Gare de Saint-Denis-Bovesse
La gare de Saint-Denis-Bovesse est une gare ferroviaire belge de la ligne 161, de Schaerbeek à Namur, située à Saint-Denis-Bovesse section de la commune de La Bruyère dans la province de Namur.
Saint-Denis-Bovesse | |||
Localisation | |||
---|---|---|---|
Pays | Belgique | ||
Commune | La Bruyère | ||
Section | Saint-Denis-Bovesse | ||
Adresse | Rue Bati du Suargeon 5081 Saint-Denis-Bovesse |
||
Coordonnées géographiques | 50° 31′ 15″ nord, 4° 46′ 08″ est | ||
Gestion et exploitation | |||
Propriétaire | Infrabel / SNCB-Holding | ||
Exploitant | SNCB | ||
Code UIC | 88614321 | ||
Services | Omnibus (L) Heure de pointe (P) |
||
Caractéristiques | |||
Ligne(s) | 161, de Schaerbeek à Namur | ||
Voies | 2 | ||
Quais | 2 | ||
Altitude | 184 m | ||
Historique | |||
Mise en service | 9 octobre 1855 | ||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Province de Namur
| |||
Elle est mise en service en 1855 par la Grande compagnie du Luxembourg. C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) desservie par des trains omnibus (L).
Situation ferroviaire
Établie à environ 184 mètres d'altitude[1], la gare de Saint-Denis-Bovesse, est située au point kilométrique (PK) 50,860 de la ligne 161, de Schaerbeek à Namur entre les gares de Beuzet et de Rhisnes[2].
Histoire
La « gare de Saint-Denis-Bovesse » est mise en service le par la Grande compagnie du Luxembourg[3].
La gare de 1855
Pour la construction de ses gares, la Grande Compagnie du Luxembourg réalisa plusieurs modèles standards et choisit pour un grand nombre de ses gares un modèle de bâtiment rectangulaire de deux niveaux sous bâtière comportant trois travées. Chaque façade était symétrique. Au centre, on retrouve un oculus sous une corniche en mitre. Les façades sont en brique apparente avec un cordon de pierre bleue au rez-de-chaussée joignant la naissance des arcs qui surplombent chaque ouverture (les arcs sont en plein cintre au rez-de-chaussée et bombés à l’étage). On retrouvait également deux cordons de briques, l'un marquant la séparation entre les deux étages et l'autre reliant le larmier des fenêtres à l'étage. Ces gares seront par la suite portées à cinq travées avec une avancée au niveau des trois travées centrales côté rue.[4]
De telles gares ont été construites à Tilff, Rhisnes, Esneux, Saint-Denis-Bovesse, Barvaux, Bomal, Chastre, et Mont-Saint-Guibert. Seules les quatre premières existent toujours à l’heure actuelle[4].
La seconde gare
Après la reprise de la plupart des compagnies privées par les Chemins de fer de l’État Belge, un certain nombre de gares anciennes ou trop exiguës fut démoli et remplacé par de nouveaux édifices.
Au lieu de démolir l'ancienne gare, on lui adjoignit une seconde gare de plan standard à un étage, plus dépouillée et sans bâtiment de fonction, uniquement dévolue à l'accueil des voyageurs. Elle fut construite à une date inconnue dans les années 1900 à côté de l'ancienne gare qui restera utilisée comme logement de fonction par le chef de gare[5] puis devint une habitation privée qui existe toujours[6].
La nouvelle gare reprenait des caractéristiques des gares plan type 1881 et 1895 mais ne possédait qu'un seul étage sous toiture à bâtière avec six travées munies d'arcs en plein cintre[6] et séparées par des frises de brique à denticules[5].
Cette gare a finalement été démolie à une date inconnue et Saint-Denis-Bovesse est devenu un simple point d'arrêt sans guichet ni salle d'attente.
Service des voyageurs
Desserte
Saint-Denis-Bovesse est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) desservie par des trains omnibus (L) de la relation Ottignies - Namur et Heure de pointe (P) de la relation Ottignies / Gembloux - Namur (voir fiches horaires de la ligne[8]).
En semaine, la desserte comprend un train L par heure complétés par :
- un train P Namur - Ottignies dans chaque sens (le matin)
- un train P Namur - Gembloux (le matin, retour l'après-midi)
- un train P Namur - Ottignies dans chaque sens (l'après-midi).
Les weekends et jours fériés, seuls circulent les trains L (un toutes les deux heures).
Intermodalité
Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules y sont aménagés[7].
Patrimoine ferroviaire
Le premier bâtiment voyageurs, devenue une habitation privée, est toujours présent sur le site de la gare[6].
Notes et références
- Source Google Earth (consulté le 20 octobre 2013).
- Infrabel, Annexe E.1 : Distances entre gares et nœuds, coll. « Document de référence du réseau », , 43 p. (lire en ligne [PDF]), p. 36.
- (nl) Yvette Schenkel-Latoir, Jan Schenkel & Marijke Moortgat-Schenkel, Saint-Denis-Bovesse lire (consulté le 20 octobre 2013).
- Hugo De Bot, Architecture des gares en Belgique, tome I : 1835 - 1914, Turnhout, Brepols, , p. 180-181
- Hugo De Bot, Architecture des gares en Belgique, tome I : 1835 - 1914, Turnhout, Brepols, , p. 84-86
- « Les gares belges d'autrefois. La gare de Saint Denis Bovesse. Guy Demeulder. », sur users.skynet.be (consulté le )
- Site SNCB Mobility : Saint-Denis-Bovesse lire (consulté le 20 octobre 2013).
- « Brochures de ligne », sur www.belgiantrain.be, (consulté le ).