Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen

Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen (en allemand : Friedrich Ludwig Fürst zu Hohenlohe-Ingelfingen) ( - ), général prussien, est le fils aîné du prince Jean Frédéric de Hohenlohe-Ingelfingen (1715-1796).

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Biographie

Il commence sa carrière militaire contre les Prussiens pendant les dernières années de la guerre de Sept Ans. En 1768, il intègre l'armée prussienne avec le grade de commandant, compte tenu de son rang de prince. En 1775 il devient lieutenant-colonel. En 1778 il participe à la guerre de succession de Bavière et dans le même temps est fait colonel. Peu avant la mort de Frédéric le Grand il est promu au rang de général. Pendant quelques années le prince Frédéric-Louis est chef de garnison à Breslau, jusqu'à ce qu'en 1791 il soit nommé gouverneur de Berlin. En 1794 il est chef de corps dans l'armée prussienne sur le Rhin et se distingue considérablement dans nombre d'engagements, en particulier dans la bataille de Kaiserslautern le 20 septembre mais manque d'être capturé le 2 fructidor an IV () lors de la bataille de Sulzbach.

Le vaincu d'Iéna

Il est alors l'officier le plus populaire de l'armée prussienne. Blücher a écrit de lui qu'il est un chef dont l'armée prussienne pouvait être fière[réf. nécessaire].

En août 1806, le prince transfère la capitale de ses états d'Ingelfingen à Ohringen puis, refusant la mediatisation de sa principauté, abdiqua en faveur de son fils ainé, Auguste. Peu après, la principauté est intégrée au nouveau Royaume de Wurtemberg. En 1811, le prince Auguste épouse très diplomatiquement une nièce du roi de Wurtemberg.

Sur le plan militaire, général d'infanterie, il commande l'aile gauche des forces prussiennes s'opposant à Napoléon. Il a, sous ses ordres, le prince Louis-Ferdinand de Prusse, les généraux Tauenzien et von Grawert ainsi que l'ensemble du contingent saxon. Des conflits éclatent bientôt entre Hohenlohe et le commandant en chef, le duc de Brunswick ; les armées sont menées sans résultats efficaces, et finalement l'armée de Hohenlohe est quasiment détruite par Napoléon à la bataille d'Iéna.

Le prince fait preuve de son courage au cours de la bataille, et parvient à rassembler une partie de son corps d'armée près d'Erfurt. Il se rend avec le reste de son armée à Prenzlau le , une quinzaine de jours après Iéna et trois semaines après le commencement des hostilités.

Après deux ans passés en tant que prisonnier de guerre en France, Hohenlohe se retire dans ses domaines où il s'éteint en 1818.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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