Famille de Cahouët

La famille de Cahouët est une famille subsistante de la noblesse française, originaire du Saumurois puis établie en Normandie à la fin du XVIIIe siècle. Elle a été admise à l'ANF en 1979.

de Cahouët

Armes de la famille : de Cahouët

Blasonnement D'azur au sautoir dentelé d'or, accompagné de quatre besants de même, au chef d'or, chargé d'un chevron de gueules renversé.
Pays ou province d’origine  Anjou
Demeures château de Monceaux à Contrières, château de Villers-en-Arthies
Charges Préfet, Maire
Fonctions militaires Officiers

Histoire

Origine

Le nom de « Cahouët » aurait pour origine un sobriquet se référant à un animal, le chat-huant (chouette hulotte). La famille de Cahouët appartenait au début du XVIIIe siècle à la haute-bourgeoisie commerciale de Saumur. Ainsi on peut remonter la filiation de cette famille avec certitude jusqu'à Marc-Louis Cahouët, négociant et échevin à Saumur.

Noblesse

Claude Gaspard Cahouët, officier au régiment de Bourgogne, demanda en 1788 des lettres patentes de confirmation de noblesse produisant à l'appui de prétendues lettres d’anoblissement qui auraient été accordées à son aïeul en 1559. Le généalogiste Louis Nicolas Hyacinthe Chérin, émit alors un avis très défavorable dans son rapport considérant que ces lettres avaient tous les caractères de la fausseté[1]. En 1809, Alexandre de Cahouët est fait chevalier héréditaire de l'Empire français (noblesse d'Empire). Il sera ensuite anobli par lettres patentes de Louis XVIII en 1817[2].

Personnalités

  • Pierre Louis René Cahouët, frère de Marc Louis Cahouët, échevin de Saumur, et de Claude Gaspard Cahouët, officier au régiment de Bourgogne. Il fut avocat au Parlement de Paris puis devint premier commis des bureaux de la guerre et trésorier-général de la Maison du Roi. Il ajoute "de Villers" à son patronyme en achetant la terre et le château du même nom. Sa femme, Victoire Cahouët de Villers, est une intrigante à l'origine de plusieurs escroqueries et manigances qui vont conduire à un scandale connu sous le nom d'Affaire Cahouët, auquel le nom de la reine Marie-Antoinette va être mêlé.
  • Alexandre de Cahouët, né à Saumur en 1750, inspecteur général des ponts et chaussés, chevalier(1809) puis officier(1814) de la Légion d'Honneur. Fait chevalier héréditaire de l'Empire en 1809 puis anobli par Louis XVIII à la Restauration.
  • Jean-François de Cahouët, né à Omonville-la-Rogue en 1782, militaire, préfet, et homme politique de la Manche. À la sortie de l'école Polytechnique, il choisit l'artillerie et se distingue à Dantzig puis à Friedland où il est fait chevalier de la Légion d'Honneur des mains de l'Empereur. Il devient ensuite auditeur du conseil d'État, puis préfet de la Haute-Loire (1809) ; il est alors le plus jeune préfet de l'Empire. Préfet des Vosges durant les Cent-Jours, il est élu conseiller général de la Manche en 1820, et sera nommé préfet du Pas-de-Calais (1830), puis préfet d'Ille-et-Vilaine (1836).
  • Ernest Hippolyte de Cahouët, né en 1820, maire de Contrières[3].
  • Léon de Cahouët, né en 1893, général de Brigade, officier de la Légion d'Honneur.

Alliances

Les principales alliances de la famille de Cahouët sont : Savatier, Mesnildot de Tourville, Louvel de Contrières , Poussin de Bourgneuf, Marcotte de Sainte-Marie, du Boisbaudry, de Chardin d'Anterroches, Nicolazo de Barmon, Tournouër.

Armoiries

Anobli en 1817 par Louis XVIII, Alexandre de Cahouët obtint en même temps le règlement de ses armoiries. Ce règlement attribue à cette famille le blason des Cahouët de Marolles et de Beauvais qui a occupé un rang distingué en Orléanais au XVIIe & XVIIIe siècle. Bien que la famille de Cahouët a semblé revendiquer une origine commune avec cette famille de l'Orléanais, cela n'a jamais été démontré[4].

La famille de Cahouët porte : «D'azur au sautoir dentelé d'or, accompagné de quatre besants de même, au chef d'or, chargé d'un chevron de gueules renversé»[5].

Notes et références

  1. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle., t. VIII. Bus-Cas, (lire en ligne)
  2. Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830., t. 2, 1901-1906 (lire en ligne)
  3. « Contrières — Wikimanche », sur www.wikimanche.fr (consulté le )
  4. Gustave (1863-1923) Auteur du texte Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. VIII. Bus-Cas. - 1909 / par C. d'E.-A. [Chaix d'Est-Ange], 1903-1929 (lire en ligne)
  5. « Armorial Noblesse Empire », sur www.heraldique-blasons-armoiries.com (consulté le )

Sources et bibliographie

  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 8, pages 83 à 84
  • Édouard de Magny, Nobiliaire de Normandie, éd. Auguste Aubry(1862), page 248
  • Albert Révérend, Armorial du premier empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier(1894), page 169-170
  • Henri Gourdon de Genouillac, Dictionnaire des anoblissements 1270-1868, page 94
  • Antoine Bachelin-Deflorenne, État présent de la noblesse française(1886), page 591-592
  • Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration(1902), page 4-5
  • Jean Savant, Les préfets de Napoléon, éd. Hachette, 1958
  • Base Léonore dossier Légion d'honneur.

Articles connexes

  • Portail de l’histoire
  • Portail de la généalogie
  • Portail de la Noblesse française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.