970 (devancée par la Suède), ni pour l'Euro 1972 (devancée par la Hongrie et la Bulgarie), ni pour la coupe du monde 1974 (devancée par l'URSS et l'Irlande). Sur ce dernier échec, il laisse sa place à l'entraîneur roumain Stefan Kovacs. Avec 14 victoires, 5 nuls et 11 défaites, son bilan sportif est modeste, mais Boulogne ouvre sa sélection aux jeunes joueurs et participe ainsi au renouveau du football français.
Il est le premier Directeur technique national, poste créé en 1970 qu'il occupe jusqu'en 1982, et reste jusqu'à sa disparition l'un des piliers techniques de la fédération. Il est notamment celui qui impose aux clubs professionnels la mise en place de centres de formation, qui réforme la formation des entraîneurs et enfin, qui inspire la création de l'Institut national du football (INF) avec son programme de détection des jeunes talents[3]. Avec Roland Chatard et Michel Hidalgo, il est l'auteur du livre Le Guide pratique du football, sorti en 1977.
Mort le , il est inhumé dans le cimetière de Cangey[1].
Le stade de la ville d’Amboise, en Touraine, porte le nom de Georges Boulogne[5].
Références
- Magalie Basset, « Le Onze tricolore a eu un entraîneur amboisien », La Nouvelle République du Centre-Ouest, (lire en ligne).
- Max Urbini et Jean-Philippe Rethacker, « Oui le football français se porte bien ! », Football Magazine, no 46, , p. 20
- Fiche de Georges Boulogne, site de la Fédération française de football
- Football : composition de l'équipe de France et interview Georges Boulogne, Vidéo sur ina.fr
- Stade Georges Boulogne, france-stades.com
Liens externes
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Sources
- Régis Delanoë, « Georges Boulogne, le chef instructeur du football français », So Foot, (lire en ligne)
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