Faux-Fresnay

Faux-Fresnay est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Faux et Fresnay.

Faux-Fresnay

Église Saint-Pierre-Saint-Paul de Faux-Fresnay.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Épernay
Intercommunalité Communauté de communes du Sud Marnais
Maire
Mandat
Patrice Jacquet
2020-2026
Code postal 51230
Code commune 51243
Démographie
Population
municipale
314 hab. (2018 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 38′ 45″ nord, 3° 56′ 32″ est
Superficie 27,26 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Sézanne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vertus-Plaine Champenoise
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Faux-Fresnay
Géolocalisation sur la carte : Marne
Faux-Fresnay
Géolocalisation sur la carte : France
Faux-Fresnay
Géolocalisation sur la carte : France
Faux-Fresnay

    Géographie

    Toponymie

    Le toponyme fay[1]. est issu du latin fagus, le hêtre commun.

    Urbanisme

    Typologie

    Faux-Fresnay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sézanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,8 %), forêts (6,8 %), zones urbanisées (2,9 %), prairies (0,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Au XVIe siècle, le village s'appelait Fouge et Fresnay[9]. Les premières occupations celtes se sont concentrées autour de la source des Couchis et de la fontaine Galluche dans les Noues (prairies inondables, du gaulois Snauda). Fresnay était le hameau du village Faux. Au fil du temps, le « hameau » est devenu plus important que le « village ». Autrefois, la rivière Salon, sujette à de fortes crues, comptait trois moulins : le Moulin Brûlé (vers Courcemain) construit en 1225 et détruit en 1753 ; le Moulin à Foulon dont le lieu-dit subsiste ; et le Moulin Grenet (à Faux), construit vers 1610. Comme dans beaucoup de communes avoisinantes, la bonneterie occupait à Faux-Fresnay une place importante jusqu'au XIXe siècle.

    Un premier château fut édifié à Faux sur une motte féodale à l'entrée des marais. Remplacé par un château plus moderne (actuelle ferme de la Cense) construit par Pierre de Sommeyevre, il fut à son tour abandonné pour celui de Fresnay (actuelle ferme de Tortépée). La Guerre de Cent Ans ainsi que les guerres de Religions furent désastreuses pour le village ; les maisons de la Petite Rue (Fresnay) furent incendiées et la Ferme du Bordet détruite. Particularité pour l'époque, le village comptait déjà en 1459 une salle de classe, installée sous le porche de l'église. Une mairie école fut construite en 1840 à égale distance de Faux et de Fresnay au milieu des champs. La mairie fut transférée en 1892 dans un nouveau bâtiment, construit en face de la route.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1995 mai 2020 Gilles Jacquet[10],[11] UMP[12] puis DVD  
    mai 2020[13] En cours
    (au 2 décembre 2020)
    Patrice Jacquet   Vice-président de la CC du Pays du Sud Marnais (2020 → )

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].

    En 2018, la commune comptait 314 habitants[Note 3], en diminution de 10,03 % par rapport à 2013 (Marne : −0,45 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    525582613560585683700702689
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    675684690703670670664672631
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    602590564507513517487443448
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    439410388351355319345348346
    2017 2018 - - - - - - -
    318314-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    d'azur à la roue de moulin d'or mouvant d'une champagne ondée d'argent, surmontée d'un fer de lance du même, chapé aussi d'or chargé, à dextre, d'une branche de hêtre de sinople posée en barre et, à senestre, d'une branche de frêne du même posée en bande, au chef d'azur chargé d'une étoile adextrée de deux clefs passées en sautoir et senestrée d'un massacre de cerf, le tout aussi d'or.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Pierre-Saint-Paul.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Stéphane Gendron, L'origine des noms de lieux en France, éd. Erance, 2008, 2e éd. p 215.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Archives départementales de la Marne, BMS 1566-1739 2E272/1 p 41
    10. Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, [xls], consulté le 22 décembre 2008
    11. « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
    12. Annuaire des mairies de la Marne, EIP/ Les Editions Céline, coll. « Annuaire des mairies de France », 2006-2007 (ISBN 9782352581512), p. 84.
    13. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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