François Parra
François Parra, né le à Belley (Ain), mort le au même endroit, est un général de brigade de la Révolution française.
François Parra | |
Naissance | Belley |
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Décès | (à 87 ans) Belley (Ain) |
Origine | Français |
Allégeance | Royaume de France Royaume de France République française |
Arme | Infanterie |
Grade | Général de brigade |
Années de service | 1756 – 1800 |
Conflits | Guerres de la Révolution |
Distinctions | Ordre royal et militaire de Saint-Louis |
Biographie
Il s'engage au régiment de Lyonnais le , avec le rang de simple soldat. Il sert dans le Hanovre entre 1757 et 1762 lors de la guerre de Sept Ans. Lors de cette campagne, il est promu sergent le , et blessé au siège de Cassel d'octobre et .
Il est placé comme porte-drapeau le et promu lieutenant le . Il est ensuite affecté au régiment de Maine (lequel deviendra le 28e régiment d’infanterie de ligne en 1791) avec le rang de sous-lieutenant le , à la création de cette unité. Il prend le rang de lieutenant en second le , puis premier lieutenant le , et lieutenant de la compagnie de chasseurs le . Il est fait chevalier de l'ordre de Saint-Louis le , et il est élevé au grade de capitaine provisoire le .
Son grade de capitaine au 28e régiment d’infanterie de ligne est confirmé le , cette unité est attaché à l'armée d'Italie. Il participe à l'attaque de Gilette du , et est promu général de brigade le suivant. Il est affecté au siège de Toulon à la fin de ce même mois et retourne à l'armée d'Italie le . Il devient commandant de la place de Nice le de cette même année.
Il devient commandant de la 1re brigade de la 8e division du général Casabianca le , puis est placé comme commandant de la place d'Antibes le , puis de celle d'Avignon, tout en restant attaché à son unité d'origine. Il est employé à la 8e division militaire en 1797, il est rappelé à l'armée d'Italie le de cette année-là.
Il reçoit l'ordre de quitter ses fonctions à la suite d'une dénonciation de l’administration centrale des Alpes-Maritimes pour des faits remontant à l'époque de la réaction thermidorienne le , il est admis au traitement de réforme et obtint une retraite de quatre mille francs.
Il meurt le à Belley.
Décorations
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (1788).
Autres informations
Il existe une Montée François Parra à Arbignieu dans l'Ain, il subsiste dans cette commune une maison dans laquelle il résida.
Sources
Bibliographie
- Georges Six, Dictionnaire Biographique des Généraux & Amiraux Français de la Revolution et de l'Empire (1792-1814), Paris, réédition 2003.
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