Gévezé

Gévezé est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne, peuplée de 5 411 habitants[Note 1]. Elle est située à environ 15 km au nord-ouest du centre de Rennes.

Gévezé

La mairie.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Rennes Métropole
Maire
Mandat
Jean-Claude Rouault (LR)
2020-2026
Code postal 35850
Code commune 35120
Démographie
Gentilé Gévezéen
Population
municipale
5 411 hab. (2018 en augmentation de 11,73 % par rapport à 2013)
Densité 196 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 13′ 09″ nord, 1° 47′ 17″ ouest
Altitude Min. 38 m
Max. 109 m
Superficie 27,54 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Gévezé
(ville isolée)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Melesse
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Gévezé
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Gévezé
Géolocalisation sur la carte : France
Gévezé
Géolocalisation sur la carte : France
Gévezé
Liens
Site web www.ville-geveze.fr

    Géographie

    Localisation

    Hydrographie

    La Flûme est la rivière principale. Elle a pour affluent de nombreux ruisseaux :

    • du Foiraux ;
    • de la Chaussée ;
    • du pont du Biardel ;
    • de la fontaine ;
    • de la Cotardière ;
    • du pont des Basses-Mardelles ;
    • de l'étang du Saut-Bois ;
    • de la Planche-Maignée ou de la Pérouze.

    Transports

    Desservie par les bus du réseau du service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR) de Rennes Métropole via la ligne 68 (52 les vendredis et samedis soir et les dimanches et jours fériés).

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 717 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Feins Sa », sur la commune de Feins, mise en service en 2005[7] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 811,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 18 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Gévezé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gévezé, une unité urbaine monocommunale[17] de 5 301 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,2 %), zones agricoles hétérogènes (31,3 %), prairies (17,2 %), zones urbanisées (6,3 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Logement

    Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Gévezé et l'ensemble de l'Ille-et-Vilaine en 2017[I 1],[I 2].

    Le logement à Gévezé en 2017
    Gévezé Ille-et-Vilaine
    Parc immobilier total (en nombre d'habitations) 2 278 546 440
    Part des résidences principales (en %) 93,8 86,2
    Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,8 6,9
    Part des logements vacants (en %) 5,5 6,9
    Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 65,8 59,8

    Morphologie urbaine

    Gévezé dispose d'un plan local d'urbanisme intercommunal approuvé par délibération du conseil métropolitain du 19 décembre 2019[24]. Il divise l'espace des 43 communes de Rennes Métropole en zones urbaines, agricoles ou naturelles.

    Toponymie

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    Attestations anciennes

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes suivantes :

    • [Mano de] Gevreseos (Main de Gévezé), membre du Chapitre de la cathédrale de Rennes, en 1096 ;
    • Gevriseio (Rafredus de) en 1136[25] ;
    • Givriseii (in parrochia de) en 1156[26] ;
    • Girbresieio[27] ;
    • 1180 : Gervoïze[28] ;
    • 1180 : Gervoeze[29] ;
    • 1189 : Gevreseio[30] ;
    • XIIe siècle : Gerveise[31] ;
    • 1232 : Gevrezeyo[32] ;
    • 1235 : Genvrosii[33] ;
    • 1260 : Gervresium[34] ;
    • 1260 : Gervesium[35] ;
    • 1261 : Gevese[36] ;
    • 1272 : Geveseyo[37] ;
    • 1282 : Gevrezeio ; Gervezeum[38] ;
    • 1312 : Geveise[39] ;
    • 1327 : Gevrezeyo[40] ;
    • 1525 : Givesio[41] ;
    • 1596 : Gevezeyum[42] ;
    • 1630 : Saint Grueze[43] ;
    • 1670 : Saint Greveise[44] ;
    • 1760 : Gervesse[38].

    Étymologie

    La première école veut[45] que le nom Gévezé proviendrait d’un nom gallo-romain Gavisius, variante de Gavidius.

    La seconde école voudrait que dans le nom Gévezé on perçoive gevre (chèvre) et seih (bois). Dans son livre de toponymie celtique, François Falc'hun mentionne que de 950 à 1200 environ, Gévezé s'appelait Gevre-Seiho (le bois de la chèvre ou du chevreuil). Gévezé signifierait donc le Bois aux biches. Ainsi, le nom de Gévezé proviendrait donc d’un ancien nom gaulois Gabro-Ceton qui s'est altéré par la suite en Gévezé[46].

    L'Office public de la langue bretonne a appelé la commune Gevrezeg[47] en breton. Jean-Yves Le Moing a estimé à 5,3 % le pourcentage de toponymes d'origine bretonne présents sur le territoire de la commune[48]. Le nom s’écrit Jebze (écriture Moga)[49], Jaebezae[50] ou Gëbzë, prononcé Geubzeu ou plus couramment Geuvzeu[réf. souhaitée] en gallo.

    Les archives gévezéennes remontant au XVIe siècle ne comportent aucun texte en langue bretonne[51].

    Histoire

    À la suite du débarquement du en Normandie, Leslie Fischer, sergent mitrailleur américain dont le bombardier B 24 a été touché par un chasseur allemand et la DCA allemande de la Belle-Épine à Vezin-le-Coquet (Ille-et-Vilaine), saute sur Gévezé le . Il tombe près de la ferme du Casnuel où il est recueilli par Justine Rué qui prévient aussitôt le boulanger de Gévezé, Denis Morel[réf. nécessaire].

    Celui-ci, en compagnie de Roger Rouault un réfugié rennais et de M. Demay représentant de commerce anglophone, de passage à Gévezé se rend aussitôt à la ferme du Casnuel, pour récupérer l'aviateur. D'après les souvenirs de Leslie Fischer[réf. nécessaire], Roger Rouault va alors convoyer l'aviateur par des chemins détournés depuis la ferme du Casnuel jusqu'au bourg de Gévezé.

    Il est caché pendant 54 jours rue du Luth, dans la réserve à grain du boulanger Morel, où habitent des réfugiés rennais Roger Rouault et sa femme Yvonne, coiffeuse à Rennes, qui va lui préparer des repas, financés par le boulanger Morel.

    Au début de sa clandestinité il est promené prudemment la nuit dans la campagne gévezéenne par Roger Rouault et Denis Morel. À la suite du départ des troupes allemandes stationnées à Gévezé, il commence à sortir en journée. Il précise lui-même dans le film qui lui est consacré, que deux semaines avant l'arrivée des troupes américaines, il est sorti en plein jour de sa cachette. Des photographies ont même été prises pendant ces sorties. Finalement il reste caché pendant 54 jours, moins ses deux semaines de semi liberté. Il est totalement libéré à l'arrivée des troupes américaines le . Il est alors fêté par la population gévezéenne et les nombreux réfugiés présents dans le bourg.

    Le lendemain , il se rend à Rennes pour prendre contact avec les autorités américaines. Dirigé aussitôt vers l'Angleterre, et sans pouvoir revenir à Gévezé, il rejoint les États-Unis où il est immédiatement démobilisé. Il va effectuer alors pendant 35 ans, une carrière de facteur à Marlin au Texas.

    Le , Angèle et Denis Morel, les boulangers de Gévezé, ainsi que de leurs enfants Denis et Jean, et leur fille Léone. Eux-mêmes accompagnés de leurs propres enfants, sont nommés citoyens d’honneur de la ville de Marlin et la semaine où ils viennent est appelée « Semaine Denis et Angèle Morel ».

    Leslie Fischer revient à Gévezé le , ainsi que le . Elle meurt en 1996. Le , en présence de sa veuve, un rond-point, portant le nom de Rond-point de la Libération-Leslie Fischer, est inauguré à Gévezé[52].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Gévezé appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Melesse, créé lors du redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, la commune appartenait aux cantons suivants : Rennes-Nord-Ouest (1801-1973 puis 1985-2015) et Rennes-III (1973-1985)

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Claudia Rouaux (PS), suppléante de François André décédé en cours de mandat. Sous la Troisième République, elle appartenait à la première circonscription de Rennes et de 1958 à 1986 à la 1re circonscription (Rennes-Nord).

    Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.

    Intercommunalité

    Depuis le , la commune appartient à Rennes Métropole (anciennement Rennes District). Par ailleurs, elle est membre du Syrenor (Syndicat de recherche et d'études du Nord-Ouest de Rennes), établissement public de coopération intercommunale créé en 1999, regroupant les communes de Clayes, La Chapelle-des-Fougeretz, Montgermont, Pacé, Parthenay-de-Bretagne, Saint-Gilles et Vezin-le-Coquet.

    Enfin, Gévezé fait partie du Pays de Rennes.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[53].

    Conseil municipal

    Les 29 sièges composant le conseil municipal ont été pourvus le lors du premier tour de scrutin. Actuellement, il est réparti comme suit :

    GroupeEffectifStatut
    « Agir ensemble pour Gévezé » (LR-DVD)29majorité

    Gévezé fait partie des communes de la métropole rennaise où aucune opposition n'est présente au conseil municipal.

    Liste des maires

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    17 mai 1945 26 mars 1965 Julien Lebreton    
    26 mars 1965 18 mars 1983 Léon Huchet (fils)   Mécanicien
    18 mars 1983 16 mars 2001 Jean Pinel   Directeur de société et ingénieur agricole
    16 mars 2001 15 mars 2008 Paul Cordonnier DVD Responsable commercial
    15 mars 2008 En cours
    (au 26 mai 2020)
    Jean-Claude Rouault[57] LR-DVD Retraité de la Gendarmerie
    Réélu en 2014 et 2020

    Jumelages

    Démographie

    En 2018, la commune de Gévezé comptait 5411 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 9291 7631 9541 8061 8941 9431 8201 8081 854
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9021 9301 9461 9952 0121 9391 9831 9391 796
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7301 7371 6891 5671 5901 5471 5211 4511 439
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 3431 3271 6501 9832 4342 7593 1903 9455 139
    2018 - - - - - - - -
    5 411--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee à partir de 2006[59].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    L’église Sainte-Justine.
    • Château de Beauvais, construit au XVIIe siècle à l’emplacement d’un manoir du XVe. Seul monument historique protégé de la commune, il a été inscrit par arrêtés du et du [60].
    • Église Sainte-Justine : elle comporte des éléments du XIe siècle et a été remaniée aux XVIe, XVIIe, XVIIIe, XIXe, XXe et XXIe siècles. Son imposant porche sud du XVIe siècle est en mauvais état. Dans la nef, on trouve d'amusantes sablières sculptées et sa curieuse dédicace. La sacristie date du XVIIIe siècle[61].
    • Manoir de la petite Gouzée, propriété de Gilles Carré, connétable de Rennes[réf. nécessaire].
    • Le Bas-Sévigné : le manoir de Sévigné, à 2 km 200 du bourg, sur le bord nord de la route de Romillé, possède des droits de Haute, Moyenne, Basse justice, qui s'exerce dans la Paroisse de Parthenay-de-Bretagne. Il appartient au XIIIe siècle, au seigneur de Sévigné dont il est à l'origine du nom[62]. En 1560, la terre de Sévigné était dans la possession de Joachim de Sévigné[63].
    Motte féodale de la motte Marcillé
    • La motte Marcillé : Motte féodale édifiée vers le XIIe siècle.

    Personnalités liées à la commune

    • La famille de La Bourdonnaye, dont le berceau est Trégomar, pris racine à Gévezé où Guillaume II de La Bourdonnaye, écuyer, né à Gévezé (1320-1385) est seigneur de Vaumarquer, de la Bourdonnaye, en Gévezé. La filiation est considérée comme établie depuis Guillaume II de La Bourdonnaye, écuyer. Il fut le père de Robin de La Bourdonnaye qui fit construire le château de La Bourdonnaye en la paroisse de Gévezé et qui fut marié à Jeanne de la Chapelle.
    • Jean-François Huchet, fils de Michel Huchet le premier maire de Gévezé, né à Gévezé le . Célèbre curé archiprêtre de la cathédrale de Saint-Malo où sa statue en marbre est érigée grandeur nature.

    Héraldique

    Blason
    D'azur aux six billettes d'argent ordonnées 3, 2 et 1, au chef du champ chargé de trois targes du second.
    Détails
    Blason de la famille de Lescu, comte de Beauvais en Gévezé.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Gévezé dans les arts

    Gévezé est cité dans le poème de Louis Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[64]. Dans son poème intitulé « les conscrits des cent villages », dans lequel les conscrits se désolent comme tous les autres conscrits, de quitter leurs villages, il écrit :

    Adieu La Faloise, Janzé
    Adieu Saint-Désert, Jeandelize
    Gerbépal, Braize, Juvelise,
    Fontaine-au-Pire et Gévezé.

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018, légale en 2021.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Feins Sa - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Gévezé et Feins », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Feins Sa - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Gévezé et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Gévezé », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Un Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) pour 43 communes, sur metropole.rennes.fr
    25. Bib. Nat. Lat. 55413, f° 289. Relevé par l’abbé Bossard dans son dictionnaire toponymique.
    26. F. F. de la Borderie. Tit. De Saint Melaine - 2 H 2. 150. Relevé par l’abbé Bossard dans son dictionnaire toponymique.
    27. F. F. de la Borderie. Tit. de Saint Melaine. Relevé par l’abbé Bossard dans son dictionnaire toponymique.
    28. Guillotin de Corson, Pouillé du Diocèse de Rennes.
    29. Carte sans auteur identifié.
    30. Guillaume de V(w)illelemus, F. F. de la BORDERIE. Tit. de Saint Melaine - 2 H 1 ,2. Relevé par l’abbé Bossard dans son dictionnaire toponymique.
    31. Decima de, (Recol. Sancti Petri Redonensis). Relevé par l’abbé Bossard dans son dictionnaire toponymique.
    32. Gauffridus, Piedevache de, nécrologue de Saint-Pierre de Rennes, in Infobretagne.com.
    33. In parrochia de, Bib. Nat. 22325, f° 26.
    34. ibid.
    35. Mort de pierre Bovel dans le Nécrologe Saint Pierre de Rennes, in Infobretagne.com.
    36. In parrochia de, ibid. - 2 H 2 - 150. Relevé par l’abbé Bossard dans son dictionnaire toponymique.
    37. Ibid. Relevé par l’abbé Bossard dans son dictionnaire toponymique.
    38. Ibid.
    39. Super gladis de, dom Morice, PR, i col. 1235.
    40. Sceau de Geffroy Piedevache en 1417. Recherches Amaury de la Pinsonnais.
    41. Rector de. Bib. Nat. Lat. 11818, f° 145. Relevé par l’abbé Bossard dans son dictionnaire toponymique.
    42. Archives paroissiales de Gévezé.
    43. Par Blaeu, cartographe de l’époque Louis XIII.
    44. Sur une carte ancienne du duché de Bretagne.
    45. D’après Pierre Billy, Origine des communes, Famiot Editeur.
    46. François Falc'hun, Les noms de lieux celtiques, Éditions Slatkine, 1982, p. 169.
    47. « Résultats concernant « Gévezé » », sur la base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le ).
    48. Jean-Yves Le Moing, « Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne », sur Gallica, Coop BREIZH (consulté le ).
    49. Noms de lieudits et de personnes à Rennes (35), Bèrtran Ôbrée et Mathieu Guitton, Chubri, p. 16.
    50. « Fiche descriptive de la ville de Gévezé », sur Geobreizh (consulté le ).
    51. A. Visset, CDHLAE.
    52. A. Visset, CDHLAE, Gévezé, (leblogducdhlae.canalblog.com).
    53. Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    54. Source Alain Visset
    55. Les élections des maires : arrondissement de Rennes, L'Ouest-Éclair du 11 décembre 1919, no 7269 (lire en ligne).
    56. A. Visset. CDHLAE Gévezé, .
    57. « Les maires élu du 1er tour », Dimanche Ouest-France, no 534, , p. 10-11 (ISSN 1285-7688).
    58. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    59. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    60. « Château de Beauvais », notice no PA00090582, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    61. « Église paroissiale Sainte-Justine », notice no IA00130822, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    62. Alexandre de Couffon de Kerdellech, La chevalerie de Bretagne, Tome II, V. Forest et E. Grimaud éditeurs, 1878.
    63. Dans un article publié dans le Bulletin de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, tome XVI, 1888, consacré aux Sévigné en Bretagne, F. Saulnier met les choses aux points au sujet du manoir du Bas-Sévigné et de ses propriétaires. Pendant sept siècles au moins, du XIe au XVIIIe siècle, la seigneurie à laquelle les Sévigné ont emprunté leur nom est restée en la possession des aînés de cette famille. On affirme qu'elle était située dans la paroisse de Gévezé, à quatre lieues de Rennes, c’est ce qui sur la foi du Dictionnaire de Bretagne d'Ogée, a été écrit dans la Biographie bretonne (tome II, p. 852). C'est une erreur de cet ouvrage, où se rencontrent les plus étranges confusions. L’erreur n'est pas probablement le fait d'Ogée ; le renseignement a été pris dans les anciennes reformations des fouages en Bretagne, où l'une des copies de la Bibliothèque Nationale écrit Sévigné en toutes lettres, au lieu de Sérigné, Mais cette seigneurie de Gévezé n’a jamais appartenu à la famille de Sévigné, ce qui n'empêche pas Ogée de les indiquer comme en ayant été possesseurs au XVe et au XVIe siècle. Cet article du Dictionnaire de Bretagne rapporte des faits historiques dont le château de Sévigné en Gévezé n'a jamais été le théâtre. Il y a eu, il est vrai, et il y a encore en Gévezé une terre de Sévigné dont les possesseurs avaient droit de haute, moyenne et basse justice à Parthenay, paroisse limitrophe. La terre et seigneurie du Bas-Sévigné, ou plus simplement de Sévigné, à laquelle vint se joindre plus tard le Haut-Sévigné, s'étendant sur Gévezé, Parthenay et d'autres paroisses, appartenait en 1427, d'après les anciennes reformations (Mss. cité, tome I, P 171), à Bertrand de Saint-Jean, et en 1513 à Pierre Brulon, seigneur de la Garouays et de Boisbriant. Olive Brùlon, dame de la Garouays, épousa avant 1573 Julien Pépin, sieur des Motais, commandant l’arrière-ban de l'évêché de Rennes, et lui apporta cette seigneurie, qui resta plus d'un siècle et demi dans la même famille. Claude Pépin et René Pépin, fils et petit-fils d'Olive Brulon, tous deux présidents aux requêtes du Parlement, portèrent le titre de seigneurs de Sévigné; un de leurs descendants, Joachim-Yincent Pépin, dernier du nom, mort à Rennes sans enfants, le i , se para même de celui de marquis de Sévigné. Cette terre passa ensuite par héritage ou retrait lignager, non aux Bourgneuf de Cucé, comme l'écrit à tort Ogée, ils étaient éteints dès 1660, mais aux Boisgelin : Renaud-Gabriel de Boisgelin, marquis de Cucé, descendant direct d'Olive Brûlon par Renée Pépin, sa grand'mère, en était possesseur en 1766. En 1793, la chanoinesse de Boisgelin de Cucé, fille de ce dernier, qui en était propriétaire, tomba sous le coup des lois révolutionnaires portées contre les émigrés. Ses biens furent vendus en détail, au profit de la nation, le 29 messidor an IV. Nous trouvons compris dans cette aliénation la métairie et la retenue de Sévigné, qui sont aujourd'hui, croyons-nous, la propriété de la famille Fénigan, le Haut-Sévigné et une autre métairie, le Marquisat de Sévigné, dont le nom s'explique difficilement, puisqu'on ne trouve aucune collation régulière du titre de marquis soit au profit des Pépin, soit à celui de leurs auteurs. Le mot Sévigné par son suffixe gné semble indiquer une origine gallo-romaine et venir du nom d'homme Sabinius. (Paul Baneat : Le Département d'Ille et Vilaine) ? L On y voyait un puits en granit appareillé, carré à l'extérieur et circulaire à l'intérieur. Un linteau de fenêtre en granit transformé en marche et chargé d’un écusson en base arrondie, soutenu par deux lions et accosté d'une fleur de lys et d’un motif cruciforme - et enfin un petit bénitier en granit, sculpté de trois arcatures trilobées et provenant de l'ancienne chapelle. Pour conclure : cette terre n’a jamais appartenu comme son nom peut le faire supposer à la famille de la célèbre Marquise de Sévigné qui tire son nom d'une terre, située sur la commune de Cesson (actuellement Cesson-Sévigné, près de Rennes). Et de même il n'y a jamais eut de château en cet endroit, mais un manoir, qui ne connu aucune bataille, ni destruction de ses fortifications ! (Alain Visset, CDHLAE, Gévezé, ).
    64. Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375

    Annexes

    Bibliographie

    • Abbé Julien Pierre Maréchal et successeurs, Livre de paroisse, 5 volumes; Archives Dép. d'I et V. Visible sur C.D. Rom.
    • Charles-Tanguy Le Roux, Y. Lecerf, Découverte d'anneaux-disques à Gévezé, Annales de Bretagne, no 78, 1, 1971, p. 13–23.
    • Martial Labarre, L'Hermitage et Gévezé, deux chefs-lieux de canton pendant la Révolution, Rennes, 2001, (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 792).
    • Alain Visset, L'église de Gévezé des gallo-romains au XXe siècle, H.A. Éditions 1992.
    • Alain Visset, Histoire de la seigneurie de Champagné en Gévezé, H.A. Éditions Gévezé - 1989
    • Collectif - Gévezé et son passé. Lecture et Loisirs. 1986
    • Alain Visset, Dans les événements de en Ille et Vilaine - Gévezé, Édition Melesse à travers les âges. 1993.
    • Alain Visset, Histoire de la seigneurie de la Bourdonnaye - Dans Bulletin municipal de Gévezé no 29 à 32 - de à
    • Archives : Visset - Ancien Club d'Archéologie et d'Histoire de Gévezé auquel a succédé le Centre de Documentation des Historiens Locaux de Gévezé.

    Article connexe

    Liens externes

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