Louis-Eugène Simonis
Louis-Eugène Simonis, né à Liège le et mort le à Koekelberg, est un sculpteur belge.
Pour les articles homonymes, voir Simonis.
Biographie
Après avoir étudié auprès de François-Joseph Dewandre à l'École de dessin de Liège, il part à 19 ans poursuivre sa formation en Italie à Bologne puis à Rome entre 1829 et 1836. Grâce à une bourse de la fondation Lambert Darchis, il étudie auprès de Mathieu Kessels et de l'illustre Carlo Finelli (it)[1]. Fort de cette formation à l'italienne, il revient en Belgique et est nommé professeur de sculpture à Liège. Préférant s'adonner librement à son art, il s'établit à Bruxelles où il devient directeur à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles[2]. Il y fut entre autres le professeur de Julien Dillens, de Thomas Vinçotte ou de Charles Samuel.
Il est élu membre de l'Académie royale de Belgique le , dans la Classe des Beaux-arts[2].
Il est inhumé à Koekelberg (Berchem-Saint-Agathe).
La place où se situait l'atelier d'Eugène Simonis a été renommée place Eugène Simonis en son honneur. La station de métro qui s'y trouve porte également son nom depuis 1982. Sur cette même place, en 2007, est inaugurée une composition sculpturale en forme de « S » en l'honneur du sculpteur. À cette composition signée Annie Jungers est ajouté un buste réalisé par Simonis[3].
Œuvres
- 1839 : L'Innocence, aux Musées royaux des beaux-arts de Belgique, à Bruxelles.
- 1846 :
- Cénotaphe en marbre du chanoine Pierre-Joseph Triest en la Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles.
- Statue de Simon Stevin, à Bruges.
- 1848 : Statue équestre de Godefroid de Bouillon, sur la Place Royale à Bruxelles.
- 1851-1854 : bas relief L'Harmonie des passions humaines décorant le fronton du Théâtre de la Monnaie à Bruxelles
- 1856 : buste de André Dumont, à l'Académie royale de Belgique, à Bruxelles.
- 1859 : le tambour en haut-relief représentant les figures allégoriques des Neuf provinces et le Génie de la Belgique, la figure assise symbolisant La Liberté des Cultes ainsi que les lions de la Colonne du Congrès à Bruxelles.
- 1860 : buste de Frère-Orban, au musée de l'art wallon, à Liège.
- 1862 : les Quatre fleuves décorant l'ancienne Gare du Nord
- 1866 : statue de André Dumont, place du Vingt-Août, à Liège.
- les statues des apôtres de l'église Saint-Jacques de Liège
- 1875 : statue de Léopold Ier sur la place Léopold Ier de Mons, déplacée en 2014 rue Pierre-Joseph Duménil[4].
- Statue équestre de Godefroid de Bouillon (1848) Place Royale - Bruxelles
- Statue équestre de Godefroid de Bouillon (1848) Place Royale - Bruxelles
- Statue allégorique de la liberté des cultes - Colonne du Congrès - Bruxelles
- Lion (1859) Colonne du Congrès - Bruxelles
- Lion (1859) Colonne du Congrès - Bruxelles
- Statue de Léopold Ier - Place Léopold Ier - Mons
Notes et références
- Théodore Gobert, Liège à travers les âges, Liège, 1925.
- L'Académie / Who's who ? / Jean-Marie Jules Amaury Simonis sur le site de l'Académie royale de Belgique
- (nl) « Beeld Eugène Simonis onthuld », sur www.bruzz.be (consulté le )
- laprovince.be, « La statue Léopold en face de la gare montoise déménage », laprovince, (lire en ligne, consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Vers la modernité, le XIXe siècle au Pays de Liège, catalogue d'exposition (Liège, -), Liège, 2001.
- Jean Puraye, La Fondation Lambert Darchis à Rome, Liège, 1993, p. 209.
- (en) « Louis-Eugène Simonis », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
Liens externes
- « Site des Musées royaux des beaux-arts de Belgique »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- "Buste d'André Dumont (1856), par Louis-Eugène SIMONIS" sur le site de l'exposition Vers la modernité, le XIXe siècle au Pays de Liège
- "Buste de Walthère Frère-Orban (1860), par Louis-Eugène SIMONIS" sur le site de l'exposition Vers la modernité, le XIXe siècle au Pays de Liège
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