Freetown (République de Sierra Leone)

Freetown (en français, « la ville libre ») est la capitale et la plus grande ville de Sierra Leone. La ville portuaire est située au nord du pays, dans la Western Area Urban District. En 2004, sa population était d'environ 1 070 200 habitants. La ville est le centre économique, financier et culturel de Sierra Leone.

Ne doit pas être confondu avec Libreville.

Pour les articles homonymes, voir Freetown (homonymie).

Freetown

Panorama de Freetown
Administration
Pays Sierra Leone
Région Zone de l'Ouest
District Western Area Urban District (en)
Maire
Mandat
Yvonne Aki-Sawyerr
2018-
Démographie
Gentilé Freetonien[1]
Population 1 070 200 hab.
Densité 2 998 hab./km2
Géographie
Coordonnées 8° 29′ 04″ nord, 13° 14′ 04″ ouest
Altitude 26 m
Superficie 35 700 ha = 357 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Sierra Leone
Freetown
    Freetown vu par le satellite Spot

    Histoire

    Freetown en 1856
    Freetown Court

    Les premières personnes qui ont commencé à construire la ville furent d'anciens esclaves libérés par des abolitionnistes britanniques en 1787[2]. En 1792, la ville est officiellement fondée par d'anciens esclaves de Nouvelle-Écosse en Amérique du Nord britannique[3]. Le Obai (roi) Naimbanna II du Royaume Koya lutta activement contre l'esclavage. En 1791, le Obai favorisa le retour d'afro-descendants affranchis en leur offrant du travail et des terres.

    De 1808 à 1874, la ville est la capitale de l'Afrique occidentale britannique.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, le port a servi de base navale militaire pour les Britanniques.

    La ville a été le théâtre de violents combats de rue dans les années 1990, lors de la guerre civile sierra-léonaise.

    Économie

    L'économie de la ville tourne largement autour de son port, occupant une partie de l'estuaire de la rivière de Sierra Leone dans l'un des plus grands ports en eau profonde naturel du monde. Le Queen Elizabeth II Quay (le quai de la Reine Elizabeth II) est capable de recevoir des navires de très grosses capacités et gère les principales exportations de Sierra Leone.

    L'industrie locale tourne autour de l'exportation de poissons, de riz et de cigarettes, du raffinage du pétrole et de la taille de diamants.

    La ville abrite une cimenterie du groupe allemand HeidelbergCement.

    La plupart des plus grandes entreprises du pays localisent leur siège social à Freetown ainsi que la majorité des sociétés internationales.

    Culture

    La ville abrite le Musée national de Sierra Leone et le Musée national des chemins de fer de Sierra Leone.

    Lieux de culte

    Parmi les lieux de culte, il y a principalement des mosquées musulmanes [4]. Il y a aussi des églises et des temples chrétiens : Archidiocèse de Freetown (Église catholique), United Methodist Church in Sierra Leone (Conseil méthodiste mondial), Baptist Convention of Sierra Leone (Alliance baptiste mondiale), Assemblées de Dieu.

    Éducation supérieure

    Fourah Bay College

    C'est dans cette ville que se trouve l'Université de Fourah Bay.

    Jumelages

    La ville est jumelée avec Kingston-upon-Hull au Royaume-Uni.

    Personnalités nées à Freetown

    Notes et références

    1. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/no_106_janv-mars_2009_cle446315.pdf
    2. Roman Adrian Cybriwsky, Capital Cities around the World: An Encyclopedia of Geography, History, and Culture, ABC-CLIO, USA, 2013, p. 109
    3. Britannica, Freetown, britannica.com, USA, consulté le 24 juin 2019
    4. Britannica, Sierra-Leone, britannica.com, USA, consulté le 28 juillet 2019

    Voir aussi

    Bibliographie

    • (en) Michael Banton, West African city: a study of tribal life in Freetown, International African Institute, Oxford University Press, 1957, 228 p.
    • Odile Goerg, Pouvoir colonial, municipalités et espaces urbains : Conakry-Freetown des années 1880 à 1914, L'Harmattan, Paris, 1997, 2 vol., 719-535 p.
    • Sylvie Kandé, Terres, urbanisme et architecture créoles en Sierra Leone : XVIIIe – XIXe siècles, Paris, L'Harmattan, 1998, 253 p.
    • (en) Arthur T. Porter, Creoledom : a study of the development of Freetown society, Oxford University Press, Londres, 1963, 151 p.

    Liens externes

    • Portail de Sierra Leone
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.