Frankenthal

Frankenthal (Franckendhal en français) est une ville allemande et un arrondissement historique aujourd'hui inexistant, située dans le Land de Rhénanie-Palatinat, en Allemagne à mi-chemin entre les villes de Worms et de Ludwigshafen. Frankenthal appartient à la Région métropolitaine Rhin-Neckar.

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Frankenthal
Frankenthal (Pfalz), Franckendal

L'hôtel de ville.

Héraldique
Administration
Pays Allemagne
Land Rhénanie-Palatinat
Arrondissement
(Landkreis)
Frankenthal (ville-arrondissement)
Bourgmestre
(Bürgermeister)
Martin Hebich (CDU)
2016-2023
Code postal 67227
Code communal
(Gemeindeschlüssel)
07 3 11 000
Indicatif téléphonique 06233
Immatriculation FT
Démographie
Population 48 561 hab. ()
Densité 1 110 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 19′ nord, 8° 13′ est
Altitude 96 m
Superficie 4 376 ha = 43,76 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Rhénanie-Palatinat
Frankenthal
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Frankenthal
Liens
Site web www.frankenthal.de

    Frankenthal
    Administration
    Pays Allemagne
    Géographie
    Localisation

      Histoire

      Appartenances historiques

      Palatinat du Rhin 1085-1797
      République cisrhénane (Mont-Tonnerre) 1797-1802
       République française (Mont-Tonnerre) 1802-1804
      Empire français (Mont-Tonnerre) 1804-1813
      Royaume de Bavière 1815-1918
      République de Weimar 1918-1933
       Reich allemand 1933-1945
      Allemagne occupée 1945-1949
      Allemagne 1949-présent

      Frankenthal a été mentionnée dès 772. En 1119 un monastère Augustin y est construit, dont les ruines (connues, sous le nom de Erkenbertruine) se dressent encore aujourd'hui dans le centre-ville.

      Dans la seconde moitié du XVIe siècle, des réfugiés des Pays-Bas, persécutés pour leurs croyances religieuses, se sont installés à Frankenthal. Ils ont, par leur travail, apporté la prospérité économique de la ville. Certains d'entre eux étaient des tisseurs de tapis, des bijoutiers et des artistes grâce auxquels la Frankenthaler Malerschule ("l'école de Frankenthal de la peinture», dont font partie Gillis van Coninxloo et Anton Mirou) a acquis une certaine notoriété. En 1577, la commune a été élevée au rang de ville par le comte Jean Casimir du Palatinat.

      Siège de 1621

      En 1600, Frankenthal est transformée en forteresse. En 1621, elle est assiégée par les Espagnols pendant la guerre de Trente Ans, puis successivement occupée par les troupes des parties adverses. Le commerce et l'industrie sont détruits et la ville n'est reconstruite qu'en 1682.

      La ville est prise en 1688 par Vauban[1]. En 1689, la ville est brûlée par les troupes françaises dans la Guerre de la Ligue d'Augsbourg (sac du Palatinat).

      Toutefois, en 1750, en vertu de la règle de l'électeur (Kurfürst) Charles-Théodore, Frankenthal est officialisée en tant que centre de l'industrie. De nombreuses usines sont ouvertes et des mûriers sont plantés pour la production de soie. En 1755, la célèbre manufacture de porcelaine de Frankenthal est ouverte, elle produit jusqu'en 1800.

      En 1797, la ville passe sous occupation française pendant les guerres de la Révolution française. Elle est intégrée au royaume de Bavière en 1816.

      Les débuts de l'industrialisation moderne commencent en 1859.

      En 1938, la synagogue, construite en 1884, est brûlée au cours de la Nuit de Cristal.

      En 1943, lors d'un bombardement, le centre-ville est presque complètement détruit. En 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, ses industries en ruines, elle est occupée d'abord par les Américains, puis par les Français.

      Depuis 1946, Frankenthal fait partie du Land de Rhénanie-Palatinat. Aujourd'hui, la ville est, à nouveau, le site de certaines moyennes industries.

      Villes jumelées

      Villes associées et partenaires

      Personnalités natives de la ville

      Notes et références

      1. Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant (préf. Jean Nouvel), Vauban - L’intelligence du territoire, Paris, Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, , 175 p. (ISBN 2-35039-028-4), p. 167

      Liens externes

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