François Chicoyneau (1702-1740)

François Chicoyneau, né à Montpellier le et mort dans la même ville le , est un médecin et botaniste français.

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Biographie

François Chicoyneau naît à Montpellier en 1702[1]. Il est fils du médecin François Chicoyneau et de sa première épouse Catherine Fournier[2].

Son père est son premier maître. Puis son grand-père maternel Pierre Chirac lui enseigne à Paris les principes de la médecine. Du Verney et Winslow lui apprennent l’anatomie et Vaillant la botanique. Doué, il progresse vite.

Il remplit avec succès sa fonction d’intendant du jardin des plantes de Montpellier, le plus ancien du royaume[3], qu'il renouvelle entièrement et en peu de temps. Passionné de botanique, il possède en ce domaine des connaissances étendues.

Il occupe, comme cinquième membre de sa famille, la charge de professeur et chancelier de la Faculté de médecine de Montpellier. Il enseigne au cours public d’anatomie.

Membre de l’Académie de Montpellier, il produit deux mémoires : l'un sur l’Irritabilité des étamines de certaines plantes, l'autre sur les Mouvements particuliers que présentent les fleurs des chicoracées. Il s'y montre observateur exact et écrivain élégant.

À la demande de son père, il occupe également la charge de conseiller à la cour des aides. De ce fait, il pratique le droit avec aisance, bien qu'avec moins de goût que pour la médecine.

En 1736, il épouse Marie Rouzier de St Esteve, fille d'un conseiller à la cour des comptes, aides et finances de Montpellier[4].

Il meurt à Montpellier en 1740, âgé de 38 ans[5]. Pour lui succéder, Louis XV choisit son fils, âgé de deux ans[6].

Sources

  • Joseph-François Michaud, Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne ou, Histoire, par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes, vol. 8, Paris, Michaud frères, 1854, p. 136-7.
  • François-Xavier de Feller, Dictionnaire historique, t. 2, Ausbourg, Mathieu Rieger fils, 1782, p. 293.

Références

  1. Montpellier (Hérault). Archives communales. Paroisse Saint-Pierre. Acte baptistaire du 6 juin 1702. Folio 32. « L'an que Dessus (= 1702) et le sixième du sus(dit) mois de juin a esté baptisé François fils legitime et naturel de monsieur françois chicoyneau con(seill)er en la souveraine cour des comtes aydes et finances de montpelier chancelier et iuge de l'université en medecine de lad(ite) ville, et de Dame catherine fournier, age de cinq jours, le parrein a esté françois (patronyme omis) et la marreine marie Bedosse de cette ville presens qui ont signé avec nous les S(ieu)rs fournier procureur et le S(ieu)r Bringaud bedau du college en medecine ». Signé Chicoyneau, Reboul vicaire, Brigaud, Fournier.
  2. Fille de Jacques Fournier, bourgeois de Montpellier, et de Marguerite Sanche. Inhumée le 12 novembre 1704 en l'église de l'Observance - paroisse Saint-Pierre de Montpellier. Le couple s'est marié le 5 février 1695 en la paroisse Notre-Dame de Montpellier.
  3. Il a été fondé par Henri IV.
  4. Montpellier (Hérault). Archives communales. Paroisse Notre-Dame des Tables. Acte de mariage du 25 septembre 1736. Folio 8. L'épouse est fille de Jean Rouzier, seigneur de Souvignargues, St Étienne d'Escatte et autres lieux, conseiller du roi en la cour des comptes, aides et finances de Montpellier, et de Marie Jougla de Lauziere.
  5. Montpellier (Hérault). Archives communales. Paroisse Notre-Dame des Tables. Acte de sépulture du 22 juin 1740. « L'an et jour que dessus (= 22 juin 1740) Monsieur francois Chicoyneau conseiller du Roy et chancelier en survivence de l'université de Medecine de Montpellier decedé le jour d'hier âgé de trente huit ans a ete enseveli aux Cordeliers presents M. J. B. Trissot p(rê)tre et Joseph Millon clerc signes avec Nous ». Signé De Saint Bonnet Curé, Millon, Trissot p(rê)tre.
  6. Jean-François Chicoyneau, né le 18 août 1738, baptisé le 20 en l'église Saint-Pierre de Montpellier. Décédé en 1758.
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