Espondeilhan

Espondeilhan est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie.

Espondeilhan

Mur méridional de l'église Notre-Dame-des-Pins d'Espondeilhan.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté d'agglomération Béziers Méditerranée
Maire
Mandat
Christophe Llop
2020-2026
Code postal 34290
Code commune 34094
Démographie
Gentilé Espondeilhanais
Population
municipale
1 071 hab. (2018 )
Densité 211 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 26′ 28″ nord, 3° 15′ 47″ est
Altitude 60 m
Min. 60 m
Max. 123 m
Superficie 5,08 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Béziers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Béziers-3
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Espondeilhan
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Espondeilhan
Géolocalisation sur la carte : France
Espondeilhan
Géolocalisation sur la carte : France
Espondeilhan

    Ses habitants sont appelés les Espondeilhanais.

    Géographie

    Carte.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Espondeilhan
    Coulobres
    Puissalicon Servian
    Lieuran-lès-Béziers Bassan

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 16,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 595 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,5 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Servian », sur la commune de Servian, mise en service en 1980[6]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 15,1 °C et la hauteur de précipitations de 665,4 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 35 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Espondeilhan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[16],[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (87,2 %), zones urbanisées (12,8 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Espondeilhan est l'un des fiefs historiques de la famille du Caylar (orthographié par la suite en de Queylar pour les branches d'Anduze et de Provence). Le premier du Caylar cité est Pierre du Caylar seigeur d'Espondeilhan dans une donation du de Pierre Raymond d'Espondeilhan. À cette époque la terre d'Espondeilhan, au nord de Béziers, a donc au moins deux familles seigneuriales : les d'Espondeilhan et les du Caylar. Quant à la filiation prouvée elle n'est agréée par Chérin que depuis Bernard du Caylar, peut-être son petit ou arrière-petit-fils, cité entre 1290 et 1294.

    Toponymie

    La commune a été connue sous les variantes : Bremundo d'Espondeilla (1170), Spondellano (1210), castrum de Spondellano (1247), Spondelhan (1529), Espondelhan (1571), Espondeyan (1636).

    Le nom Espondeilhan dérive de celui d'un domaine gallo-romain Spondilius augmenté du suffixe -anum[22].

    Plan cadastral d'espondeilhan (1832)

    En occitan, la commune se nomme Espondelhan.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 2020 En cours Christophe LLOP    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

    En 2018, la commune comptait 1 071 habitants[Note 5], en augmentation de 5,83 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    180227228257278277309306291
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    296302336344402331328420431
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    476511503517481509502364368
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    3163543233565176238319701 042
    2018 - - - - - - - -
    1 071--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Portail de Notre-Dame-des-Pins.

    Héraldique

    Les armoiries de Espondeilhan se blasonnent ainsi :

    D'hermine, au sautoir losangé d'argent et de sable.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Servian - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Espondeilhan et Servian », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Servian - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Espondeilhan et Sète », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Espondeilhan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    14. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Espondeilhan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « Liste des espaces protégés sur la commune d'Espondeilhan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 143
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Paul Ambert et Marc Leblanc, « Le Poignard chalcolithique de la Croix-de-Fer (Espondeilhan-Hérault) : analyse d'une patine originale », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 93, no 4, , p. 561-565 (lire en ligne)
    • Amis de Notre Dame des pins, Notre Dame des Pins : commune d'Espondeilhan, [s.l.], Amis de Notre Dame des Pins, [s.d.], 11 p.
    • Clément Coste, Études historiques et archéologiques sur quelques communes de l'ancien diocèse de Béziers, Béziers, Bénézech Roque,
    • Jean-Luc Esperou, « L'enceinte chalcolithique de la Croix de Fer et son architecture en terre cuite (Espondeilhan - Hérault) », Archéologie en Languedoc, no 30, , p. 21-39
    • Louis Noguier, « Notice sur deux églises romanes anciennes : Saint-Aphrodise à Béziers, église d'Espondeilhan », Bulletin monumental, 4e série, t. 7, , p. 161-170 (lire en ligne)
    • Louis Noguier, « Autels romans dans le Midi de la France », Bulletin monumental, 4e série, t. 7, , p. 135-140 (lire en ligne)
    • Louis Noguier, « Notes archéologiques sur quelques églises romanes du Midi de la France », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 2e série, t. 5, , p. 209-227

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

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