Garnerans

Garnerans est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Garnerans

Église Saint-Jean-Baptiste sur la place du village.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes Val de Saône Centre
Maire
Mandat
Dominique Viot
2020-2026
Code postal 01140
Code commune 01167
Démographie
Population
municipale
639 hab. (2018 )
Densité 75 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 12′ 21″ nord, 4° 50′ 25″ est
Altitude Min. 168 m
Max. 215 m
Superficie 8,57 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Chalaronne
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Garnerans
Géolocalisation sur la carte : Ain
Garnerans
Géolocalisation sur la carte : France
Garnerans
Géolocalisation sur la carte : France
Garnerans
Liens
Site web garnerans.com

    Géographie

    Carte de la commune.

    Commune située sur la rive gauche de la Saône.

    Communes limitrophes


    Voies de communication et transport

    Garnerans se situe près de la D933 qui permet de rejoindre Laiz au nord et Saint-Didier-sur-Chalaronne au sud.

    Le réseau cars.ain.fr dessert deux arrêts dans la commune : Garnerans Village (dans le centre) et Garnerans Gare RD933 grâce aux lignes 114 (Belleville <> Mâcon) et 120 (Belleville <> Bourg-en-Bresse[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Garnerans est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37 %), zones agricoles hétérogènes (33,9 %), terres arables (17,5 %), zones urbanisées (9,2 %), eaux continentales[Note 3] (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Garnerans est un toponyme d'origine germanique mais une présence gallo-romaine sur le territoire de la commune est fort probable puisqu'un tronçon de voie pavée a été retrouvé le long des berges de la Saône au lieu-dit Vieux Jonc.[réf. nécessaire]

    En 1680, la paroisse de Garnerans est créée par détachement de celle de Bey et Claude Cachet de Montézan, 1er comte de Garnerans, conseiller au Parlement de Dombes, fait construire l'église ainsi que son ancien presbytère.[réf. nécessaire]

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Garnerans est membre de la communauté de communes Val de Saône Centre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Montceaux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[9].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[10]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Châtillon-sur-Chalaronne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[10], et de la quatrième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[11].

    Administration municipale

    Mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1935 1941 Jean-Claude Sollier[12] SFIO instituteur
    1945 1956 Jean-Claude Sollier SFIO instituteur
    1995 2008 Yves Picard   Réélu en 2001
    2008 2014 Christiane Thibert    
    2014 En cours Dominique Viot SE Ingénieur conseil
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].

    En 2018, la commune comptait 639 habitants[Note 4], en diminution de 4,2 % par rapport à 2013 (Ain : +4,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    672514770860946824856822793
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    771732717643641647617581568
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    589584530479463436420398378
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    394350335376484565623632640
    2013 2018 - - - - - - -
    667639-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Ruines du château de Garnerans
    Le château des nobles de Garnerans est cité depuis la fin du XIe siècle. En 1325 ceux-ci en font aveu aux sires de Beaujeu.
    • Église Saint-Jean-Baptiste
    • Châteaux de Romans et de Montgone, tous deux du XVIIIe siècle.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Région Auvergne Rhône-Alpes, « Ain », sur www.auvergnerhonealpes.fr (consulté le )
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le )
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. « communauté de communes Val de Saône Centre - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    10. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Garnerans », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    11. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    12. maitron-en-ligne.univ-paris1.fr.
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    17. Livret 6, Librairie Droz (ISBN 978-2-600-05314-3, lire en ligne), p. 18.

    Voir aussi

    Article connexe

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