François-Étienne Damas

François-Étienne de Damas, né le à Paris, où il est mort le , est un général français de la Révolution et de l’Empire.

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François-Étienne de Damas

François-Étienne Damas (gravure de 1818).

Naissance
Paris
Décès  64 ans)
Paris
Origine Royaume de France
Arme Infanterie
Grade Général de division
Années de service 17891828
Distinctions Grand officier de la Légion d'honneur
Hommages Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile, 26e colonne.
Famille Famille de Damas

États de service

Damas se destinait à l'architecture. Le , il est garde national, et sert au camp sous Paris en 1792. Ses connaissances en mathématiques le font choisir comme aide-de-camp par le général du génie Meusnier, lorsque celui-ci vient prendre son commandement à Paris. Il le suit à l'armée du Rhin commandée par Custine. Il est dans Mayence assiégée en 1793 et se trouve près de son général lorsque celui-ci est blessé mortellement en traversant le Main à Cassel.

Nommé adjudant-général chef d'état-major de Kléber, puis général de brigade le , il se distingue au passage du Rhin, où il enlève à la baïonnette une position des Autrichiens et a la jambe traversée par une balle, au moment où selon l'expression de Jourdan, il montrait à l'armée le chemin de la victoire.

Depuis il continue à figurer avec éclat dans toutes les rencontres où il se trouve. Durant la campagne d'Égypte, à l'assaut d'Alexandrie, à la prise de Rosette, au combat de Chebreiss, à la bataille des Pyramides, au combat de Ghemélié. Il prend part à la destruction du camp des Mameluks devant El-Arichet, et est atteint de la peste à Jaffa. Nommé général de division le , il commande une partie de la haute-Égypte après la mort de Kléber.

Après la bataille imprudemment livrée par Menou, le général de Damas est mal traité dans les rapports envoyés à Paris et disgracié par Napoléon Bonaparte, il quitte le service et on le laisse cinq ans sans emploi. Il est compromis dans le procès de Jean Victor Marie Moreau, et rendu à la liberté par l'intercession de Joachim Murat. Celui-ci, devenu grand-duc de Berg, l'emploie comme secrétaire d'État et commandant militaire (1806). Il fait la campagne de Russie, se distingue au passage de la Bérézina. Il reste général de division de la 1re Division à Mayence jusqu'à la rétrocession de la forteresse de Mayence aux Alliés en mai 1814. Puis revient dans le duché de Berg, et rentre en France en 1815 avec le titre d'inspecteur général d'infanterie. Il est nommé par le roi colonel d'armes, commandant la garde royale de Paris (depuis gendarmerie royale), inspecteur général d'infanterie pendant les Cent-Jours, et conserve ces fonctions de 1816 à sa mort.

Son nom est inscrit en 1836, pilier sud de l'Arc de Triomphe, sur la 26e colonne.

Il est inhumé au cimetière du Montparnasse (1re section)[1].

Voir aussi

Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile

Iconographie

  • Portrait en miniature par J. Guérin, Salon de 1826. Ce portrait fut prêté par le commandant Damas en 1938 pour l'exposition Bonaparte en Égypte, no 257 du catalogue.

Source

Liens externes

Notes et références

  1. « Paris Cimetières, guide aux sépultures des personnages célèbres », sur wikimedia (consulté le ), p. 203
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