Régiment de Bourgogne

Le régiment de Bourgogne est un régiment d’infanterie du Royaume de France créé en 1668.

Régiment de Bourgogne

Uniforme et drapeau du régiment de Bourgogne en 1772

Création 1668
Dissolution 1794
Pays France
Allégeance Royaume de France
Type régiment
Rôle infanterie de ligne
Pour l’article homonyme, voir régiment de Bourgogne cavalerie.

Création et différentes dénominations

Équipement

Drapeaux

3 drapeaux dont un blanc Colonel « ſemé (semé) de fleurs de lys d’or, & croix de Bourgogne blanche », et 2 drapeaux d’Ordonnance « blancs ſemez (semés) de fleurs de lys d’or, & croix de Bourgogne rouge en travers »[1].

Habillement

Historique

Colonels et mestres de camp

  •  : N. de Tournon, comte de Roussillon,
  •  : Noël Bouton, marquis de Chamilly, brigadier le , maréchal de camp le , lieutenant général le , maréchal de France le , †
  •  : François Joseph Bouton, comte de Chamilly
  •  : Thomas Dreux de Brezé, marquis de Dreux, brigadier le , maréchal de camp le , lieutenant général le , †
  •  : N. de Rigollet
  •  : Joachim Adolphe de Seiglières de Boisfranc, marquis de Soyecourt, brigadier le , †
  •  : Antoine de Pas, marquis de Feuquières
  •  : Jacques Antoine de Ricouard, marquis d’Hérouville
  •  : Antoine de Ricouard, comte d’Hérouville de Claye, brigadier le , déclaré maréchal de camp le par brevet du 1er mai, déclaré lieutenant général en par brevet expédié le
  •  : Antoine Louis de Ricouard, marquis d’Hérouville
  •  : Anne Joachim de Montaigut, comte de Bouzols
  •  : Édouard Jean, marquis de Luker
  •  : Charles Henri, comte de Surgères de Puyguyon
  •  : Louis Claude Marianne de Vissec, comte de Ganges
  •  : Charles François de Reinier, comte de Bashi
  •  : Jacques Gabriel, comte de Chapt de Rastignac
  •  : Jean Louis d’Arcelin

Campagnes et batailles

Un bataillon du régiment de Bourgogne, comme cinq autres bataillons d'infanterie régulière française, partit pour le Canada, en 1755. Il fut posté à Louisbourg.

Le , les seconds bataillons des régiments de Bourgogne et d’Artois embarquèrent à La Rochelle pour le Canada, avec comme gouverneur militaire Jean-Armand Dieskau. Après la capitulation de Québec le , le régiment retourna en France, où il demeura jusqu'à la fin de l'ancien régime[2].

Lors de la réorganisation des corps d'infanterie français de 1762, le régiment conserve ses deux bataillons et est affecté au service de la Marine et des Colonies et à la garde des ports dans le royaume.
L'ordonnance arrête également l'habillement et l'équipement du régiment comme suit[3]
Habit, revers, veste et culotte blancs, et parements verts, pattes ordinaires garnies de trois boutons, autant sur la manche, quatre au revers et quatre au dessous : boutons jaunes et plats, avec le no 43. Chapeau bordé d'or.

Le 59e régiment d’infanterie de ligne a fait les campagnes de 1792 à 1794 aux armées des Pyrénées orientales, des Alpes et d’Italie. Le , le régiment assiste à l’investissement de Toulon.

Quartiers

Références

  1. Cinquième abrégé général du militaire de France, sur terre et sur mer, Pierre Lemau de La Jaisse, Paris, 1739
  2. Nous étions le Nouveau Monde, Jean-Claude Germain, Hurtibise, p. 145 2009
  3. Ordonnance du roi, concernant l'infanterie françoise : du 10 décembre 1762

Annexes

Bibliographie

  • Chronologie historique-militaire, par M. Pinard, tomes 3, 4, 5 et 8, Paris 1761, 1761, 1762 et 1778

Article connexe

Liens externes

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