Editis

Editis est la holding[1] d'un groupe d'édition français constitué en 2004, racheté en 2018[2] par Vivendi.

Editis
Repères historiques
Création
Dates clés 2004 : rachat par Wendel
2008 : rachat par Planeta
2018 : rachat par Vivendi
Fiche d’identité
Forme juridique SASU[1]
Statut groupe d'édition
Slogan « Editer est une invention permanente »
Siège social Paris (France)
Dirigée par Michèle Benbunan[1]
Langues de publication français
Diffuseurs Interforum
Société mère Vivendi
Filiales Le Robert, CLE International, La Découverte, Éditions Perrin, Presses de la Renaissance, Bordas, Nathan, Éditions Gründ
Site web Editis.com
Données financières
Chiffre d'affaires environ 900 millions d'€ (2018)[réf. nécessaire]
Résultat net 1 567 200 € (2017)[réf. nécessaire]
Environnement sectoriel
Principaux concurrents Humensis, Hachette Livre, Groupe Madrigall, La Martinière

Il s'agit d'une partie de l'ancien Vivendi Universal Publishing, partagé lors de la vente de celui-ci par Vivendi Universal à Lagardère SCA.

Le groupe compte 2 600 salariés et plus de quarante marques d’édition, pour un chiffre d'affaires annuel de 750 millions d'euros en 2017, ce qui le place au deuxième rang des groupes d'édition français, derrière Hachette Livre[3] et devant le groupe Madrigall.

Histoire

Havas SA

L'histoire du groupe éditorial et de diffusion Editis, remonte à la formation du groupe Havas, privatisé en 1987 sous le nom d'Havas SA, qui réussit en moins de dix années à se réorganiser en six pôles d'activités : audiovisuel (dont Canal+), conseil en communication, information et édition, médias de proximité, voyages et loisirs, multimédia. En 1997, Havas SA absorbe CEP Communication qui possède le groupe de la Cité (Larousse, Nathan, Bordas, Dalloz, Dunod, CLE International, Retz, Hemma, Plon-Perrin, Presses de la Cité, Solar, Belfond, Pocket, 10/18, Fleuve éditions, Robert Laffont, Julliard, Seghers…) ainsi que de nombreux périodiques, et participe ou organise des salons et activités multimédia. La puissance du groupe est telle qu'elle dépasse un temps Hachette.

Vivendi

En 1998, Havas SA devient une filiale à 100 % de Vivendi. Les acquisitions se multiplient : le groupe Quotidien santé, Doyma (Espagne), Anaya (Espagne), le groupe OVP Vidal, Cendant Software (États-Unis), le groupe L’Étudiant, Barbour Index (GB), Aique (Argentine), le groupe MediMedia, Atica et Scipione (Brésil), ainsi que plusieurs sociétés américaines dans la santé. En 2000, la création de Vivendi Universal entraîne le changement de nom d'Havas qui devient Vivendi Universal Publishing (VUP), entité dans laquelle est présente également l'activité jeux vidéo (Vivendi Universal Games).

Lagardère SCA

Le , Vivendi procède à la cession de ses activités d'édition : la filiale Vivendi Universal Publishing (sauf le pôle Vivendi Universal Games) passe donc sous le contrôle de Lagardère SCA, sous réserve de l'approbation de la Commission européenne. Le , la Commission européenne autorise la conservation par Lagardère d'une partie seulement des actifs éditoriaux de l'ex-VUP. Lagardère conserve les éditions Larousse, Dalloz, Dunod, Armand Colin, Sedes, Nathan-Université, le groupe Anaya et le centre de distribution d’Ivry (rue Rigaud). Les 60 % restant des actifs éditoriaux sont remis sur le marché ; le groupe, qui prend alors le nom d’Editis, se recentre sur l’édition francophone.

Wendel Investissement

Le , Wendel Investissement fait l'acquisition de 100 % d'Editis. Le , Editis rachète Le Cherche midi, opération confirmée le 1er juin. Le , Editis rachète les éditions First, puis, le , les Éditions XO, le et le , le Groupe De Boeck et les Éditions Gründ. Enfin, le , Editis fait l'acquisition de Paraschool, société spécialisée dans la formation professionnelle et le soutien scolaire en ligne.

Planeta

En avril 2008, la holding éditoriale espagnole Grupo Planeta rachète à Wendel le groupe Editis. Cependant, en septembre 2010, la Cour européenne de justice invalide la décision du par laquelle la Commission européenne validait le rachat de 60 % des actifs de VUP par Wendel Investissement. Conséquemment, en , Editis choisit de céder les Éditions De Boeck à Ergon Capital[4][source insuffisante]. En , Editis acquiert les éditions Tana, puis en , les éditions Sonatine.

En , Editis annonce son souhait de racheter au groupe La Martinière son pôle de distribution composé de Volumen et Loglibris. Cette acquisition est validée par les autorités françaises de la concurrence[5].

Vivendi

En , le groupe Vivendi annonce l'acquisition d'Editis[2] auprès de Grupo Planeta, alors en difficultés sur ce secteur géographique, pour 900 millions d'euros[6]. En , l'Autorité de la concurrence ayant autorisé ce rachat[7], Vivendi finalise l'opération en acquérant la totalité du capital d’Editis[8].

Fin , Editis signe un accord avec les éditions Jungle afin de renforcer sa position dans la bande dessinée et le roman graphique, deux secteurs absents de l'entreprise ; ce partenariat se traduit par une prise de participation de 30 % d’Editis dans le capital de Jungle[9].

Sociétés du groupe

En 2012, le groupe Editis[10] compte plus de 40 marques d'édition, dans trois pôles principaux : littérature, éducation et ouvrages de référence.

Littérature

Le pôle littérature est composé de plusieurs groupes dont Edi8, Place des éditeurs, Groupe Robert Laffont et Univers Poche.

Éducation

Ouvrages de référence

Notes et références

Lien externe


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