Estarvielle
Estarvielle est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.
Estarvielle | |||||
Vue du village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Bagnères-de-Bigorre | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Aure Louron | ||||
Maire Mandat |
Henri Armanet 2020-2026 |
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Code postal | 65510 | ||||
Code commune | 65171 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Estarviellois | ||||
Population municipale |
38 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 48 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 49′ 15″ nord, 0° 24′ 58″ est | ||||
Altitude | Min. 923 m Max. 1 168 m |
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Superficie | 0,8 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Neste, Aure et Louron | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Estarviellois.
Géographie
Localisation
La commune d'Estarvielle se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[1].
Elle se situe à 53 km à vol d'oiseau de Tarbes[2], préfecture du département, à 35 km de Bagnères-de-Bigorre[3], sous-préfecture, et à 32 km de Capvern[4], bureau centralisateur du canton de Neste, Aure et Louron dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Arreau[1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Armenteule (0,5 km), Adervielle-Pouchergues (0,9 km), Mont (1,1 km), Cazaux-Fréchet-Anéran-Camors (1,2 km), Loudervielle (1,3 km), Génos (1,6 km), Vielle-Louron (1,9 km), Avajan (2,6 km).
Sur le plan historique et culturel, Estarvielle fait partie du pays de la vallée d'Aure ou pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron (confluente à Arreau)[6].
Paysages et relief
- Entrée du village
- Chapelle Saint-Antoine
- Vue du sud
- Vue en hiver.
Hydrographie
La Neste du Louron traverse le village du sud au nord et forme une partie de la limite ouest avec la commune d’Adervielle-Pouchergues.
Le ruisseau de Poudaque, affluent de rive droite de la Neste du Louron, traverse la commune d’est en ouest en partie sud du village.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Génos », sur la commune de Génos, mise en service en 1969[13]et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 7,8 °C et la hauteur de précipitations de 1 483,6 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 54 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[17], à 12,6 °C pour 1981-2010[18], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[19].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[20] : « la Neste du Louron et ses affluents » (145 ha), couvrant 15 communes du département[21] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[20] :
- les « Garonne amont, Pique et Neste » (1 788 ha), couvrant 112 communes dont 42 dans la Haute-Garonne et 70 dans les Hautes-Pyrénées[22] ;
- la « vallée du Louron » (16 472 ha), couvrant 30 communes dont six dans la Haute-Garonne et 24 dans les Hautes-Pyrénées[23].
Urbanisme
Typologie
Estarvielle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[24],[25],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[27],[28].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (81,6 %), prairies (13,3 %), forêts (5,1 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Logement
En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 31[30].
Parmi ces logements, 41.9 % sont des résidences principales, 51.6 % des résidences secondaires 6.5 % des logements vacants.
Voies de communication et transports
Cette commune est desservie par la route départementale D 618 et par la route départementale D 25.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Destarbiele en 1276; Starvilla en 1387 (pouillé du Comminges); Escarville en 1413; Starbielh en 1667; Estarbielh en 1740; Estarvielle en 1755, Estarvielle en 1790 (Département 2)[31].
Il s'agit d'un type toponymique médiéval en -vielle, forme partiellement francisée de l'occitan gascon vièla « domaine rural, village », équivalent à l'ancien français vile de même sens (> français moderne ville). Il est issu ultimement du bas latin villa « grand domaine rural ».
Le premier élément Estar- représente un anthroponyme comme c'est la règle dans ce type de formations toponymiques. En général, il s'agit d'un nom de personne germanique.
Albert Dauzat identifie dans Estar- l'anthroponyme wisigothique Asthar[32], hypothèse reprise par la suite sans plus de précision sur l'origine de ce nom de personne germanique[33].
Nom en occitan gascon Estarvièla
Remarque : le nom wisigothique Asthar (ou plus largement germanique), s'il est compatible phonétiquement avec cette explication, n'est pas nécessairement la seule possibilité. En effet, les formes anciennes, trop tardives, ne rendent pas compte du passage de As- à Es-. En revanche, les formes en Star- laissent penser que c'est Star- qui a évolué en Estar-. Cette évolution correspond à un phénomène régulier d'épenthèse dans le groupe [s] + consonne dans les langues romanes de l'ouest (même chose en français, cf. par exemple : le gallo-roman STUDIA > estudie (XIIe siècle) > estuide > étude).
Histoire
Monographie
I
La commune d'Estarvielle se trouve située sur le confins du département des Hautes-Pyrénées, au midi de la vallée du Louron. Au centre de ce gracieux et pittoresque paysage, on jouit de la vue du panorama de la vallée et à l'horizon se perd la chaîne des Pyrénées d'où se trouve le Mont Clarabide, remarquable suivant la tradition, par le col qui a donné passage à l'armée du roi d'Aragon, pour délivrer la fille de ce dernier mariée à un seigneur espagnol, Don Roger, demeurant à Arenvielle. Le château seigneurial a été assiégé par l'armée du roi d'Aragon à l'aide de radeaux qu'on a lancé sur un lac qui aujourd'hui forme le plateau où se déploie le territoire agricole de Genest et de Loudenvielle sous Philippe le Bel après la paix avec la maison d'Aragon.
Estarvielle est bornée au nord par les terres d' Anéran-Camors, à l'Est par les terres de Fréchet-Cazaux et de Mont, au midi par celles d' Armenteule et par celles de Loudervielle et à l'Ouest par la rivière Neste qui la sépare des terres d' Adervielle.
Son étendue du Nord-Ouest au Sud-Est est de 1 450 mètres, du Nord-Est au Sud-Ouest de 1 250 mètres, du Nord au Sud 900 mètres et de l'Est à l'Ouest 1 090 mètres. La distance au chef-lieu de canton est de six kilomètres 500 mètres, au chef-lieu d'arrondissement 46 kilomètres et au chef-lieu du département 67 kilomètres.
Estarvielle est située sur la rive droite de la Neste, village placé sur un terrain à pente insensible mais les terres qui se trouvent au levant présentent beaucoup plus d'inclinaison et sont accidentés de quelques monticules, d'où l'on contemple à l'horizon, le panorama de la vallée, les pics de Rouyette, de Cascarre, de Hourgade, d'Abeille et de Clarabide où le chasseur pyrénéen exerce son adresse sur le chamois, gibier de ces hautes régions.
Parmi les mamelons précités, nous citerons le Puyo de la Hourque comme légendaire. Suivant la tradition, ce lieu était désigné à l'expiation des crimes. On rapporte qu'un homme y a été pendu. Dans le temps, au bout d'une fourche, pour avoir violé les mœurs.
Le sol de cette commune, de nature calcaire et argileuse produit d'abondants fourrages pour l'alimentation des animaux domestiques ; mais les céréales ont à souffrir des rigueurs d'un hiver trop long.
Le ruisseau de la Poudaque qui traverse le territoire dans la direction de l'Est à l'Ouest, prend sa source sur la montagne de Mont. Les eaux de ce ruisseau sont utilisées pour l'arrosage des prairies, elles en favorisent le rendement , car ce sont ses eaux bienfaisantes, elles produisent les effets du Nil que le sol égyptien.
La rivière Neste qui borne le territoire à l'aspect du couchant tout en alimentant la force motrice de plusieurs moulins, aux deux rives, offre encore l'arrosage de certaines prairies contigües au courant. Son débit moyen peut être 2170 litres par seconde tandis qu'aux fortes crues, ce débit pourra être multiplié par 8 soit 17 360 litres par seconde.
Toutes les eaux qui courent dans le territoire d'Estarvielle sont potables ; mais elles ne sauraient offrir de propriétés privilégiées, pas de sources thermales.
L'altitude 720 mètres de cette commune offre une température privilégiée, en égard aux montagnes environnantes et une salubrité satisfaisante. Le climat est doux malgré la durée d'un hiver de 4 à 5 mois comparativement aux communes environnantes.
Les vents dans cette commune ne se font pas sentir avec trop d'impétuosité. Le vent du Nord est celui qui domine, celui du Midi sèche parfois la fleur de sarrasin, mais les vents d'Ouest amènent des bourrasques fâcheuses.
II
La population de cette commune d'après le recensement de 1886 s'élève à 88 habitants partagés en 20 feux ou ménages.
L'organisation municipale se compose d'un comité de six membres dont un maire président, un adjoint au maire, chargé de la police rurale et de huit membres assesseurs, ce qui constitue le conseil municipal.
La commune est desservie, pour les cultes, par le curé du lieu, pour les finances par le receveur municipal ayant sa résidence privilégiée à Arreau et pour les postes par le bureau de poste de Bordères.
La valeur du centime le franc suivant le cadastre s'élève à 0 f 21417 et le revenu en 1887 est de 1842 f 52 centimes.
III
La commune d'Estarvielle produit des céréales pour l'alimentation de ses habitants ; mais en quantité insuffisante. Le sol arable est divisé en trois assolements principaux dont un tiers environ est consacré à la culture du blé et du seigle. Le rendement moyen peut être évalué de 14 à 17 hectolitres par hectare.
Le deuxième tiers est consacré à la culture printanière, l'orge et l'avoine dont le rendement moyen peut s'élever de 14 à 18 hectolitres par hectare. L'orge est employée à la panification et produit un aliment assez savoureux ; mais peu substantiel.
Le troisième tiers est consacré à la culture du sarrasin, du lin, du chanvre, des pommes-de-terre et à celle des légumes verts. La pomme-de-terre est la culture principale dont le rendement moyen peut s'élever de 50 à 60 hectolitres par hectare. Les rendements précités sont exclusivement consacrés à l'alimentation des ménages locaux.
La moitié du sol cultivé constitue la prairie naturelle dont le rendement produit d'abondants fourrages absorbés pour l'alimentation des animaux domestiques du lieu. La commune ne possède pas de pâturages communaux.
Les habitants d'Estarvielle exercent encore le procédé de culture routinier sauf quelque amélioration pour le labourage qui se fait avec la charrue en fer nouveau système.
Pas de bois, pas de forêts, propriétés communales ?
Les animaux domestiques sont : la vache, la brebis, le cheval, l'âne, la poule, la dinde.
Pas de chasse, pas de pêche, pas de produits industriels.
La commune possède un seul moulin à farine, propriété privée.
La commune d'Estarvielle communique aux autres communes de la vallée par des chemins d'intérêt commun et par des chemins vicinaux.
Au chef-lieu d'arrondissement distant de 46 kilomètres par la route thermale n°1 qui relie Bagnères-de-Luchon à Bagnères-de-Bigorre, par la montagne, et par la route départementale et au chef-lieu du département, distant de 67 kilomètres par la route départementale. Pas de voie ferrée. La gare plus rapprochée est distante de quelques kilomètres, pas de voitures locales publiques.
Le commerce local consiste dans la vente des produits engraissés des animaux domestiques, pas de foires, pas de marchés locaux, le plus rapproché se tient à Arreau distant de 13 kilomètres.
Comme ancienne mesure locale, la commune d'Estarvielle conserve le coupeau qui correspond à 13 litres un tiers ; mais il est fait un plus grand usage des mesures nouvelles et la couperade est encore usitée pour les mesures agraires, cette mesure correspond à 182 mètres carrés.
IV
Estarvielle dont l'origine m'est inconnue doit évidemment remonter à une époque très ancienne où la féodalité a attribué, à l'époque, des titres, puisque par tradition on cite la demoiselle d'Estarvielle qui habitant des châteaux dont l'un est représenté par l'église actuelle d'Estarvielle qui conserve les murs des anciens châteaux féodaux et un autre dont les ruines ont été restaurées par la famille Fouran, aujourd'hui représentée par M. Fourette, gendre de M. Fouran et plus tard nous trouvons Adémar de Paucis, baron d'Estarvielle et de Mont qui au XIIIe siècle fit donation à la commune de Loudervielle de certains droits qu'il possédait : d'où je conclurai pour étymologie du lieu : Vielle - Villa - Séjour - Estar - Extra, (grand gala) lieu donc, où la seigneurie se réunissait pour prendre des plaisirs d'où Estarvielle lieu estival.
Il y avait, suivant la tradition, un homme à Estarvielle (Pichon) qui un jour des siècles derniers, fut invité à un banquet tout clérical. Ce Pichon possédait une instruction tout élémentaire ; mais il était doué d'un naturel privilégié.
Les prêtres qui prenaient part au banquet pour éprouver la vertu du commensal hétérogène à leur secte sociale convinrent de parler en latin, langue inconnue à ce dernier.
Le dîner fut servi dans de bonnes conditions, la conversation s'anime, seul Pichon est bouche close.
(" Nécessité pas a loi " dit le proverbe du pays) ainsi Pichon interrompt le jeu de la conversation en disant " datis vinis a Pichonis d'Estarviellis " Donnez du vin à Pichon d'Estarvielle.
La municipalité d'Estarvielle, comme la plupart des communes de la vallée, était un comité clérical. Les prêtres retenaient les actes de l'État civil et donnaient les avis administratifs aux circonstances. Depuis que l'instruction a fait des progrès, les hommes ont acquis des droits, et la commune a été administrée par un maire assisté de neuf assesseurs qui tous réunis constituent le conseil municipal.
Les habitants conservent l'idiome patois bien que le français soit assez bien compris et que la majeure partie des citoyens le parlent aux circonstances.
Comme chant légendaire, il ne m'a pas été possible de recueillir des écrits.
Les habitants d'Estarvielle doués de mœurs sociales vivent des fruits respectifs de leurs travaux et des fruits qu'ils récoltent de leurs propriétés. Les liens sympathiques qui les caractérisent font qu'ils livrent leurs propriétés, après l'enlèvement des récoltes, au parcours de la vaine pâture où les habitants du lieu conduisent leurs animaux domestiques. Ils se paient encore certains services mutuels. L'esprit local est bénévolement porté à ce genre de vis sociale.
Le culte catholique est professé par tous les habitants.
La principale alimentation locale consiste dans la consommation des céréales qu'on récolte ; seigle, froment ou blé en petite quantité et orge pour la panification. Il est fait un grand usage du blé noir (sarrasin qui peut être tire son nom des premiers peuples qui l'ont introduit. Le laitage, la pomme-de-terre et autres plantes potagères telles que pois, haricots, lentilles et fèves constituent l'entretien permanent des ménages locaux.
Enseignement
L'enseignement dans les temps primitifs était donné, suivant la tradition, par des bénédictins que les prêtres ont plus tard remplacé, et enfin des instituteurs ont été postérieurement chargés, par les communes, de l'instruction des enfants sur des traitements d'aujourd'hui dérisoires. Ces maîtres étaient payés par les parents des élèves, d'après un taux mensuel suivant les cours et les écoles n'étaient fréquentés que les quatre ou cinq mois de l'année jusqu'à l'époque où l'état est intervenu et a nommé des maîtres à titre.
Aujourd'hui, l'école d'Estarvielle bien que mixte ne reçoit pas de filles. Il existe un couvent où deux religieuses congréganistes professent l'enseignement gratuit pour les filles de la commune.
L'état de l'instruction dans le temps actuel est satisfaisant puisqu'il n'est pas de conscrits illettrés dans la dernière année, ni de conjoint qui n'ait apposé son nom.
La commune d'Estarvielle ne possède pas de bibliothèque scolaire, ni municipale. Pas de caisse des écoles, pas de caisse d'épargne scolaire, les revenus locaux ne sauraient favoriser ces institutions.
Le traitement du maître actuel s'élève à 1200 f.Cadastre napoléonien d'Estarvielle
Le plan cadastral napoléonien d'Estarvielle est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[35].
Politique et administration
Liste des maires
Historique administratif
Sénéchaussée de Toulouse ou d'Auch, élection de Rivière-Verdun, vallée du Louron, canton de Bordères-Louron (1790-2014)[36].
Intercommunalité
Estarvielle appartient à la communauté de communes Aure Louron créée au 1er janvier 2017 et qui réunit 47 communes.
Services publics
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[39].
En 2018, la commune comptait 38 habitants[Note 7], en augmentation de 35,71 % par rapport à 2013 (Hautes-Pyrénées : +0,14 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Population et société
Enseignement
La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[42].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre d'Estarvielle.
- Chapelle Saint-Antoine d'Estarvielle.
- Château-fort de Sarreuille.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Estarvielle sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Métadonnées de la commune d'Estarvielle », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Estarvielle et Tarbes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Estarvielle et Bagnères-de-Bigorre », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Estarvielle et Capvern », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Estarvielle », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 281-282.
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Orthodromie entre Estarvielle et Génos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Génos - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « ZNIEFF « la Neste du Louron et ses affluents » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Insee : Rapport statistique communal pour la ville d' Estarvielle
- LEJOSNE (Louis-Antoine), Dictionnaire topographique du département des Hautes-Pyrénées, révisé et annoté par R. Aymard, Uzos, 1992, p. 66.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6).
- Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Conseil Général des Hautes Pyrénées, 2000.
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Monographie d'Estarvielle en 1887
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral d'Estarvielle en 1832
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées
- « Liste des juridictions compétentes pour Estarvielle », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Annuaire : Résultats de recherche », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
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