Association d'entraide de la noblesse française

L’Association d'entraide de la noblesse française (ANF) est une association française créée en 1932, régie par la loi de 1901, dont l'objet principal est l’entraide matérielle ou morale envers ses membres.

Pour les articles homonymes, voir ANF.

L'adhésion est réservée aux personnes qu'elle reconnait comme issues de la noblesse française selon des critères qu'elle s'est donnés dans ses statuts et qui sont mis en œuvre par une commission des preuves.

Création

L'ANF a été créée en 1932 par un groupe de descendants de familles nobles qui, attendant un train à Paris et s'apercevant que leur porteur de bagages était lui aussi descendant d'une famille noble, eurent l'idée de créer une association qui viendrait en aide aux nobles dans le besoin[1],[2],[3],[4].

L'association est fondée autour de Guy Courtin de Neufbourg (1888-1986)[5],[6], Olivier Costa de Beauregard, Henri Dugon, Olivier de Sugny[7], Jacques de Marsay, et Guy de Valous[8]. Une réunion préparatoire a lieu le 12 mars 1931 pour lancer la première assemblée générale le 13 mars 1932 à Paris[8]. Régis Valette dans Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle écrit : « On peut se demander pourquoi la noblesse française a attendu plus de soixante ans pour s'organiser avec la fondation de l'A.N.F. en 1932, mettant ainsi un certain ordre dans un domaine où n'importe qui peut prendre n'importe quel qualificatif nobiliaire. La réponse est peut-être d'ordre politique dans la mesure où la fausse noblesse se croyait obligée d'être plus royaliste que le roi, à une époque où la vraie noblesse militait alors majoritairement pour la monarchie, c'est-à-dire principalement avant la guerre de 1914-1918 »[9].

Aux termes de ses statuts, son objet social est d'« apporter une aide matérielle et morale à ses membres »[10].

Dans Anciennes et nouvelles aristocraties de 1880 à nos jours, il est précisé que la création de cette association visait à créer un « lieu de mémoire nobiliaire », mais aussi à faire « œuvre de justice » (pour préserver l'identité des familles authentiquement nobles) et « œuvre sociale » (aider les familles en difficulté)[8]. L'idée originelle aurait émergé en région lyonnaise et plus précisément en Forez[8].

Utilité publique

L'ANF a été reconnue d'utilité publique[11],[12],[8] par le général de Gaulle[13] par le décret du 29 juillet 1967 (Journal officiel du 3 août), sous l'influence d'Antoine de Lévis-Mirepoix[14]. Étant d'utilité publique, l'ANF doit répondre à l'intérêt général. Or, par sa visée limitée à la défense de quelques milliers de membres, ce caractère « général » et donc sa capacité à émettre des reçus fiscaux est contesté par le Ministère de l'Économie et des Finances qui a lancé une procédure fiscale en 2015[14].

Activités

Depuis sa constitution en 1932 l'association a notamment pour but de venir en aide aux membres en difficulté[15]. L'ANF collecte par exemple des vêtements qui constituent un vestiaire aidant les membres à se vêtir[16],[17], verse des bourses aux étudiants dans le besoin[18], et assiste les membres en situation de perte d'autonomie et les chômeurs qui le demandent[19].

L'historien Éric Mension-Rigau indique « Son objectif est double : assurer le maintien et le respect des lois, règles et usages définissant la noblesse, dont la protection est d'autant plus nécessaire qu'elle n'a plus, en France, de statut légal, et encourager l'esprit d'entraide et de générosité en faveur des familles en difficulté, notamment par l'aide aux personnes âgées, ou l'octroi de bourses d'études pour les plus jeunes »[20].

L'ANF procède à des recherches historiques afin d'étudier les demandes d'admission qui lui sont adressées par les familles qui souhaitent la rejoindre[21], et participe plus généralement à des travaux historiques publiés dans son bulletin trimestriel ou par des auteurs indépendants[22],[23]. Les locaux de l'association abritent une bibliothèque composée essentiellement d'ouvrages historiques et généalogiques. Les dossiers d'admission validés sont régulièrement versés aux Archives nationales[20],[24], les candidatures inabouties étant conservées sans être rendues publiques[20].

L'ANF décerne un prix destiné à récompenser les recherches historiques sur la noblesse française, le « prix de l'ANF »[25],[26],[27],[28]. Elle encourage également la création d'entreprise par un prix annuel[20],[29].

L'association met l'accent sur les valeurs familiales[30] et milite pour le respect du droit patronymique en relayant auprès de ses membres les demandes de changement de nom jugées « suspectes »[31].

L’ANF organise des rencontres, des visites[32], conférences[33],[34], séances de jeux, pièces de théâtre, bals[35],[36],[37] et réunions diverses, à Paris et dans le reste de la France.

Organisation

Des commissions structurent la vie de l'association, telle la commission Jeunes (Jeunes de la Noblesse Française, présidée depuis 2018 par Marie Frotier de La Messelière)[38] qui propose des activités ludiques et théâtrales, des services aux personnes âgées et d'assistance aux personnes handicapées dans le cadre du groupe Escapade. Il y a également un groupe appelé Le Club qui propose des activités diverses. Il existe aussi Le club des jeunes familles[réf. nécessaire].

Présidents

Depuis la création de l'ANF, les présidents suivants se sont succédé[39] :

Critères d'admission

L'article 3 des statuts de l’ANF précise : « Tout candidat doit être de noblesse française, majeur ou émancipé, et justifier sa filiation naturelle et légitime jusqu'à celui de ses auteurs en ligne directe et masculine pour lequel il produira un acte officiel récognitif de noblesse régulière française, acquise et transmissible. Les familles des pays annexés depuis 1789 produiront les pièces requises dans leur pays d'origine. »[15]. L'ANF ne prend en compte que les actes récognitifs émis au profit de personnes résidant à l'époque sur le territoire français actuel.

Les critères qu'impose l'ANF pour être admis en son sein sont : une descendance naturelle (sans adoption), légitime (dans le cadre du mariage) et masculine (par les hommes) d'un aïeul ayant eu le statut légal de noble quand la noblesse était encore légalement reconnue en France, c'est-à-dire jusqu'en 1870 selon cette association.

L'ANF admet ainsi les familles issues de la noblesse d'Ancien Régime et celles du XIXe siècle (les familles qui ont été titrées durant le Ier Empire ou le Second Empire et les familles qui ont été anoblies ou confirmées nobles durant la Restauration ou la Monarchie de Juillet)[15],[40]. Sur la base de ces critères, une commission étudie les candidatures présentées. Environ 80 % des demandes annuelles sont acceptées, rapporte Jacques de Saulieu[41].

L'ANF stipule également qu'« À défaut d’autre document disponible, il peut être considéré comme acte récognitif, selon la déclaration du 16 janvier 1714, précisée par l’arrêt du Conseil du 12 février 1715 et la déclaration du 7 octobre 1717, le fait qu’en 1789 et au moins depuis la déclaration du Roi du 8 février 1661, marquant le début de la Grande Recherche de noblesse, l’ancêtre du candidat, son père et ses aïeux aient porté les qualifications réservées à la noblesse sans jouir d’un office anoblissant ou d’une charge de commensal donnant droit au titre d’écuyer. Il y aura lieu, dans ce cas, de produire : – la convocation ou la comparution dans l’ordre de la noblesse (ou le défaut donné), lors des Assemblées électorales des députés aux États généraux de 1789 ; – les actes paroissiaux ou les contrats notariés prouvant que le comparant ou le convoqué, ses père et aïeux depuis 1661, ont porté les qualifications réservées à la noblesse. Trois actes qualifiés, dont un filiatif, devront être fournis par degré. L’arrêt du Conseil d’État servant de règlement du 15 mai 1703 et notamment son article IV, a définitivement établi ces qualifications: chevalier et écuyer dans tout le royaume, noble dans les provinces de Flandres, Hainaut, Artois, Franche-Comté, Lyonnais, Bresse, Bugey, Dauphiné,Provence, Languedoc et Roussillon et dans l’étendue des Parlements de Toulouse, Bordeaux et Pau ; noble homme en Normandie seulement. »

L'ANF, bien qu'association non-confessionnelle, pose pour principe que l'appartenance à l'une des deux églises chrétiennes occidentales (catholique et protestante) est constitutive de l'identité nobiliaire et exige le mariage religieux catholique ou protestant des candidats à l'adhésion et de leurs parents[20].

Pour l'ANF, « La possession d’un titre, surtout à l’heure actuelle, n’est pas synonyme de noblesse »[42]. Selon son règlement intérieur « L’ANF ne se prononce que sur la qualité nobiliaire de ses membres, qu’ils portent ou non un titre. Le titre sous lequel ils sont enregistrés ne préjuge pas du droit qu’ils peuvent avoir ou ne pas avoir de porter le titre dont ils se prévalent, au regard des règlements administratifs »[42].

Statistiques

En 2019, sur quelque 3 200 familles nobles subsistantes en France, représentant plus de 100 000 personnes (contre environ 12 000 familles en 1789)[43],[44], un peu plus de 2 400 familles ont été admises, dont près de 200 se sont éteintes entretemps[45],[46]. Les familles admises ne comportent pas en permanence de membres inscrits à l'Association, et seules environ 1 500 familles en moyenne sont représentées par les plus de 6 000 membres de l'association.

Observations de divers historiens de la noblesse française

Des historiens de la noblesse française ont fait diverses observations liées aux critères d'admission au sein de l'ANF et/ou émis des positions différentes sur des questions de droit nobiliaire.

Philippe du Puy de Clinchamps écrit que les décharges du droit de franc-fief après 1579 et le vote avec la noblesse lors de l'élection des députés aux États généraux de 1789 ne sont pas des preuves de noblesse[47]. Il écrit qu'avant 1950, 300 familles avaient été reçues sur la seule preuve de leur vote avec l'ordre de la noblesse en 1789[48]. Il ajoute que s'apercevant de cela l'association essaya d'adapter à ces dossiers la possession centenaire de qualifications de noblesse[48]. Or ne prouvent la noblesse que les actes où le roi reconnaissait comme noble un suppliant[49] et que seuls les actes délivrés au nom du roi pouvaient faire preuve d'état[50]. Cet auteur écrit également que les familles descendants d'un chevalier de l'Empire, après avoir été acceptées, furent refusées jusqu'en 1998, puis à partir de cette date à nouveau admises mais uniquement pour les chevaliers nommés entre le mois de mars 1808 et le mois de mars 1810[48].

Benoît Defauconpret écrit que « seuls les arrêts de maintenue de noblesse délivrés par les commissaires de la recherche, les intendants, les cours souveraines, le conseil d'État » étaient des actes « confirmatifs, c'est-à-dire confirmant officiellement la noblesse d'une famille »[51].

Alain Texier, dans son ouvrage Qu'est-ce que la noblesse ?, a consacré quelques pages à l'Association d'entraide de la noblesse française, où il fait un certain nombre d'observations sur les conditions d'admission au sein de cette association[52]. Parmi celles-ci il fait observer que pour lui il y a une différence entre « noblesse acquise et transmissible » et « noblesse héréditaire »[52] et il écrit : « L'A.N.F. a refusé d'inscrire des familles de noblesse non héréditaire au XVIIIe siècle mais qui possédaient bien la noblesse acquise et transmissible »[52]. Il écrit également qu'il ne lui « paraît pas possible de raisonner comme si les chartes de 1814 et 1830 n'avaient pas rétabli les dernières familles anoblies par charge dans le titre d'écuyer »[52]. Il écrit aussi que les descendants de familles issues du comtat Venaissin et d'Avignon ne peuvent être reconnues nobles en France car ces territoires ont été annexés par la France le 14 septembre 1791, or la noblesse avait été abolie le 23 juin 1790 et aucun texte par la suite n'a conféré à ces familles la noblesse française[52]. Sur la noblesse d'Empire il écrit notamment ceci : « (...) l'Empire n'a pas abrogé la loi abolitive [loi d'abolition de la noblesse] du 23 juin 1790 »[53] et il indique qu'au XIXe siècle seule la Restauration a accordé la noblesse et ceci sous la forme d'un ordre fictif[54].

Dans la revue L'Intermédiaire des chercheurs et curieux nous pouvons y lire également des observations faites sur la politique d'admission de cette association (titulaires de charges anoblissantes en 1790, arrêts de décharge fiscale, titrés d'Empire)[55].

À ces informations s'ajoute un autre non consensus relatif à la date de la fin de l'existence légale et juridique de la noblesse, pour des auteurs c'est en 1848[56], pour d'autres c'est en 1870.

L'ensemble de ces remarques démontrent l'absence d'un consensus sur le droit nobiliaire français et en conséquence sur le nombre de familles françaises qui peuvent être considérées comme nobles.

Membres notoires

Plusieurs personnalités sont membres de l'ANF dont :

Place de l'ANF dans la société française contemporaine

L'ANF « est juridiquement une association non de nobles, ceux-ci n'ayant plus d'existence légale, mais de citoyens qui ont la singularité de descendre d'aïeux nobles au temps où la noblesse existait, selon une certaine règle de filiation définie alors par le droit en vigueur »[20].

L'ANF précise qu'il existe « trois paradoxes concernant la situation pour le moins originale de la noblesse en France », le premier étant que « la noblesse n’a plus d’existence légale en France, mais que le législateur reconnaît l’existence des titres de noblesse, en vertu d’un principe fondamental du droit français qui prévoit qu’un texte non abrogé est toujours en vigueur », le second est lié à un « extraordinaire renouveau des études nobiliaires », et le troisième qui voit le « nombre de nobles [...] s’accroissant tandis que le nombre de familles nobles tend à diminuer »[61].

La République française reconnaît toujours les titres de noblesse qu'elle considère comme un accessoire honorifique du nom pour leur titulaire[62]. Leur reconnaissance est faite par décret du Garde des Sceaux sur rapport de la Direction des Affaires civiles et du Sceau (cette reconnaissance est purement formelle et n'est pas une reconnaissance de noblesse ; elle a pour utilité de permettre au titulaire d’un titre nobiliaire de faire légalement usage de celui-ci dans les actes officiels)[63].

La sociologue Monique Pinçon-Charlot écrit : « Faire partie de cette association, c’est le nec plus ultra. Ce sont exclusivement des nobles qui se cooptent avec l'objectif de s’entraider. Il s’agit d’une classe sociale qui est mobilisée pour la défense de ses intérêts. Cela passe par cette sociabilité mondaine »[64],[65].

Au sein de la société française contemporaine l'ANF n'est pas la seule association revendiquant l'adhésion de personnes qu'elle considère comme appartenant à la noblesse française subsistante.

En Europe

Les locaux de l'ANF sont le siège de la CILANE.

Publications

Quelques publications éditées ou soutenues par l'ANF :

  • Bulletin de l'ANF, trimestriel envoyé aux membres de l'association et aux abonnés depuis 1933[66], publication initialement intitulée "Bulletin de l'Association de la noblesse française"[66] puis, à partir de 1938, "Bulletin de l'Association d'entraide de la noblesse française"[67] (publication interrompue entre avril 1940 et janvier 1946)[67] ;
  • collectif, Recueil des personnes ayant fait leurs preuves de noblesse devant les assemblées générales de l'Association d'entraide de la noblesse française, 1950-1979 (7 tomes) ;
  • collectif, Réflexions sur un bicentenaire, 180 pages[68] ;
  • Olivier de Sugny, Histoire de l'ANF, 1992, 134 pages ;
  • collectif, La noblesse et le catholicisme social de la Restauration à la 1ère Guerre mondiale, 1992 ;
  • collectif, Mémorial de la noblesse française dans les combats contre l'envahisseur 1939-1945, Paris, 1994. 261 pages, illustrées de reproductions photographiques noir et blanc ;
  • collectif, L'association de famille ou Comment préserver un patrimoine familial, 1997[69] ;
  • Jean de Bodinat, Jean Amable de Saulieu de la Chomonerie, Jean de Vaulchier, Armorial de l'ANF, Editions du Gui, 2004 (ISBN 978-2951741737) ;
  • Alexandra Morel, La protection des titres et des noms en droit nobiliaire français, 2005, 938 pages ;
  • en collaboration avec l'historien Éric Mension-Rigau, professeur d'Histoire contemporaine (Paris IV Sorbonne), Le livre des soixante quinze ans de l'association de la noblesse française (2 tomes - 776 pages) 2008.

Bibliographie

  • Comte de La Houlette, L'A.N.F. ? une farce ! ou Vers la fondation de l'Association d'entraide de l'aristocratie française, ou A.A.F., Paris, éditions les Dossiers de l'histoire, 1972[70] ;
  • Dominique de La Barre de Raillicourt, Origine des faux titres portés à l'A. N. F.: Association de la noblesse française , essai. Suivi d'une étude critique sur l'A. N. F. et l'affaire Nobilis, Collection "Les encyclopédies Labarre de Raillicourt", 1971 - 170 pages ;
  • Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Éditions Robert Laffont, Paris, 2007 ; 410 p. ; 24 cm (ISBN 978-2-221-10875-8), ouvrage basé en partie sur les admissions à l'ANF ;
  • La revue L'Intermédiaire des chercheurs et curieux (ICC) est proche de l'ANF ;
  • Philippe du Puy de Clinchamps, La Noblesse, 1re édition, 1959 publiée dans la collection Que sais-je ? ; 5e édition mise à jour par Patrice du Puy de Clinchamps et éditée par l'ICC, 1996, 120 p. (ISBN 2-908003-05-8) ;
  • Alain Texier, Qu’est-ce que la noblesse ? : Histoire et droit, Paris, Tallandier, , 601 p. (ISBN 978-2-235-01780-0, notice BnF no FRBNF36632130, SUDOC 001377175) ;
  • Éric Mension-Rigau, Singulière noblesse : l'héritage nobiliaire dans la culture française contemporaine (qui consacre ses pages 43 à 68 à l'ANF).

Notes et références

  1. (en) « What's a Poor French Noble to Do Without a King to Call His Own? », sur https://www.wsj.com.
  2. BBC - Why France's aristocracy hasn't gone away - Octobre 2016 "According to the story, the ANF, was founded in the 1930s after two French nobles realised that the porter who was carrying their luggage at a Paris station was one of their own. They resolved to create and manage a fund to help distressed nobility - a function the ANF carries on to this day.".
  3. La revue française de généalogie no 230 - juin/juillet 2017 page 19.
  4. French Morning - L’interdiction du ketchup ou l’expression du chauvinisme français par Lisa Beaujour - 11 octobre 2011 "Max Colchester narre la naissance de l’ANF : en 1932, des nobles attendant un train à Paris s’aperçoivent soudain que celui qui portait leurs bagages était un noble comme eux. “Ils étaient choqués” commente le comte de Raffin, ce qu’on peut aisément comprendre. L’ANF était donc née.".
  5. Sur l'histoire de la famille Courtin de Neufbourg voir Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 12, pages 187 à 189 Courtin de Neufbourg.
  6. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, année 2002, page 69.
  7. Claude Latta, "Le comte Olivier de Sugny (1904-2006)", Village de Forez, no 103, avril 2006 - voir page 2.
  8. Anciennes et nouvelles aristocraties de 1880 à nos jours, sous la direction de Didier Lancien et Monique de Saint-Martin, éditions de la Maison des sciences de l'homme, pages 231 à 236.
  9. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, 2002, page 14.
  10. https://francearchives.fr/findingaid/bf52c98ff19b7b1feb3db4f7340337ed65034873.
  11. Journal Officiel de la République française du 03/08/1967, texte 7755.
  12. Voir par exemple Listes des établissements reconnus d'utilité publique page 40. Ce texte n'étant que partiellement consultable, cliquer sur la loupe à gauche pour consulter l'extrait correspondant à l'ANF.
  13. Éric Chiarada, L'Entourage du général de Gaulle de juin 1958 à avril 1969, Publibook, 2001, p. 783.
  14. « Quand de Gaulle faisait discrètement allégeance à la noblesse française », sur lexpress.fr, .
  15. Statuts de l'ANF.
  16. Braderie de l'ANF.
  17. Haut de gamme : l'art de vivre à la française aux éditions Flamarions :"Aux vraiment fauchées, l'Association d'entraide de la noblesse française prêtera des robes" (cliquer sur la loupe à gauche pour consulter l'extrait).
  18. Courrier international : "Elle [...] paie les frais de scolarité de jeunes aristocrates prometteurs".
  19. "La noblesse française et les affaires" : "Une association a justement été créée pour venir en aide aux familles issues de la noblesse les plus démunies, en attribuant des bourses d’études, en aidant à la recherche d’emploi ou en intervenant dans certains cas de chômage, accident ou autre".
  20. Éric Mension-Rigau, "Singulière noblesse : l'héritage nobiliaire dans la culture française contemporaine", p. 44-45.
  21. Voir par exemple La généalogie : histoire et pratique aux éditions Larousse (cliquer sur la loupe à gauche pour consulter les extraits).
  22. Par exemple Guillaume de Morant, « Recherchez les titres et armoiries du Premier Empire sur le site des Archives Nationales », la Revue française de Généalogie, publié le 17 Juin 2011 sur le site de la revue : ".../... Mieux même, un index de recherche a été établi par quatre bénévoles de l'Association d'Entraide de la Noblesse Française (ANF) .../...".
  23. André Lewin ancien ambassadeur, premier vice-président de l'Académie diplomatique internationale membre de l'Académie des sciences d'Outre-mer, « Grandeur, tradition et servitude : Noblesse de la diplomatie, diplomatie de la noblesse ? », sur le site GEOSCOPIES - Admi.net "A ceux que cette approche intéresse, nous recommandons les travaux de l'Association d'entraide de la noblesse française (...)".
  24. Archives nationales : exemple de versement.
  25. Bulletin de la Société d'étude du XVIIe siècle.
  26. Mention de ce prix dans "Madame de Staël" de Ghislain de DIESBACH.
  27. Mention de ce prix dans "Nouveau savoir-vivre" de Ghislain de DIESBACH.
  28. Abbé Edgeworth de Firmont : correspondance, récits, lettres inédites notice d'un ouvrage ayant remporté ce prix.
  29. "La noblesse française et les affaires" : "Cette association, qui recense également les familles nobles de France, a par ailleurs lancé cette année la première édition de son Prix Entreprendre, forte du constat qu’aujourd’hui, appartenir ou avoir appartenu au monde du travail est la réalité de la plupart des nobles, comme l’indique le Président de l’association, le Duc d’Uzès, sur son site Internet.".
  30. Histoire de la politesse de 1789 à nos jours11 août 2011 de Frédéric Rouvillois.
  31. Le Figaro : "L'Association d'entraide de la noblesse française (ANF) est en effet très pointilleuse. Elle publie dans son bulletin trimestriel toutes les demandes «suspectes» et les transmet systématiquement à ses adhérents. Ces derniers font ensuite part de leur éventuelle opposition aux changements de noms aux services du Garde des Sceaux.".
  32. L’Association d’entraide de la Noblesse Française ou le retour du racialisme aristocratique : "Enfin l’association est aussi un lieu de sociabilité très riche du simple fait de toutes les manifestations que ses membres organisent".
  33. "Adopte un noble".
  34. L'Espace de la noblesse, Monique de Saint Martin, Éditions Métailié.
  35. "Votre bal" "L’Ordre de Malte organise chaque année au mois de mai en partenariat avec l’Association d’entraide de la Noblesse Française le Bal Renaissance, au Grand Hôtel Intercontinental de Paris.".
  36. Noblesse et royauté - Le duc de Vendôme au Bal Renaissance à Paris.
  37. Lyon people 12/10/2007.
  38. Gens de noblesse aujourd'hui - éditions Flammarion.
  39. « https://www.anf.asso.fr/fr/l-association/historique-43 »
  40. Slate : "L’Association d’entraide de la noblesse française certifie aussi l’appartenance à l’aristocratie et traite une centaine de dossiers par an pour «vérifier» les lignages".
  41. Le Courrier Picard : "[L'ANF] impose sa propre enquête aux postulants. « 150 familles nous sollicitent chaque année pour leur inscription à l’association », détaille Jacques de Saulieu. « 80 % des demandes sont validées. » Les preuves sont soigneusement vérifiées, car « des escrocs ou des faussaires essaient de nous avoir »".
  42. « Titre un signe de noblesse », sur Site web de l'ANF (consulté le ).
  43. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, 2007, pages 9 et 18-19
  44. Sociologie de la bourgeoisie - 22 septembre 2016 de Michel PINÇON et Monique PINÇON-CHARLOT.
  45. Table des familles de l'ANF.
  46. Guichet du savoir.
  47. Philippe du Puy de Clinchamps, La noblesse, collection Que sais-je ?, numéro 830, PUF, 1959, page 45.
  48. Charondas, Un juge d'armes au Jockey-Club, ICC, 2000, sans pagination.
  49. Philippe du Puy de Clinchamps, La noblesse, collection Que sais-je ?, PUF, n°830, 1959, page 43.
  50. Philippe du Puy de Clinchamps, La noblesse, collection Que sais-je ?, PUF, n°830, 1959, page 45.
  51. Benoît Defauconpret, Les preuves de noblesse au XVIIIe siècle, ICC, 1999, page 37.
  52. Alain Texier, Qu'est-ce que la noblesse ?, éditions Tallandier, 1995, pages 144 à 147.
  53. Alain Texier, Qu'est-ce que la noblesse ?, éditions Tallandier, 1995, page 103.
  54. Alain Texier, Qu'est-ce que la noblesse ?, éditions Tallandier, 1995, page 116.
  55. ICC, septembre 2005, page 927.
  56. Éric Mension-Rigau, Enquête sur la noblesse, la permanence aristocratique, éditions Perrin, 2019, pages 11 et 69.
  57. Maïa Drouard, « Le patrimoine pour tous : la contribution des aristocrates d'extrême droite au maintien de l'idéologie des « belles demeures » », Agone, vol. 2, no 54, , p. 27-44 (DOI 10.3917/agone.054.0027).
  58. A la tête de Fimalac, un franc-tireur qui pèse 1 milliard d'euros, Le Monde].
  59. Europe 1 - Louis Petiet, un nouveau Tapie ? "Aristocrate aux multiples fonctions .../... Autre signe distinctif, il est (…) membre de l'Association d'entraide de la noblesse française.".
  60. Capital : "Un drôle d’oiseau, ce Petiet. Baron de son état – il préside l’Association d’entraide de la noblesse française – et élu UMP au conseil général de l’Eure, ce Zorro de l’industrie s’est fait une spécialité de racheter des PME mal en point, sans lien entre elles ".
  61. « Identité nobiliaire dans la France du XXIe siècle », sur Site web de l'ANF (consulté le ).
  62. Yvaine Buffelan-Lanore, Virginie Larribau-Terneyre, Droit civil : Introduction Biens Personnes Famille, Sirey, (lire en ligne), p. LXXIX.
  63. Marc Guillaume, le Sceau de France titre nobiliaire et changement de nom.
  64. France Inter.
  65. France TV Info, partie 6 "Entretenir son réseau" dans le portrait de l'homme d'affaires Marc Ladreit de Lacharrière.
  66. data.bnf.fr.
  67. data.bnf.fr.
  68. Bibliothèque de l'école des chartes Année 1991 Volume 149 Numéro 1 p. 196.
  69. Mentionné par Archives privées.
  70. Mentionné dans La Librairie française: catalogue général des ouvrages.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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