Georges-François Leclerc

Georges-François Leclerc (né le ) est un haut fonctionnaire français. Il est préfet depuis 2009.

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Biographie

Georges-François Leclerc est né le à Suresnes[1]. Bourguignon, il est issu d’une famille dijonnaise.

Georges-François Leclerc est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (section Service public, promotion 1988)[2] et ancien élève de l'École nationale d'administration (promotion Léon-Gambetta, 1991-1993)[3]. Il a fait son service national militaire comme officier dans l’Arme blindée cavalerie ; il est titulaire du brevet d’alpinisme militaire. A sa sortie de l'ENA, il est affecté comme administrateur civil au ministère de l'Économie et des Finances[3].

Il a été maître de conférences en macroéconomie à Sciences po entre 1993 et 1997. [réf. nécessaire] Il a travaillé, dans les années 1990 avec les équipes de Philippe Séguin.[réf. nécessaire]

En 1997, il quitte le ministère de l’Économie et des Finances pour celui de l’Intérieur. Il y occupe deux postes de sous-préfet (auprès du préfet des Yvelines, puis de l'arrondissement de Segré de 1999 à 2002).

Il prend après des responsabilités en cabinet ministériel, sous la présidence de Jacques Chirac au cabinet de Roselyne Bachelot, ministre de l’écologie, puis comme conseiller technique de Jean-Louis Borloo au ministère de l’Emploi entre 2004 et 2005 et chargée de mission au cabinet de Catherine Vautrin[4].

Il a également occupé divers postes administratifs comme celui sous-directeur de l’administration et de la logistique à la direction de la défense et de la sécurité civiles et sous-directeur de l’administration générale et des finances à la direction générale de la police nationale, entre 2005 et 2007[4].

Directeur de cabinet de la ministre de la santé, il contribue à l’élaboration et l’adoption de la loi HSPT, portée par Roselyne Bachelot, qui crée les agences régionales de santé, réforme l’hôpital public et la médecine de ville. Il initie en 2009 une réforme de la prise en charge de l’autisme permettant de mieux reconnaître les techniques comportementalistes. Critiqué pour sa gestion de l’épidémie de grippe de 2009 (alors que le crise du coronavirus l’a réhabilité[réf. nécessaire]), il quitte le ministère de la santé pour être nommé préfet de l'Aube (2010-2011), puis directeur-adjoint du cabinet du ministre de l’intérieur Claude Guéant, préfet du Gard pendant quelques jours en 2012, puis de la Haute-Savoie (2012-2016), et des Alpes-Maritimes (2016-2019)[5].

En 2013, alors qu'il accompagnait des agents de la brigade anti-criminalité de Thonon-les-Bains en patrouille et qu'un contrôle d'un trafiquant présumé dégénéra, les hommes furent pris à partie, l'un des agresseurs utilisant du gaz lacrymogène qui atteignit le préfet[6],[7].

En Haute-Savoie, pendant plus de quatre ans, il défendra l’industrie du décolletage de la vallée de l’Arve et la spécificité de la montagne.[Comment ?] Il se liera d’amitié avec des guides de Chamonix et Saint-Gervais.[réf. nécessaire]

Il a aussi pris des positions rigoureuses contre certains maires et promoteurs pour défendre le respect de la loi littoral au bord du lac d'Annecy et du Léman. [réf. nécessaire]

Il est nommé préfet des Alpes-Maritimes fin 2016, après l’attentat de Nice. Son mandat sera marqué par la gestion des conséquences de l’attentat du 14 juillet 2016, et notamment l’attention aux victimes de celui-ci, et par la fusillade du lycée Tocqueville de Grasse, en mars 2017. Au moment de son départ, il est publiquement injurié par Olivier Bettati, homme politique niçois proche du Rassemblement national et futur candidat à la mairie de Menton, à la suite d’un contrôle de légalité opéré par le préfet sur un acte d’urbanisme le concernant.

D'avril 2019 à juillet 2021, il est préfet de la Seine-Saint-Denis[8],[9],[4].

Le 30 juin 2021, le Conseil des ministres le nomme préfet de la région Hauts-de-France, préfet de la zone de défense et de sécurité Nord, préfet du Nord (hors classe), à compter du 19 juillet 2021[10], succédant à Michel Lalande.

Discussions autour de son mandat de préfet des Alpes-Maritimes

Nommé préfet des Alpes-Maritimes en , sa gestion de la frontière franco-italienne est critiquée par certaines associations (comme l'ONG Oxfam dans un rapport publié le [11]).

Il est préfet lorsqu'à l'occasion de l'acte 19 du mouvement des Gilets jaunes le une retraitée militante d'Attac, âgée de 73 ans, est sévèrement blessée par un policier à Nice[12].

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Références

  1. « Georges-François Leclerc », sur whoswho.fr, .
  2. « Georges-François Leclerc », sur sciences-po.asso.fr.
  3. « Georges-François Leclerc », sur lesbiographies.com.
  4. Shahinez Benabed, « Un nouveau préfet pour la Seine-Saint-Denis », sur acteurspublics.com, (consulté le )
  5. Urbach 2017.
  6. Le Point magazine, « Préfet agressé : "un événement très grave" », sur Le Point, (consulté le )
  7. Agence France-Presse, « Le préfet de Haute-Savoie agressé, trois jeunes écroués », sur lexpress.fr, (consulté le )
  8. E.M., « Georges-François Leclerc, nouveau préfet de la Seine-Saint-Denis », sur leparisien.fr, (consulté le )
  9. « Décret du 10 avril 2019 portant nomination du préfet de la Seine-Saint-Denis (hors classe) - M. LECLERC (Georges-François) », sur Journal Officiel de la République française, 11 avril 2019 consulté le=15 avril 2019
  10. « Compte rendu du Conseil des ministres du 30 juin 2021 », sur Gouvernement.fr (consulté le )
  11. Pierre-Olivier Casabianca, « Un rapport de l'ONG Oxfam dénonce l'attitude de la police française à la frontière franco-italienne », sur France 3 Côte d'Azur, (consulté le )
  12. Anaïs Condomines, « Le préfet des Alpes-Maritimes, muté en Seine-Saint-Denis, paye-t-il les conséquences de l'affaire Legay ? », sur lci.fr, (consulté le )

Annexes

Sources

Liens externes

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