Football Club Lausanne-Sport
Le Football Club Lausanne-Sport (abrégé LS) est un club de football de la ville de Lausanne en Suisse. Fondé en 1896, tout d'abord sous le nom de Montriond-Football-Club.
Nom complet |
Football Club Lausanne-Sport LS Vaud Foot SA (société) |
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Surnoms |
LS Les bleu et blanc |
Noms précédents |
FC Montriond-Lausanne (1896-1920) Lausanne-Sports (1920-2003) |
Fondation | 1896 puis 2003 |
Statut professionnel | 1933-2003 puis depuis 2011 |
Couleurs | Bleu et blanc |
Stade |
Stade de la Tuilière (12 544 places) |
Siège |
Route de Romanel 10 1018 Lausanne |
Championnat actuel | Super League |
Propriétaire | Ineos |
Président | Bob Ratcliffe |
Entraîneur | Ilija Borenović |
Joueur le plus capé | Pierre-Albert Chapuisat (305)[1] |
Meilleur buteur | Robert Hosp (150)[2] |
Site web | www.lausanne-sport.ch |
National[Note 1] |
Championnat de Suisse (7) Coupe de Suisse (9) |
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International[Note 1] | 23 participations aux coupes européennes |
Domicile
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Extérieur
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Actualités
Le club change de nom et devient le Lausanne-Sports en 1920. Il s'installe aux Plaines-du-Loup, sur les hauts de la ville, en 1904 et déménage au Stade de la Tuilière en 2020.
Le Lausanne-Sports fait officiellement faillite en 2003 et renaît la même année sous le nom de FC Lausanne-Sport (sans le « s » final à Sport).
Le LS compte 7 titres de champion de Suisse acquis entre 1913 et 1965, 9 victoires en finale de Coupe de Suisse (sur 17 finales), ainsi que 23 participations aux compétitions européennes. Le club est présidé actuellement par Bob Ratcliffe, frère du propriétaire et fondateur de la multinationale britannique Ineos, actionnaire principal.
Histoire
Le temps des pionniers (1896-1920)
La chronique raconte que c'est un soir d'automne 1896 que sept adolescents lausannois (Maurice Ramelet, premier président, Louis Ramelet, Jean Narbel, Max Biedermann, Albert Klunge, Étienne Bugnion et Charles H. Bischoff) fondent le Montriond Football Club, appelé à devenir plus tard le LS. Pour jouer, Montriond change souvent de terrain: d'abord au pied de la colline du même nom (sur l'actuel parc de Milan), puis à Beaulieu, au Bois-Gentil, aux Plaines-du-Loup, ou encore à Montchoisi (où se disputèrent les premiers matches officiels), avant de s'installer définitivement sur les hauts de la ville en 1904.
Fondée en 1895, l'ASF accueille le FC Montriond en 1902. C'est alors la première participation du club au championnat de Suisse. L'année suivante, le club lausannois dispute ses premières rencontres internationales contre le Stade Français (victoire 7-0) puis Turin (victoires 4-1 et 3-0).
Le premier derby lémanique de l'histoire face au Servette FC a lieu le 19 février 1900 sur le terrain de l'actuel parc de Milan. Le score est sans appel en faveur de l'équipe du capitaine lausannois Albert Klunge (4-0). Le début d'une longue rivalité qui connaît son apogée lors des années 1960[3].
En 1905, le Montriond FC devient Montriond-Sports. Un an avant a été fondé le Club Hygiénique de Lausanne, qui en 1920, devient la section athlétisme du LS.
En 1913, le club remporte son premier titre de champion de Suisse, au terme d'une compétition disputée par 87 équipes.
Malgré la guerre, Montriond part en tournée en 1915. Au programme: Espagne et Portugal. À signaler, une victoire aux dépens du Real Madrid (1-0). Vexés, les Espagnols proposent 800 pesetas pour une revanche, qu'ils perdent 4 à 1.
Naissance du Lausanne-Sports (1920-1954)
Le 17 avril 1920, le FC Montriond change de nom et devient officiellement le Lausanne-Sports.
En 1932, introduction de la ligue nationale, dont les équipes sont réparties en deux groupes de 9 équipes. Le nombre élevé de prétendants incite les dirigeants de l'époque à effectuer un tirage au sort. Ainsi, le LS se retrouve en 1re ligue, où il ne tarde pas à aligner les victoires. Ce qui lui vaut de jouer pour le titre national, qu'il finit par enlever. Particularité étonnante, Lausanne a donc été champion de Suisse de LNB et LNA durant la même saison.
Le 19 mai 1935, sur l'ancien terrain de la Pontaise, devant 9 000 spectateurs, Lausanne s'impose pour la première fois dans une compétition qui lui sourit souvent par la suite, la Coupe de Suisse, face à Nordstern, sur le score de 10-0. Deux semaines plus tard, le LS enlève également le championnat, pour ce qui devient le premier doublé de son histoire.
Neuf ans après, les Lausannois signent leur deuxième doublé (qui est aussi le dernier). En finale de la Coupe, ils dominent le FC Bâle 3-0.
En 1950, 40 000 spectateurs assistent au match nul entre le LS et Cantonal Neuchâtel 1-1. Le match est rejoué et Lausanne s'impose 4-0.
Inauguré le 23 mai 1954 (Suisse-Uruguay 3-3), quelques semaines avant la Coupe du Monde qui a lieu en Suisse, le nouveau Stade Olympique de la Pontaise peut alors officiellement accueillir 50 000 spectateurs. Imaginé par le jeune architecte lausannois Charles-François Thévenaz, avec l'idée de « mettre en évidence la magnifique vue sur les Alpes », le projet est chaleureusement salué. D'olympique il n'a pourtant que le nom, puisque jamais les jeux olympiques ne s'y sont déroulés. Trois fois candidates, la ville ne les a jamais obtenus. Les jeux de 1916 furent annulés, ceux de 1928 attribués à Amsterdam, et enfin ceux de 1960 à Rome.
Les temps glorieux et les « Seigneurs de la Nuit » (1954-1969)
La fin des années 1950 et toute la décennie 1960 sont inscrites dans les plus belles heures de gloire du club. Au palmares de la décennie, le LS compte en effet deux victoires en Coupe de Suisse (1962 et 1964), une finale (perdue par forfait contre Bâle), un titre de champion de Suisse (1965) et a été quatre fois vice-champion (1961, 1962, 1963), ainsi qu'en 1969.
Mais cette décennie est surtout marquée par le fait que le LS est chaque année présent en Coupe d'Europe, atteignant les quarts de finale de la Coupe des Coupes en 1965.
En 1958 à Londres, Lausanne dispute une demi-finale de la Coupe des villes de foires (qui devient par la suite la Coupe de l'UEFA puis la Ligue Europa) contre l'équipe de Londres XI. Vainqueurs à l'aller (2-1), ils s'inclinent 2-0 au retour.
La Pontaise déborde en 1961. Cette année-là, plus de 32 000 spectateurs, chiffre officiellement annoncé, assistent au derby lémanique entre le premier et le second du championnat. Le LS l'emporte 4-0 face au tenant du titre, le Servette FC. L'affluence réelle n'a jamais été connue, la foule ayant largement débordé la zone dévolue au public et prenant place le long des lignes de touche. À cette époque la piste d'athlétisme n'existait pas et un secteur était réservé pour le public « populaire », les pesages. Une photo de la rencontre est restée dans les mémoires, celle du célèbre agent de police lausannois de l'époque, le gendarme Mottaz. Seul membre de la sécurité, le cliché le montre essayant tant bien que mal d'empêcher le public d'entrer sur la pelouse .
Première grande victoire pour ceux qu'on allait appeler par la suite "Les Seigneurs de la nuit", en 1962. Le LS gagne sa cinquième Coupe de Suisse. Victoire 4-0 face à Bellinzone.
Devant 53 000 spectateurs (nouveau record national pour une finale), Lausanne remporte sa sixième Coupe de Suisse en battant le futur champion La Chaux-de-Fonds 2-0 (grâce à des buts d'Eschmann et Gottardi) en 1964. C'est la sixième du club.
L'année 1965 est l'année du 7e et dernier titre de champion de Suisse. Sans doute le plus abouti, qui vaut à ses protagonistes le surnom de « Seigneurs de la nuit », rapport à quelques soirées enchanteresses. En effet, depuis l'apparition de l'éclairage, les matchs ont lieu principalement le soir. Lors de cette saison 1964-1965, le LS a été leader de la première à la dernière journée de championnat ! Conduits par Karl Rappan, les champions suisses ont pour nom Fritz Künzli, André Grobéty, Ely Tacchella, Heinz Schneiter, Norbert Eschmann, Robert Hosp, Charly Hertig, Richard Dürr ou encore Pierre Kerkhoffs, le buteur international hollandais.
Cette même année, l'équipe atteint également les quarts de finale de la Coupe des Coupes. Après avoir éliminé Budapest Honvéd, puis Slavia Sofia (suite un match de barrage à Rome). Le LS s'incline finalement 4 à 3 à Londres devant le grand West Ham United du légendaire capitaine anglais Bobby Moore (champion du monde en 1966). Pour l'anecdote, les joueurs du LS reçoivent une ovation des 34 000 spectateurs londoniens présents ce soir là à la fin du match ainsi que, tradition britannique oblige, une haie d'honneur de la part de leur adversaire.
Les Lausannois ont du caractère. Ils en apportent une surprenante preuve à l'occasion de la finale de la Coupe 1967, face au FC Bâle. Alors que le score est de 1 à 1, l'arbitre M. Göppel siffle à la 89e minute un pénalty on ne peut plus contestable. Afin de protester contre cette décision arbitrale, assis sur la pelouse, les joueurs du LS refusent de poursuivre le jeu. Lors de ce match, un certain Pierre-Albert, dit "Gabet" Chapuisat, vit ses premières émotions avec le LS et également avec les arbitres. Lausanne perd finalement cette rencontre par forfait 3-0. Fait unique dans le football mondial pour une finale nationale ! Et image restée célèbre dans l'histoire du football suisse.
Le : devant 46 000 spectateurs à Saint-Jacques, nouveau record de Suisse pour un match de championnat, le FC Bâle bat le LS par 4-0, et enlève le titre de champion de Suisse avec un seul point d'avance sur les Vaudois. D'autant plus dommageable que le LS avait dominé toute la saison, pour finalement se faire rejoindre sur le fil par les rhénans.
Des hauts et des bas (1969-1998)
Les heures de gloire des années 1960 sont passées. Après avoir perdu le titre lors de la dernière journée en 1969, le LS s'enfonce dans le ventre mou du classement de LNA dès le milieu des années 1970. Il se sauve souvent de justesse d'une relégation en LNB.
En 1976, après des résultats décevants, l'entraîneur lausannois Miroslav Blažević tente un coup de poker : à l'occasion du derby LS-Servette, il place en effet son gardien international Éric Burgener au poste d'avant-centre. Avec une certaine réussite au préalable puisque le gardien valaisan inscrit le 2-1, mais pour une défaite finale 7-3 ! Cette même année les Lausannois échouent en demi-finale de Coupe sur un but de YB à la dernière minute. Les Bernois remportent finalement le trophée face au FC Bâle.
À l'automne 1977, le LS espère bien réintégrer le haut du classement avec l'apport de plusieurs joueurs de qualités tels que Parietti, Guillaume, Traber, Christian Gross et le déjà présent Éric Burgener. À Noël, le LS pointe au deuxième rang à une longueur du leader bâlois. Mais dans la dernière ligne droite, alors que les Lausannois sont premiers ex-aequo, ils perdent les deux dernières rencontres de la saison (à Zurich et face à Servette à la Pontaise). Comme souvent, c’est GC qui en profitera. Le LS a tout de même la satisfaction d'assister à l'éclosion d'un talent du crû qui est devenu à de nombreuses reprises international : Lucien Favre.
En 1981, nouvelle finale de Coupe de Suisse pour le LS, face à un FC Zurich qui est champion de Suisse en titre et grandissime favori. Cette finale reste dans les mémoires comme la plus belle du club. Les joueurs de Charly Hertig se surpassent ! Match à rebondissement qui permet aux Vaudois de s'imposer 4-3, après prolongations. Entré en cours de jeu, le jeune Stefano Crescenzi inscrit les deux buts décisifs. Ce jour-là, près de 30 000 des 40 000 spectateurs du Wankdorf sont lausannois. Le stade est entièrement bleu et blanc. Les joueurs vaudois (Robert Kok, Claude Lei Ravello, Eric Burgener, Claude Ryf, Urs Bamert, Gabet Chapuisat, Marcel Parietti, Gérard Castella, Yves Mauron, Pierre-Albert Tachet, Hans-Jörg Pfister, John Dario, Georges Diserens et Stefano Crescenzi) fêtent dignement la victoire à leur retour.
Retour au Wankdorf pour le LS lors de la saison 1984 pour y rencontrer le Servette FC. Premier derby lémanique en finale de Coupe devant 37 000 spectateurs. Malgré un tir sur la transversale de Yves Mauron à la 89e minute, le LS s'incline 1-0 en prolongations.
Lors de la saison 1989-1990, sous la houlette de Umberto Barberis, le LS croit longtemps qu'il peut redevenir champion de Suisse. Les jeunes Stefan Huber, Christophe Ohrel, Dominique Herr, Marc Hottiger et Stéphane Chapuisat (fils de Gabet), bien entourés par Georges Bregy, Pierre-André Schürmann et l'international hollandais Frank Verlaat (qui a par la suite gagné une Coupe de France avec l'AJ Auxerre de Guy Roux) terminent à égalité de points avec GC. Mais les Zurichois profitent de l'invraisemblable formule "Rumo" et le LS finit vice-champion de Suisse malgré un goal-average à leur avantage. Durant la dernière journée de championnat, Le LS a été champion de Suisse durant une heure, soit le temps pour GC de s'imposer en seconde mi-temps face à Lugano pour passer devant le LS. La victoire 3-0 des Lausannois face au FC Lucerne lui donne le titre honorifique de vice-champion. Malgré cette déception, la Pontaise revit cependant avec régulièrement plus de 15 à 16 000 spectateurs lors des derbys romands contre Xamax, Sion et Servette.
Cette saison permet aussi au club, de revivre 20 ans après, les joies de la Coupe d'Europe. Dans un stade de la Pontaise qui n'avait plus connu tel engouement depuis bien longtemps (plus de 25 000 spectateurs) le LS arrache une victoire improbable contre la Real Sociadad de San Sebastian (3-2, après avoir été mené 2-0 à la mi-temps). Les Lausannois se font finalement éliminer au retour 1-0.
À l'automne 1990, alors que le LS est largement en tête du championnat, Stéphane Chapuisat (21 ans) signe au Bayer Uerdingen. C’est le premier international suisse, depuis très longtemps, à rejoindre un prestigieux championnat européen. Le LS ne se remet jamais du départ prématuré de sa star et ne gagne finalement pas le titre qui lui était promis.
Sur sa lancée de la saison précédente, et avec son titre honorifique de vice-champion de Suisse, le LS fait recette en 1991-1992 (près de 10 000 spectateurs de moyenne lors de cette saison à la Pontaise). Mais le LS doit à nouveau laisser le titre partir du côté de GC puis Sion l'année suivante (pour le premier titre de l'histoire du club valaisan). Du côté de la Coupe d'Europe (UEFA), énorme déception pour Lausanne après la victoire en Belgique contre La Gantoise (1-0). Le match retour à la Pontaise voit en effet une erreur inhabituelle du gardien Stefan Huber permettre aux belges de revenir à 1-1 au total des deux matches. Ceux-ci se qualifient finalement aux pénalties.
Dans le palmarès du LS, il est possible d'ajouter quelques lignes consacrées à l'éphémère championnat de Suisse en salle. Lausanne enlève la première édition de 1997, dont la finale a pour cadre la halle Saint-Jacques de Bâle, puis celle de 1999. Cette compétition est abandonnée par la suite[4].
Retour au sommet, déclin et faillite (1998-2003)
Dix-sept ans après sa dernière victoire en finale de Coupe Suisse, Lausanne retrouve le Wankdorf pour un match mémorable face au FC Saint-Gall. Sous une chaleur accablante (33 degrés à l’ombre), le LS perd 2 à 0 après 48 minutes de jeu. À la 57e minute, Saint-Gall bénéficie d’un penalty pour crucifier définitivement Lausanne. Mais Vurens s’élance devant Martin Brunner et tire à côté. Et sur la contre-attaque qui suit, Stefan Rehn réduit la marque d'une habile déviation de l'extérieur du pied droite
Mené au score, Lausanne presse tant et plus. Sur un superbe « ciseau », Léonard Thurre trouve le cadre de la lucarne des buts saint-gallois. Mais Thurre et Lausanne, soutenu par 13 000 supporters vaudois, trouvent la récompense de leur effort à la 89e minute. Après une superbe tête du numéro 14 lausannois sur un centre de Philippe Douglas, alors que le gardien Martin Brunner était monté aux avants postes, le LS égalise à la dernière minute. Lausanne-Sports s’impose finalement après les tirs au but. À la 57e minute, pas le plus fou des fans lausannois n’aurait misé le moindre sous sur un possible retour.
En Coupe des vainqueurs de Coupe, le LS rencontre la Lazio de Rome en 16e de finale. Lausanne se fait éliminer sans avoir perdu (1-1 à l'aller à Rome et 2-2 au retour à la Pontaise).
Cruels regrets à la fin de la saison 1999. Dans une Pontaise qui indiquait « guichets fermés » depuis plusieurs jours, les Lausannois échouèrent sur le fil en championnat face au Servette FC lors de la "finalissima" de la dernière journée. Alors, qu'il ne suffisait que d'un point aux vaudois pour être sacré champion de Suisse, le LS s'incline 5-2 face à son rival lémanique lors de cette rencontre qui fut jouée malheureusement sous une pelouse détrempée et à la limite du praticable. Surtout en première mi-temps.
Le LS se console cependant en remportant sa seconde Coupe de Suisse consécutive en battant GC 2-0. Avivant peut être un peu plus le regret que cette année 1999 aurait pu être celle du 3e doublé de l'histoire du club.
En Coupe de l'UEFA, le 16 septembre, le LS s'attaque au Celta Vigo. Après avoir mené 3-0 après 30 minutes (buts de Kuzba et à deux reprises de Mazzoni), Lausanne se fait rejoindre pour l'emporter finalement 3-2. Cela ne suffit pas. Au retour les Lausannois s'inclinent 4-0.
Vice-champion de Suisse le LS est favori en 2000 lors de sa troisième finale de Coupe de Suisse de suite face, cette fois-ci, au FC Zurich. Bien que menant au score, les Lausannois se font égaliser en fin de match et finissent par perdre cette finale aux pénalties.
Satisfaction néanmoins du côté des joutes européennes lors de cette saison puisque qu'après Cork City et Torpedo Moscou, Lausanne s'attaque à l'Ajax Amsterdam. Vainqueurs 1-0 à la Pontaise, les Lausannois obtiennent le nul à l'Arena (2-2) pour une qualification qui fait date. Le LS est ensuite éliminé par le futur champion de France, le FC Nantes. Perdant seulement 4 à 3 lors du match aller à la Beaujoire, les Lausannois s'inclinent 3 à 1 au retour à la Pontaise en 16e de finale.
En 2002, le déclin est déjà bien amorcé. Si l'équipe a pu assurer sur le terrain son maintien en LNA, la ligue nationale rétrograde administrativement le club en LNB (seconde division). C'est la première relégation d'un club qui a plus de 100 ans d'existence et elle n'est pas sportive. Depuis plusieurs années, le club n'a pas seulement coupé ses racines locales mais vit aussi largement au-dessus de ses moyens. L'héritage de quelques mauvais dirigeants, notamment le futur président du FC Nantes Waldemar Kita est lourd à porter. Le confiseur et entrepreneur d'Orbe Philippe Guignard et son équipe proposent courageusement de s'attaquer à ce sac d'embrouilles. il est malheureusement trop tard. Le mardi 20 mai 2003, malgré d’innombrables tentatives pour sauver le Lausanne-Sports, le Président Philippe Guignard et son Comité demandent une mise en faillite du club. Le sursis concordataire est rompu et les joueurs libérés de tout contrat. Après 107 ans d’existence, le Lausanne-Sports est dissout et renaît sous un nouveau nom et une nouvelle structure sportive.
La renaissance (2003-2018)
Le vendredi 13 juin: le club renaît sous le nom « FC Lausanne-Sport » (sans le "S") et joue en 2e ligue interrégionale. L’Assemblée générale, réunie trois jours plus tôt, en accepte le principe.
Près d'une année suivant sa relégation en 2e ligue interrégionale, le club accède à la 1re ligue grâce à son match nul (1-1) face à UGS à la Pontaise devant 3 600 spectateurs le 29 mai 2004. Une année plus tard, au terme d'un match d'anthologie en finales de promotion à Carouge (3-3 /2-1 au match aller), le FC Lausanne-Sport accède à la Challenge League, deux ans après avoir quitté la deuxième division helvétique. C'est la seconde promotion consécutive pour le LS qui retrouve ainsi un statut semi-professionnel après avoir connu l'amateurisme.
En 2010, le Lausanne-Sport, alors pensionnaire de Challenge League depuis quelques saisons atteint la finale de la Coupe Suisse après une épopée extraordinaire, éliminant notamment deux clubs de l’élite à l’extérieur : YB en 1/4 de finale à Berne puis St-Gall en 1/2 finale. Malheureusement le LS craque en finale, au Parc St-Jacques, et s’incline sèchement 6-0 face au grand FC Bâle et ses stars Shaqiri, Frei, Streller & Co, non sans avoir tenu le choc en première mi-temps.
Qualifié en éliminatoires de la Ligue Europa grâce à sa finale en Coupe l'année précédente face au champion de Suisse en titre le FC Bâle, le LS va d'exploits en exploits. Bien qu'étant en seconde division helvétique, le LS élimine coup sur coup Banja Luka (Serbie), Randers (Danemark) puis surtout le Lokomotiv Moscou ! Au terme d'une éprouvante série de tirs au but remportée 4-3 lors du match retour le 26 août 2010 à Moscou. Cette qualification marque le retour du club sur la scène européenne. Le Lausanne-Sport s’octroie ainsi le droit de disputer la phase de groupe de la Ligue Europa. Jamais ridicule face à des équipes européennes au budget largement supérieur, le LS fait un parcours honorable dans sa poule face à Palerme, CSKA Moscou et au Sparta Prague.
En championnat, nettement distancé au classement par Lugano et Vaduz à 7 journée de la fin de la saison (14 points de retard sur les tessinois, alors que 21 étaient encore en jeu), le Lausanne-Sport réussit une incroyable fin de saison en remportant les 7 derniers matches[5].Plus de 10 000 spectateurs assistent à la victoire du LS face à Vaduz le 21 mai. Pendant ce temps Lugano et les Liechtensteinois s’effondrent complètement pour terminer aux 3e et 4e place.
Le Lausanne-Sport de Martin Rueda est sacré champion de Suisse de Challenge League le au terme d’une ultime victoire à Bienne dans une Gürzelen envahie par une vague bleue et blanche. Servette, au terme d’un barrage contre Bellinzone, obtient aussi sa promotion en tant que dauphin du LS. La saison 2011-2012 de Super League allait donc commencer, comme dans les années 1980-90, avec quatre clubs romands : Lausanne, Servette, Sion et Xamax.
En tant que néo promu, lors de la saison 2011-2012, le LS assure son maintien en finissant notamment devant Sion, GC et Xamax. Toujours avec un budget limité, lors de la saison 2012-2013, le LS condamne son rival lémanique Servette à la Challenge League, grâce à une victoire 3-0 en mai à la Pontaise.
Malgré un très bon début de seconde phase de championnat qui a vu le LS revenir à 4 points du FC Sion et de la barre, le FC Lausanne-Sport ne peut éviter la relégation en Challenge League en 2014. Il s'agit d'une première historique. Puisque le club n'avait jamais connu de relégation sportive de toute son histoire. Le LS reste cependant à jamais le dernier club suisse à avoir connu la relégation de première en seconde division nationale.
En été 2015, le LS Entame la saison avec un nouveau projet. Misant sur la jeunesse, en puisant dans le réservoir du Team Vaud, et quelques anciennes stars locales du club (Xavier Margairaz, David Marazzi notamment) le Lausanne-Sport tente de créer un projet avec des racines vaudoises. Le retour de Fabio Celestini, ancienne star locale, en tant que coach depuis la fin de la saison précédente est un point essentiel dans ce projet. Prenant la tête du championnat de Challenge League dès la 6e journée, le LS ne lâche plus sa place de leader jusqu'au terme du championnat. Lausanne décroche sa promotion en Raiffeisen Super League plusieurs journées avant le terme de la saison, sur le terrain du FC Aarau.
En Super League, le LS commence sa saison par un premier tour encourageant, avec 14 points en 9 matchs. Le premier match du deuxième tour voit les Vaudois gagner 4 à 1 face à Lugano. La fin de l'année est plus compliquée avec seulement 1 point pris en 8 matchs[6]. Avant même la reprise du championnat de la saison 2016-2017, le 30 janvier, Fabio Celestini reçoit le titre de meilleur entraîneur de l'année 2016 en Super League[7]. Sur le terrain, le LS ne gagne toujours pas. En obtenant seulement 2 points dans les 5 premiers matchs de l'année, le club flirte avec la zone de relégation. Le 19 mars 2017, le FC Lausanne-Sport bat Vaduz sur le score de 1 à 0, mettant fin à une série de 14 matchs sans victoire[8]. L'équipe se reprend par la suite en totalisant 12 points lors des 11 dernières journées de la saison (dont notamment une victoire importante à Sion, le 24 avril), ce qui lui permet de sauver sa place en Super League au détriment de Vaduz[9].
Le début de la saison 2017-2018 est laborieux, avec seulement 2 point engrangés lors des 6 premières journées. Mais une victoire à Bâle, acquise le 9 septembre, sert de déclic[10]. Grâce à sa victoire 5-1 contre le FC Zurich lors de la 19e journée[11], le LS comptabilise 20 points supplémentaires à l'issue de la pause hivernal, le 17 décembre, ce qui le place à une avantageuse 5e place à la fin du 1er tour, à trois points de la 3e place. Malgré des débuts difficiles, le bilan de ce premier tour montre des performances encourageantes, surtout en déplacement. Outre les victoires acquises contre les deux grands du championnat (Bâle et Young Boys, le 14 octobre, à domicile cette fois-ci[12]), l'équipe fait généralement de bons résultats à l'extérieur (dont notamment une victoire 4 à 0 à Saint-Gall).
L'ère Ineos (depuis 2018)
La fin d'année 2017 marque un tournant dans l'histoire du club. La multinationale britannique Ineos, spécialisée dans la pétrochimie et dont le siège social est basé dans le canton, rachète le FC Lausanne-Sport à Alain Joseph. Ce changement est officiellement annoncé par ce dernier et David Thompson (CEO d’Ineos et nouveau président du club) au siège de la société, à Rolle (VD), le 13 novembre 2017, lors d’une conférence de presse commune[13]. « Aujourd’hui, j’éprouve un vrai soulagement et la fierté du devoir accompli jusqu’au bout. La transition fait aussi partie du mandat et je suis convaincu que le club a trouvé le meilleur repreneur possible », déclare l'entrepreneur Alain Joseph après six ans de vice-présidence et quatre de présidence. Ce rachat annonce de nouvelles ambitions pour le club. Les nouveaux propriétaires ne cachent en effet par leur désir de « le faire grandir » et de lui permettre de retrouver les joutes européennes d'ici à 2 ou 3 ans. Ces intentions se traduisent concrètement dès le mercato hivernal par l'arrivée de trois nouveaux joueurs : Enzo Zidane (fils de Zinédine Zidane), Simone Rapp et Alexander Fransson[14], [15]. Puis, peu après, d'un directeur sportif en la personne de Pablo Iglesias[16]. Le changement du blason du Lausanne-Sport par le groupe anglais, ajoutant aux couleurs bleu et blanc l'orange - faisant référence à l'identité visuelle d'Ineos - ainsi qu'un "O" stylisé pour coller avec la marque, fait l'objet d'une controverse. De nombreuses contestations, notamment une pétition en ligne et un boycott des supporters au début du deuxième tour force les nouveaux dirigeants à faire marche arrière. La relégation en Challenge League subie en mai 2018 marque une première épreuve pour le nouveau propriétaire, qui injecte pourtant 25 millions de francs dans le club[17] à l'inter-saison dans la volonté de faire forte impression en vue d'une remontée directe et d'ambitions plus élevées dans le long terme. Malgré toutes ces intentions faites par Ineos, le LS est relégué en fin de saison en Challenge League, terminant dernier de son championnat.
Le club annonce le 22 mars 2019 que Bob Ratcliffe, frère du propriétaire et fondateur de Ineos et nommé CEO du FC Lausanne-Sport un an plus tôt, était désormais président du LS. Ancien président, David Thompson reprend ses activités au sein de la société Ineos[18].
Le 22 mai 2019, la Fédération rwandaise de football et Ineos annoncent également un partenariat de développement. La société de pétrochimie va construire un centre de performance et d'entraînement entièrement consacré au football. Les meilleurs joueurs rwandais ayant ainsi l'opportunité de rejoindre le Team Vaud, l'organe de formation du FC Lausanne-Sport, dans l'objectif final d'évoluer au sein de la première équipe[19].
À compter du , le Coq sportif est le nouvel équipementier du club, remplaçant la marque allemande Adidas[20]. Ainsi, sur son site officiel, le LS décrit ce nouveau partenariat comme « un pas important pour le Lausanne-Sport »[21].
Après avoir compté jusqu'à 15 points d'avance jusqu'à la pause forcée due à la pandémie de Covid-19, le LS, malgré une reprise très poussive, finit néanmoins par terminer le championnat de Challenge League à la première place. Le 30 juillet 2020, le club est ainsi officiellement promu en Super League après une victoire (4-0) face au FC Stade Lausanne Ouchy. Les Lausannois s'ouvrent ainsi les portes de l'élite du football helvétique après deux saisons passées à l'échelon inférieur.
Stade
Les premiers terrains
Avant de s'établir à La Pontaise, le LS évolua sur différents terrains: au pied de la colline de Montriond (parc de Milan), à Beaulieu, au Bois-Gentil, aux Plaines-du-Loup, à Montchoisi (où eurent lieu les premiers matchs officiels) ainsi qu'à Malley. Il décide de s'établir sur les hauts de la ville en 1904.
Une enceinte de 50 000 places
Un nouveau stade flambant neuf est inauguré le (Suisse-Uruguay 3-3), quelques semaines avant la Coupe du Monde qui a lieu en Suisse, ce nouveau stade qui est officiellement baptisé Stade olympique de la Pontaise peut officiellement accueillir 50 000 spectateurs.
Imaginé par le jeune architecte lausannois Charles-François Thévenaz, avec l'idée "de mettre en évidence la magnifique vue sur les Alpes", le projet est chaleureusement salué.
D'olympique il n'a pourtant que le nom, puisque jamais les Jeux olympiques ne s'y sont déroulés. Trois fois candidates, la ville ne les a jamais obtenus. Les Jeux de 1916 ont été annulés, ceux de 1928 attribués à Amsterdam, et enfin ceux de 1960 à Rome.
Le stade a accueilli cinq matches lors de la Coupe du Monde 1954 (dont un quart et une demi-finale). Il a la particularité de posséder le record de buts lors d'une Coupe du Monde de football. Grâce au prolifique quart de finale entre la Suisse et l'Autriche (5-7), le .
Le stade connaît différentes transformation au cours de son histoire et sa capacité est fortement réduite. Ainsi, de 38 000 places en 1960 celle-ci passe à 25 000 en 1985 (avec l'adjonction de deux lignes supplémentaire avec une piste d'athlétisme en tartan de huit couloirs et la suppression des pesages). En 1994, le stade est profondément transformé avec l'ajout de sièges pour des places uniquement assises (16 500). Puis, en raison de la mise en conformité des nouvelles normes de sécurité édictées par la ligue nationale suisse et la vétusté du stade, sa capacité passe à 15 700 à la fin des années 1990 pour finalement s'établir à 8 500 pour la saison 2016-2017 (homologation pour la Super League).
Nouveau stade
En mars 2017, le Conseil communal de Lausanne débloque – par 65 voix contre 8 non et 8 abstentions – un crédit de 76.6 millions de francs suisses pour la construction d'une nouvelle enceinte[22]. Ce nouveau stade, entièrement dédié au LS, est actuellement en construction. Celui-ci devrait avoir une capacité de 12 544 places toutes assises et couvertes[23]. Il se situe sur le site de la Tuillière, en face de l'aérodrome de la Blécherette. Il est prévu qu’il respecte les directives en matière d'accueil et de sécurité de l'UEFA et de la FIFA.
D’abord prévu au mois de mai, puis repoussé à l’été, le premier coup de sifflet a lieu le 29 novembre 2020 avec l'accueil du triple champion en titre BSC Young Boys[24],[25].
Repères historiques
- 1896 : Fondation sous le nom de Montriond-Football-Club.
- 1913 : 1er titre de champion de Suisse.
- 1920 : Montriond devient le Lausanne-Sports.
- 1935 : 1re victoire en Coupe de Suisse et premier doublé Coupe-Championnat.
- 1955 : 1re participation à une Coupe d'Europe (Coupe des villes de foires).
- 1965 : Dernier titre de champion de Suisse.
- 1999 : Dernière victoire en Coupe de Suisse.
- 2002 : Relégation en LNB pour raison administrative.
- 2003 : Faillite et renaissance sous le nom de FC Lausanne-Sport. Relégation en 2e ligue.
- 2004 : Promotion en 1re ligue.
- 2005 : Promotion en Challenge League.
- 2010 : Dernière participation en finale de Coupe de Suisse.
- 2010 : Qualification en phase de poules de la Ligue Europa.
- 2011 : Champion de Challenge League et romotion en Super League.
- 2014 : Relégation en Challenge League, la première relégation sportive de l'histoire du club.
- 2016 : Champion de Challenge League et promotion en Super League.
- 2018 : Relégation en Challenge League.
- 2020 : Champion de Challenge League et promotion en Super League.
- 2020 : Déménagement au Stade de la Tuilière.
Le fanion à travers les années
(1980-2002) (2002-2009) (2009-2018) (2018-)
Palmarès
Le tableau suivant récapitule les performances du FC Lausanne-Sport dans les diverses compétitions suisses et internationales.
Compétitions nationales | Compétitions internationales |
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Tournois divers | |
Parcours et bilan
Parcours du club en Suisse
- 1933-2002 : LNA
- 2002-2003 : LNB (licence de jeu refusée pour raisons financières)
- 2003-2004 : 2e ligue inter (faillite du club et reprise avec les M21)
- 2004-2005 : `1re ligue
- 2005-2011 : Challenge League
- 2011-2014 : Super League
- 2014-2016 : Challenge League
- 2016-2018 : Super League
- 2018-2020 : Challenge League
- Depuis 2020 : Super League
Bilan saison par saison (depuis 2005)
Saison | Championnat | Buteur | Coupe de Suisse |
Coupes d'Europe | ||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Div. | Pos. | Pts | M | V | N | D | BP | BC | Diff. | Affl. | Nom | Buts | Compét. | Tour | ||
2005-2006 | Challenge League | 3e | 68 | 34 | 20 | 8 | 6 | 64 | 42 | +12 | 4 501 | Chapuisat | 16 | 1/32e de f. | - | - |
2006-2007 | Challenge League | 13e | 39 | 34 | 10 | 9 | 15 | 44 | 51 | -7 | 1 685 | Balthazar (en) | 7 | 1/16e de f. | - | - |
2007-2008 | Challenge League | 13e | 42 | 34 | 11 | 9 | 14 | 46 | 47 | -1 | 1 401 | Bugnard (en) | 10 | 1/8e de f. | ||
2008-2009 | Challenge League | 7e | 41 | 30 | 11 | 8 | 11 | 41 | 43 | -2 | 1 509 | Boughanem (en) | 15 | 1/16e de f. | - | - |
2009-2010 | Challenge League | 10e | 39 | 30 | 9 | 12 | 9 | 40 | 43 | -3 | 1 356 | Tosi (en) et Madou | 8 | Finale | - | - |
2010-2011 | Challenge League | 1er | 65 | 30 | 20 | 5 | 5 | 67 | 28 | +39 | 3 256 | Roux et Sílvio (en) | 15 | 1/16e de f. | C3 | Groupes |
2011-2012 | Super League | 7e | 27 | 32 | 7 | 6 | 19 | 25 | 57 | -32 | 6 527 | Moussilou | 7 | 1/4 de f. | - | - |
2012-2013 | Super League | 9e | 33 | 36 | 8 | 9 | 19 | 32 | 51 | -19 | 5 733 | Malonga | 8 | 1/4 de f. | - | - |
2013-2014 | Super League | 10e | 25 | 36 | 7 | 4 | 25 | 38 | 71 | -33 | 3 817 | Ravet et Tafer | 8 | 1/4 de f. | ||
2014-2015 | Challenge League | 5e | 44 | 36 | 12 | 8 | 16 | 47 | 57 | -10 | 2 072 | Ianu | 13 | 2e tour | - | - |
2015-2016 | Challenge League | 1er | 68 | 36 | 20 | 8 | 8 | 66 | 44 | +12 | 3 757 | Roux | 13 | 2e tour | - | - |
2016-2017 | Super League | 9e | 35 | 36 | 9 | 8 | 19 | 51 | 62 | -11 | 4 485 | Ben Khalifa | 9 | 1/16e de f. | - | - |
2017-2018 | Super League | 10e | 35 | 36 | 9 | 8 | 19 | 46 | 67 | -21 | 3 996 | Kololli | 12 | 1/8e de f. | - | - |
2018-2019 | Challenge League | 3e | 63 | 36 | 16 | 15 | 5 | 64 | 37 | +27 | 3 025 | Dominguez (en) | 7 | 1/16e de f. | - | - |
2019-2020 | Challenge League | 1er | 73 | 36 | 22 | 7 | 7 | 84 | 36 | +48 | 2 326 | Turkeš | 22 | 1/4 de f. | - | - |
2020-2021 | Super League | 6e | 46 | 36 | 12 | 10 | 14 | 52 | 55 | -3 | 206 | Guessand | 7 | 1/8e de f. | - | - |
Personnalités du club
Records généraux
Ces tableaux listent les joueurs les plus capés et les plus grands buteurs avec le club du FC Lausanne-Sport en professionnel.
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Effectif actuel
Ce tableau liste l'effectif professionnel du FC Lausanne-Sport actuel pour la saison 2021-2022.
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Direction sportive
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Joueurs prêtés | |||||||||||||||||
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Quelques anciens joueurs célèbres
- Max Abegglen
- Georges Aeby
- Giancarlo Antognoni
- Kurt Armbruster
- Pavel Badea
- Migjen Basha
- Roger Bocquet
- Georges Bregy
- Martin Brunner
- Erich Burgener
- Lorik Cana
- Gérard Castella
- Gabriel Calderón
- Fabio Celestini
- Lionel Charbonnier
- Pierre-Albert Chapuisat
- Stéphane Chapuisat
- Fabio Coltorti
- Alexandre Comisetti
- Richard Dürr
- Mustapha El Haddaoui
- Olivier Eggimann
- Norbert Eschmann
- Lucien Favre
- Pascal Feindouno
- Gabri
- André Grobéty
- Christian Gross
- Robert Hosp
- Marc Hottiger
- Stefan Huber
- Cristian Ianu
- Bojidar Iskrenov
- Pierre Kerkhoffs
- Robert Kok (en)
- René Künzi
- Fritz Künzli
- Marcin Kuźba
- Massimo Lombardo
- Peter Luccin
- Chris Malonga
- Roger Mathis
- Louis Maurer
- Javier Mazzoni
- Christophe Ohrel
- Wálter Pandiani
- Marko Pantelić
- Eugène Parlier
- Hans-Jörg Pfister
- Blaise Piffaretti
- Yoric Ravet
- Stefan Rehn
- Claude Ryf
- René Schneider
- Heinz Schneiter
- Jacques Spagnoli (it)
- Georges Stuber
- Ely Tacchella
- Yeltsin Tejeda
- Léonard Thurre
- Steen Thychosen
- Frank Verlaat
- Marcel Vonlanthen
- Roger Vonlanthen
Entraîneurs
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Transferts les plus chers de l'histoire du FC Lausanne-Sport
Avec l'arrivée d'Ineos voulant à tout prix faire du LS une équipe de niveau européen, le LS achète Francesco Margiotta pour le prix de 1,2 millions d'euros. Arrivé en provenance de la Juventus Turin, le joueur évoluait sous la forme d'un prêt depuis l'été 2016 dans la capitale vaudoise[27], avant d'être définitivement acheté 18 mois plus tard. Toutefois, le joueur italien quitte le club lors de l'été 2019 pour rejoindre le FC Lucerne[28].
Arrivées[29] | ||||
Rang | Année | Joueur | Montant | Provenance |
1er | 2018 | Francesco Margiotta | 1,2 M€[30] | Juventus FC |
2e | 2018 | Simone Rapp | 1 M€ | FC Thoune |
3e | 2016 | Gabriel Torres | 0,9 M€ | Zamora FC |
4e | 2016 | Yeltsin Tejeda | 0,5 M€ | Évian Thonon-Gaillard |
5e | 2018 | Per-Egil Flo | 0,35 M€ | SK Slavia Prague |
À l'inverse, la somme la plus importante perçue par le LS est lors de la vente de Andi Zeqiri, jeune attaquant de 21 ans formé au club pour un montant de 5,8 millions de CHF[31]. Grand artisan de la promotion en Super League en 2020, le joueur a choisi de quitter le club, à une année de la fin de son contrat.
La seconde plus grosse vente du LS est celle de Blaise Nkufo à Grasshopper Zurich, pour une somme de 2,25 millions d'euros. Formé au club, il le quitte en 1994 pour rejoindre gratuitement le FC Échallens Région, avant de retourner dans le club lausannois en 1997. Lors de la saison 1997-1998, il trouve à 18 reprises le chemin des filets, pour 34 matchs disputés[32]. C'est alors grâce à sa saison réussie que le GC n'hésite pas à investir cette somme.
Lors de l'été 2019, le jeune et prometteur Bryan Okoh, défenseur central de 16 ans évoluant dans l'équipe des moins de 18 ans du LS, attise la convoitise des grands clubs européens. Refusant une proposition du club lausannois d'évoluer dans un premier temps avec l'équipe réserve tout en s'entraînant avec le groupe professionnel, il choisit de prendre la direction du Red Bull Salzbourg. En échange, le Lausanne-Sport récolte une indemnité de 2 millions d'euros[33] qui sera la troisième somme la plus élevée reçue par le club vaudois.
Départs[34] | ||||
Rang | Année | Joueur | Montant | Destination |
1er | 2020 | Andi Zeqiri | 5,4 M€ | Brighton & Hove Albion Football Club |
2e | 1998 | Blaise Nkufo | 2,25 M€ | Grasshopper Zurich |
3e | 2019 | Bryan Okoh | 2 M€ | Red Bull Salzbourg |
4e | 2000 | Tomas Danilevičius | 1,5 M€ | Arsenal FC |
5e | 1991 | Stéphane Chapuisat | 1,2 M€ | KFC Uerdingen |
Bibliographie
- Lausanne-Sports Football - 80 ans du LS, Lausanne,
- Renato Hofer (avec la collaboration de Nicolas Imhof), Un siècle de sport : LS (1896-1996), Lausanne, Lausanne-Sports comité central, , 140 p..
Notes et références
Notes
- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
- Seule la sélection la plus importante est indiquée.
Références
- Joueurs record, sur transfermarkt.fr
- Meilleurs buteurs, sur transfermarkt.fr
- Servette FC-Lausanne Sport, 100 ans d'histoire, sur notrehistoire.ch
- François Ruffieux, « Salut LS », 24 Heures,
- Magazine officiel du Lausanne-Sport, LS MAG numéro 2, Lausanne, , 66 p., p. 44
- Swiss Football League, « Matchcenter - Swiss Football League », sur www.sfl.ch (consulté le )
- Le Matin, « Celestini élu coach de l'année en Super League », Le Matin, (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le )
- « Revivez le direct du match du LS », 24Heures, 24heures, VQH, (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
- Lausanne est maintenu, Lugano garde l'avantage sur Sion, sur rts.ch
- Lausanne crée la surprise en s'imposant à Bâle, sur rts.ch
- Lausanne donne une leçon à Zurich, sur rts.ch
- Lausanne-Sport fait plier le leader YB!, sur rts.ch
- Lionel Pittet, « Racheté par Ineos, le Lausanne-Sport se rêve en grand », Le Temps, (lire en ligne, consulté le )
- Robin Carrel, « Le LS nouveau est arrivé », 20 minutes, (lire en ligne)
- Le nouveau LS prend forme, sur lausanne-sport.ch
- Pablo Iglesias nommé directeur sportif du FC Lausanne-Sport, sur lausanne-sport.ch
- Matteo Ianni, « Ineos va investir davantage dans le LS », sur www.agefi.com (consulté le )
- Changement de rôle au FC Lausanne-Sport, sur lausanne-sport.ch
- (en) Ineos Europe to Build State-of-the-Art Football Academy in Rwanda allafrica.com
- Le LS change de maillot et d'équipementier, sur lematin.ch
- Les nouveaux maillots du LS !, sur lausanne-sport.ch
- Par Renaud Bournoud, « Lausanne débloque l’argent pour son stade », 24Heures, 24heures, VQH, (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
- « Un nouveau stade pour Lausanne », sur www.lausanne.ch (consulté le )
- « Selon la Ville, le stade de la Tuilière ne sera pas fini avant 2020 », sur 24heures.ch, (consulté le )
- ATS, « Le LS devrait jouer à la Tuilière en novembre », sur lematin.ch, (consulté le )
- Première équipe, sur lausanne-sport.ch.
- Le LS recrute Paolo Frascatore et Francesco Margiotta, sur lausanne-sport.ch
- Le Lausanne-Sport se sépare de Margiotta et apprend à maîtriser la canicule, sur 24heures.ch
- Arrivées records, sur transfermarkt.fr
- À Lucerne, on croit dur comme fer en Margiotta, sur lematin.ch
- « Transfert record – Personne n’a rapporté plus d’argent au LS qu’Andi Zeqiri », sur 24 heures (consulté le )
- Fiche de Blaise Nkufo, sur fr.soccerway.com
- André Boschetti, « Le LS a vendu Bryan Okoh, son joyau, à prix d’or », 24 Heures, (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
- Départs records, sur transfermarkt.fr
Liens externes
- (fr + en) Site officiel
- Ressource relative au sport :
- (mul) FBref
- Archives RTS - Lausanne Sport, une passion intacte
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