Famille de Cosnac

La famille de Cosnac est une famille subsistante de la noblesse française, originaire du Limousin, dont la filiation prouvée remonte à Guillaume, chevalier, seigneur de Cosnac, qui se croisa en 1223 contre les Albigeois[1].

Famille de Cosnac

Armes

Blasonnement D'argent semé de molettes de sable, au lion de même armé, lampassé et couronné de gueules brochant sur le tout.
Devise « Neque auro neque argento, sed honore »
Allégeance Royaume de France
Fonctions militaires Un chevalier croisé en 1191
Mestre de camp d'infanterie
Fonctions ecclésiastiques Cardinal de Comminges
Archevêque d'Aix
Archevêque de Sens
Evêque de Lombez
Evêque de Saint-Bertrand-de-Comminges
Evêque de Tulle
Evêque de Valence et de Die
Evêque de Meaux
Evêque d'Auxerre
Récompenses civiles Palmes académiques
Mérite Agricole
Récompenses militaires Ordre du Saint-Esprit
Ordre de Saint-Louis
Ordre de Saint-Lazare
Légion d'honneur
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour Honneurs de la Cour en 1782 et 1783

Cette famille fait partie des familles françaises subsistantes les plus anciennes. Elle fut maintenue noble en 1667[2] et a adhéré à l'ANF le .

Histoire

La famille de Cosnac tient son nom de la terre de Cosnac près de Brive-la-Gaillarde et est considéré comme l'une des plus illustres familles du Bas-Limousin[3].

Tout au long de son histoire, la famille de Cosnac a donné de nombreux dignitaires à l'Église ce qui faisait dire à Saint-Simon : « dans cette famille on est évêque de père en fils ». Parmi ses religieux les plus illustres on compte sept évêques, deux archevêques et un cardinal.

En 1190, Elie de Cosnac se croisa d'après un acte d'emprunt, souscrit en 1191 à Saint-Jean d'Acre. Le nom et les armes de ce chevalier ont été inscrits aux Salles des Croisades du Château de Versailles[3].

En 1352, Bertrand, nonce du pape Clément VI, participe en tant que trésorier de l'église à la construction du Palais des Papes à Avignon.

En 1530, Louis, en tant que premier écuyer de la reine et gentilhomme de François Ier, accompagne à Madrid le vicomte de Turenne (François de la Tour) pour signer le contrat de mariage entre François Ier et la sœur de Charles Quint, Eléonore.

Le titre de Marquis fut attribué à Armand de Cosnac, mestre de camp d'infanterie du régiment de Cosnac, en 1657[3].

La famille de Cosnac fut admise aux honneurs de la Cour en 1782 et 1783.

Origines

Sans pouvoir établir un lien on trouve en 924 un Immon de Cosnac et Itiburge, sa femme, qui firent donation au monastère de Tulle d'une vigne située à Donzenac et d'une ferme nommée Chazlada dans la paroisse de Naves[4].

Dans les manuscrits de Chérin, le généalogiste Berthier écrit dans son rapport pour les honneurs de la cour : « Elle a pour auteur certain Marcel de Cosnac qui était mort avant le milieu du XIe siècle (…) Mais la filiation est littéralement prouvée depuis Guillaume de Cosnac (…) qui vivait vers 1200. »[3].

Ainsi, la filiation prouvée de cette famille remonte à 1223[1] avec Guillaume, chevalier, seigneur de Cosnac, qui se croisa à cette date contre les Albigeois. Il fut le père de Hugues de Cosnac, chevalier, marié à Pétronille d'Ornhac et qui testa en 1282.

Illustrations familiales

Religieux

Militaires

  • Elie de Cosnac, chevalier croisé en 1191.
  • Guillaume de Cosnac, seigneur de Cosnac, chevalier croisé en 1223.
  • Armand de Cosnac (1622-1692), marquis de Cosnac, mestre de camp d'infanterie du régiment de Cosnac.

Autres

  • Gabriel-Jules de Cosnac (1819-1893), écrivain et conseiller général de la Corrèze, premier auteur des Mémoires du marquis de Sourches sur la règne de Louis XIV[5].

Armes, Titre

Blasonnement : D'argent semé de molettes de sable, au lion de même armé, lampassé et couronné de gueules brochants sur le tout.

Devise : « Neque auro neque argento, sed honore. »

Titre: Marquis, 1657.

Principales alliances

Les principales alliances de la famille de Cosnac sont : d'Ornhac, de Molceaux (1323), de Born (1369), de Beynac, de Ginel (1423), de Noailles (1452), de Lastour (1482), de Saint-Michel de Banières (1550), du Plat (1547), de Reilhac (1577), de Juyé (1582), de Beaupoil de Saint-Aulaire (1608), de Talleyrand (1618), d'Espeyrac (1624), de Boussac (1654), Gaubert (1656), de la Jugie-Faucon (1691), Texier (1697), de Bomet (1757), d'Ussel, de Geoffre de Chabrignac (1746), de Lostanges Saint-Aulaire (1751), de Darna1 de Negelles (1768), Guillaume de Chavaudon (1783), etc.

Références

  1. Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome III, page 61.
  2. E. de Séréville et F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 324.
  3. Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, volume XII, 1913, page 6 à 10.
  4. P. Louis Lainé, Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, volume VIII, 1843, page 18.
  5. Mémoires du marquis de Sourches sur la règne de Louis XIV par le comte de Cosnac et Arthur Bertrand (1882) : en format texte (avec quelques erreurs) ou en pdf.

Sources et bibliographie

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