Eurypharynx pelecanoides
Le grandgousier-pélican ou grandgésier-pédifion[réf. nécessaire] au Québec, (Eurypharynx pelecanoides) est une espèce de poissons de l'ordre des Saccopharyngiformes. Il est peu connu car il vit dans la zone bathyale et la zone abyssale.
- Euripharynx pelecanoides Vaillant, 1882[2] [3]
- Eurypharynx richardi Roule, 1914[2] [3]
- Gastrostomus bairdii Gill & Ryder, 1883[2] [3]
- Gastrostomus pacificus Bean, 1904[2] [3]
- Leptocephalus pseudolatissimus Bertin, 1936[2] [3]
- Macropharynx longicaudatus Brauer, 1902[2] [3]
LC : Préoccupation mineure
C'est la seule espèce connue du genre Eurypharynx et de la famille des Eurypharyngidae.
Étymologie
Le nom de genre Eurypharynx vient du grec ancien εὐρύς, eurús (« large ») et φάρυγξ, pharygx (« gorge, gosier, pharynx, larynx »).
Répartition
Eurypharynx pelecanoides se rencontre dans les eaux tropicales et tempérées des océans Atlantique, Pacifique et Indien[4] à une profondeur comprise entre 500 et 7 625 m mais, plus généralement, entre 1 200 m et 1 400 m[4].
Description
Une étude de 1970 réalisée par l'université de Miami indique que les 22 spécimens analysés mesuraient entre 119 et 608 mm[5]. Lors de sa description initiale (Vaillant, 1882), l'auteur note l'absence complète de vessie natatoire chez ce poisson[6]. Les nageoires pelviennes et les écailles sont également absentes.
Le grandgousier-pélican est olive ou noir. Il possède un corps d’anguille, surmonté d’une tête volumineuse. La bouche, qui représente un quart de la longueur du corps, forme comme une poche dans la partie inférieure, à l'image du bec des pélicans[7].
Un organe lumineux est situé à l'extrémité de la queue. Il brille d'un rouge ou d'un rose impressionnant. Cet organe est utilisé comme leurre[8],[9]. La lumière rose ainsi que les flash rouges lui permettent d'attirer ses proies[7].
Régime alimentaire
Ce grandgousier se nourrit de plancton, de poissons, de crevettes et de copépodes. Sa gueule lui sert de filet[8].
L'eau que Eurypharynx pelecanoides avale est explusée par ses branchies.
Étymologie
Son nom spécifique, composé de pelecan et du suffixe latin -oides, « qui ressemble à », lui a été donné en référence à ses larges gueule et gorge qui évoquent le pélican[10]. Cette particularité anatomique est également reprise dans son nom vernaculaire.
Publication originale
- Vaillant, 1882 : Sur un poisson des grandes profondeurs de l'Atlantique, l'Eurypharynx pelecanoides. Comptes Rendus Hebdomadaires des Séances de l'Académie des Sciences, vol. 95, p. 1226-1228[11] (texte intégral).
Notes et références
- (en) Référence World Register of Marine Species : taxon Eurypharyngidae Gill, 1883 (+ liste espèces) (consulté le )
- World Register of Marine Species, consulté le 8 mai 2018
- BioLib, consulté le 8 mai 2018
- UICN, consulté le 8 mai 2018
- Owre & Bayer, 1970 : The Deep-Sea Gulper Eurypharynx pelecanoides Vaillant 1882 (order Lyomeri) from the Hispaniola Basin (texte intégral)
- Vaillant, 1882 p. 1226-1228
- « Ces terrifiants poissons des profondeurs », sur Le Figaro nautisme,
- (en) « Gulper Eel - Pelican Eel, Frightening Deep Sea Jaws », sur www.factzoo.com
- (en-US) « Gulper Eel », sur Our Breathing Planet,
- EtyFish, consulté le 8 mai 2018
- Catalog of Fishes, consulté le 8 mai 2018
Liens externes
- (en) Référence Animal Diversity Web : Eurypharynx pelecanoides (consulté le )
- (en) Référence Fonds documentaire ARKive : Eurypharynx pelecanoides (consulté le )
- (en) Référence BioLib : Eurypharynx pelecanoides Vaillant, 1882 (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Eurypharynx pelecanoides Vaillant, 1882 (consulté le )
- (fr+en) Référence ITIS : Eurypharynx pelecanoides Vaillant, 1882 (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Eurypharynx pelecanoides (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence uBio : Eurypharynx pelecanoides Vaillant, 1882 (consulté le )
- (en) Référence World Register of Marine Species : espèce Eurypharynx pelecanoides Vaillant, 1882 (consulté le )
- (en) Référence UICN : espèce Eurypharynx pelecanoides (consulté le )
- Portail des abysses
- Portail de l’ichtyologie