François Vachot

François Vachot, né le à Tulle (Tulle), mort le à Paris, est un général de brigade de la Révolution française.

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François Vachot

Naissance
Tulle (Tulle)
Décès  28 ans)
Paris
Origine France
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 17851796

États de service

Il entre en service le , comme soldat au régiment de Vintimille, et il est congédié le .

En 1791, il devient garde national dans le bataillon Saint-Séverin à Paris, et le , il est nommé sous-lieutenant au 19e régiment de chasseurs à cheval. Le , il est affecté au 13e régiment de chasseurs à cheval avec le grade de lieutenant, et le 9 août suivant, il devient aide de camp du général Sepher à l’armée des côtes de Cherbourg.

Le , il est nommé adjudant-général chef de bataillon provisoire par les représentants en mission Garnier de Saintes et Le Carpentier, nomination approuvée le suivant. Il se signale lors de la défense de Granville contre les chouans le , et il est élevé au grade d’adjudant-général chef de brigade le . Il est blessé d’une balle à la cuisse le 12 décembre suivant dans une escarmouche au Mans.

Il est promu général de brigade le . Le il commande les troupes dirigées contre les Chouans ; il écrit le , au Comité de salut public de Segré : « J'ai exterminé et presque entièrement détruit les Chouans qui ravageaient les districts de Broons, Saint-Méen, Montfort, Châteaubourg, Vitré, La Guerche, etc. Je m'occupe actuellement des districts de Laval, Craon, Segré, Châteaubriant et vais marcher sur Domfront. Jusqu'à présent, toutes mes opérations ont réussi »[1]. Le il se trouve au Combat du bois de la Renardière. Le , il est relevé de son commandement, et le 15 septembre suivant il est envoyé à l’armée d’Italie. En , il commande la place de Nice, et le , il obtient un congé pour cause de maladie.

Le , il n’est pas inclus dans la réorganisation des états-majors, et il prend part à la répression des royalistes le . Il est rappelé au service actif le suivant, à l’armée de l’Intérieur. Accusé d’être pro-babouviste, il est arrêté le , puis il est accusé d’idées jacobines, avant d’être mis en congé de réforme le .

Il meurt le , à Paris.

Références

  1. A. Rebière, Notes sur les généraux Vachot : François Vachot, "Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze", 1899, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k453869s/f68.image.r=Ch%C3%A2teaubourg

Sources

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