Gaudete (tradition)

Le Gaudete est le premier terme (l'incipit) latin de l'introït du troisième dimanche de l'Avent. Ce mot, signifiant Réjouissez-vous (impératif, deuxième personne du pluriel), se distingue en raison d'une caractéristique particulière de ce dimanche dans la période de l'Avent. Celui-ci donnait naissance à de nombreuses œuvres.

Le mot correspond au terme Laetare du quatrième dimanche de Carême mettant le même sens ainsi que la même fonction[1].

Tradition dans la liturgie

Des décorations florales en rose sont symboliquement autorisées, ce jour-là, dans l'église catholique.

En tant que pause au milieu de l'Avent, ce dimanche se distingue de sa caractéristique joyeuse. Il s'agit d'une anticipation partielle de Noël.

Dans cette optique, d'une part, des vêtements et ornements roses au lieu des vêtements violets sont utilisés, exceptionnellement avant la Nativité. D'autre part, il est recommandable que, lors de la célébration, on joue l'orgue avec les pièces joyeuses[1]. Ces moyens symbolisent et amplifient la célébration de ce dimanche.

Œuvres spirituelles

Texte biblique concerné

Cette section fut transférée de l'article Grandes antiennes « Ô » de l'Avent.

« En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, tandis que le monde se réjouira ; vous serez affligés, mais votre affliction changera en joie. La femme, lorsqu'elle enfante, est dans la souffrance parce que son heure est venue ; mais lorsqu'elle a donné le jour à l'enfant, elle ne se souvient plus de ses douleurs, dans la joie qu'elle a de ce qu'un homme est né dans le monde. »

 Évangile de Saint Jean, XVI:19-21

Œuvres artistiques

Musique

Notation de Gaudete à 4 voix dans les Piæ cantiones.

Depuis le Moyen Âge, le chant Gaudete a été si populaire qu'on l'a souvent exécuté en chœur, au lieu de la version originale, en monodie, de l'introït grégorien. D'ailleurs, la mélodie de ce dernier a été utilisée dans plusieurs messes parodies. Parmi elles, celle de Josquin des Prés a été faussement attribuée à Johannes Ockeghem. Mais sa publication à Venise en 1502 a bien été confirmée[2].

Moyen Âge et Renaissance

Messe parodie

Héraldique ecclésiastique

Plusieurs religieux ont choisi cet incipit liturgique pour leurs héraldiques ecclésiastiques :

Voir aussi

Liens externes

Dictionnaire en ligne

Notes et références

Cet article est initialement issu d'un chapitre de l'article Grandes antiennes « Ô » de l'Avent.

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