Emma Hardinge Britten

Emma Hardinge Britten (née Emma Floyd le et morte le ) était une écrivain, actrice, guérisseuse, occultiste, éditrice et médium anglaise, grande figure du mouvement spirite au XIXe siècle. Elle quittera l'Angleterre pour les États-Unis en 1855 ou elle exercera le métier de chanteuse pendant 10 ans et deviendra de plus en plus influente dans les cercles spirites américains où elle sera très appréciée pour ses facultés de médium. Repartie s'installer en Angleterre pendant la guerre de sécession, elle écrira de nombreux livres et deviendra de plus en plus influente dans le milieu occulte.
Elle sera en 1875 l'une des fondatrices de la Société théosophique avec H. P. Blavatsky, mais quittera rapidement cette société et se positionnera par la suite contre elle lors de la crise du milieu occultiste de la fin du XIXe siècle. Devenue à la fin de sa vie une médium itinérante et véritable propagandiste du Spiritualisme moderne anglo-saxon, ses nombreux écrits lui ont valu le surnom d'« historienne du spiritisme ».

Biographie

Jeunesse

Emma Hardinge Britten en 1840

Emma est née en 1823. Son père, Ebenezer Floyd (né en 1790) était un capitaine de la marine anglaise et sa mère Ann Sophia Broomfield (née en 1793) était la fille d'un armateur de bateau. Les Floyd habitent à Bristol. La jeunesse d'Emma sera très difficile. Sa grande sœur Frances Ann décédera en 1830[1] et son père en 1834 lors d'une épidémie de choléra[2],[3], laissant la famille d'Emma sans ressources et dans le dénuement le plus complet. Sa mère Ann Sophia doit faire appel à la charité pour survivre[4] et Emma se retrouve à l'âge de 12 ans dans la situation difficile d’être la seule personne à pouvoir subvenir aux besoins de sa mère, de son frère Thomas, âgé de 6 ans, et de sa sœur Margaret, âgée de 2 ans.
Très tôt intéressée par les arts et véritable surdouée du piano (Emma appris le piano très jeune avec un marchand de musique qui lui permettait de venir jouer dans sa boutique tous les jours[3]), elle commencera des l'âge de 11 ans à gagner de l'argent difficilement en enseignant la musique et continuera cette activité jusqu'à ses débuts en tant qu'actrice. Elle n'ira jamais à l'école[5].
Emma sera très marquée par cette période qui la hantera toute sa vie, et témoignera dans son autobiographie avoir eu des envies de suicide au cours de son adolescence[3]. En 1838 Ann Sophia obtient un poste de gardienne d'une école de Bristol[4] et la situation des Floyd s'améliore quelque peu jusqu'en 1840 avant de sombrer de nouveau, Ann Sophia se retrouvant de nouveau sans ressources.
En 1938, poussée par sa mère et profitant de la relative amélioration de la situation financière de sa famille, Emma, alors âgée de 15 ans, fera ses débuts en tant que chanteuse[6].
En 1840 Emma est remarquée par T. Machlin, un impresario, qui prendra sa carrière en main. Les Floyd quittent alors Bristol pour Londres, Ann Sophia ayant auparavant confiée la jeune sœur d'Emma, Margaret, à sa sœur.

Débuts en tant qu'actrice

Arrivés en 1840 à Londres, la famille Floyd sera vite frappée par un nouveau drame: Le frère d'Emma, Thomas, engagé dans la marine anglaise, mourra d'une maladie en mer de Chine en 1841[7]. Jusqu'en 1843, Emma et Ann Sophia auront énormément de mal à subvenir à leur besoins et toute leur vie tournera autour de leur seule subsistance.
À partir de 1843 Emma travaille avec un nouvel impresario, Thomas Welsh, qui lui permettra de faire ses débuts en tant que modèle et actrice de théâtre. Emma commencera ainsi à faire du théâtre, chanter dans des opéras et des salles de concerts. Malgré un début de notoriété elle devra néanmoins continuer à enseigner la musique dans des écoles ou chez des familles, et continuer à se produire dans des lieux peu prestigieux comme des cabarets. C'est pendant cette époque qu'Emma commencera à fréquenter le Orphic circle[8], une société secrète d'occultisme. En plus d'y avoir été appréciée pour ses talents de médium, il semble qu'Emma ai aussi été la pianiste chargée de mettre une ambiance musicale lors des réunions du cercle, auxquelles assistaient la haute société Londonienne de l'époque.

Le Orphic circle

Dirigé par Lady Blessington et le comte d'Orsay, réputé pour avoir utilisé l'alchimie pour rembourser ses dettes, le cercle, qui se réunissait dans les locaux de la London Astrological Society[9] accueillait de nombreux occultistes, hommes politiques et artistes de l'époque tels John Varley, Charles Dickens, Benjamin Disraeli, John Forster, Chauncy Hare Townshend, Edward Bulwer-Lytton, R. C. Smith, Thomas Oxley, R. J. Morrison, George Graham[Qui ?], John Palmer[Qui ?] ainsi que le célèbre voyant Alexis Didier[10],[11]. La salle de réunion du cercle était aménagé comme un tombe égyptienne[3],[11]. Emma Hardinge Britten et Charles Dickens deviendront amis[3] et le resteront, ils travailleront ensemble au théâtre et entretiendront une correspondance qui durera jusqu'à la mort de Dickens en 1870. Emma évoquera cette amitié dans ses textes. Clairvoyante et médium depuis sa plus tendre enfance, Emma participera à des expériences de spiritisme et de magnétisme dans le cadre des réunions du cercle, qui avait pour coutume de prendre des jeunes femmes, de préférences très belles, comme sujets d'expérience. Emma Hardinge Britten racontera plus tard que c'est dans le cadre des expériences de somnambulisme du Orphic circle qu'elle rencontra Austria, l'entité mystérieuse qui sera l'auteur de Art Magic: Or Mundane, Sub-Mundane and Super-Mundane Spiritism, livre qu'écrira Emma Hardinge Britten via channeling en 1876, près de 35 ans plus tard[12]. Emma affirmera dans Ghost Land, publié en 1876, que les membres du Orphic circle étaient des personnes sincèrement intéressés par l'occultisme et possédant de réelles connaissances en la matière[3],[13]. Certains historiens ont avancé que la carrière d'Emma Hardinge Britten décolla grâce aux personnes qu'elle fréquenta lors des réunions du cercle occulte, mais ça n'a jamais été prouvé formellement.

Carrière d'actrice (1844-1856)

Définitivement remarquée du grand public en 1844 dans une mise en scène de Macbeth[14] au théâtre de Londres, la carrière d'actrice d'Emma franchira un stade qui la mettre (ainsi que sa mere) dans une situation économique et sociale confortable. C'est à cette occasion qu'elle prendra le pseudonyme de Emma Hardinge pour preserver son anonymat, en référence à une nouvelle de Camilla Toulmin nommé Sweet revenge[15], paru en 1844, dans laquelle l'héroïne nommé Emma Harding à un parcours similaire à celui d'Emma, passant de la misère à la prospérité.

Europe

Lithographie représentant Emma en 1847, comédienne principale de The Phantom Dancers (102 représentations, considéré comme un gros succès)

De 1844 à 1856 elle occupera le métier d'actrice à temps plein, subvenant à ses besoins et ceux de sa mère. elle jouera ainsi dans des pièces de théâtre à Londres, Paris, New York et Milan[16]. Elle donnera aussi quelques concerts de piano et de chants mais se concentrera essentiellement sur son métier d'actrice. Toujours engagée pour sa beauté, les rôles qu'elle obtiendra seront toujours ceux de belles jeunes femmes dont les scénaristes voulaient mettre en valeur le physique.

Sa vie ne sera néanmoins pas un conte de fée, et ses relations avec son employeur, la compagnie de théâtre Adelphi company, seront extrêmement tendues. Elle décrira l'aristocratie londonienne et les producteurs de l'époque comme étant des personnes d'une grande galanterie et amabilité en public, et d'une égale tyrannie et cruauté en privé.[17], des gens vicieux, cruels et sans remords, profitant des jeunes femmes sans ressources et prêts à annuler leurs engagements avec elles à tout moment.[3] Poussée par Ann Sophia, Emma dénoncera publiquement en 1854 les pressions et menaces subies par les actrices, entraînant une rupture entre elle et le milieu du spectacle londonien. En 1854, c'est grâce à son ami Charles Dickens qu'elle pourra continuer à exercer son métier en Europe[18].

L'année suivante, dans l'impossibilité de continuer à exercer son métier, Emma quitte l'Angleterre pour New-York le 22 aout 1855, accompagnée d'Ann Sophia.

Broadway

À Broadway, elle obtiendra tout de suite un premier rôle, mais sa carrière d'actrice en Amérique ne durera que deux ans. Son dernier rôle sera celui d'Azurine dans la pièce King Charming en . Son échec à s'imposer sera encore une fois dû à des disputes avec les propriétaires des théâtres de Broadway. C'est à cette époque qu'elle commence à écrire et utiliser ses facultés de medium publiquement en s'impliquant de plus en plus dans les cercles spirites. Emma composera également quelques œuvres musicales et écrira des paroles de chanson[19].

Débuts en tant que médium et musicienne

Sa carrière d'actrice terminée, Emma reprendra les concerts de piano et le chant, avec un succès modeste. Elle reprendra aussi l'enseignement de la musique et fondera une école dans laquelle elle investira beaucoup de temps et d'énergie, sans succès. Après cet échec, poussée par sa colocataire Elisabeth J. French, une médium et magnétiseuse, elle participera de plus en plus aux réunions des cercles spirites.
Il ressort de ses lettres et des témoignages de son entourage qu'Emma n'a jamais voulu utiliser ses dons de clairvoyance pour faire une carrière de medium, et a toujours privilégié ses autres compétences qui étaient en 1856 le métier d'actrice, l'édition de magazines (compétence qu'elle avait acquise à Londres en éditant avec E. L. Blanchard et W. H. Harrison la Court Gazette), l'enseignement de la musique et la création et gestion d'organisme de charité (compétence qu'elle avait acquise lors de son implication avec Charles Dickens dans le Urania cottage).

Sa notoriété de médium devient néanmoins rapidement importante après l'annonce publique le du naufrage d'un transatlantique, le Pacific.
Entre 1856 et 1858 elle fera de nombreuses prestations de médium, répondant sous transe à des questions posées. Son passé d'actrice et son éloquence participeront grandement à son succès et elle sera remarquée par l'église spiritualiste. À partir de 1858, en parallèle à ses activités de musicienne, elle deviendra un membre de cette organisation et commencera progressivement à devenir une propagandiste active du spiritualisme moderne anglo-saxon.
Une rivalité s'installera entre Emma et Cora L. V. Scott (1840–1923), autre grande figure du spiritisme de l'époque. Jeune et jolie, sa prestation sur scène subjuguait les hommes, et elle était en quelque sorte la concurrente directe d'Emma qui de son côté allait sur ses 35 ans. Néanmoins la rivalité restera amicale, les deux femmes ne se disputant pas publiquement et entretenant un respect mutuel. Des années plus tard Cora, battue par son mari, sera secourue et aidée par Emma et William Britten.
Emma publie son premier roman The Wildfire Club en 1860 sous le pseudonyme Ezra, aidée par Charles Dickens[20]. De 1858 à 1860 sa notoriété de medium grandit de façon exponentielle et Emma est maintenant connue sur toute la côte est des États-Unis. Les journaux européens commencent à parler d'elle et il faut réserver plusieurs mois à l'avance pour obtenir une consultation.

Investissement en politique et dans les œuvres de charité

En 1862 elle créé une institution pour recueillir et aider à se réinserer les femmes sans abris de New-York, sur le modèle du Urania cottage[21],[22]. Néanmoins, faute de dons, l'initiative ne sera pas durable. C'est à l'occasion de ses levées de fonds qu'Emma commencera à fréquenter le milieu politique new-yorkais.
En 1863 elle part pour la Californie où elle fera de nombreuses lectures et prestations publiques de mediumnité, à la suite de quoi le parti républicain prend contact avec elle pour lui demander de participer à la campagne d'Abraham Lincoln. Emma accepte et, prolongeant son séjour en Californie jusqu'à fin 1864, fera plus de 100 discours. Oratrice talentueuse et crédible auprès des politiciens locaux, elle deviendra de plus en plus une figure de la culture américaine[23]. Le point culminant de sa carrière d'oratrice sera le discours du en réponse à l'assassinat d'Abraham Lincoln, qui sera acclamé par les journalistes.

De retour à New-York, où ses éloges d'Abraham Lincoln ont été largement diffusés et appréciés, elle donnera des lectures publiques de textes politiques, tels Politics versus Principles, Politics in the Pulpit, The Reign of Terror, The Day of Reconstruction.
Le 5 aout 1865, Emma et Ann Sophia repartent pour Londres pour régler une affaire d'héritage[24].

Notoriété transatlantique

L'héritage occupera la famille d'Emma, désormais rejointe par sa sœur Margaret, jusqu'à décembre. Elle est ensuite introduite auprès des cercles spirites londoniens par Benjamin Coleman, financier influent dans le milieu spirite et proche d'Elisabeth J. French, et organise des réunions spirites nommées les Winter Soiree Lectures dans lesquelles elle fera de nombreux discours sur le thème de la spiritualité, jusqu'en [25]. Reconnue à Londres comme Emma Hardinge, l'actrice, elle devra faire face à un ancien collègue de Broadway Edwin Askew Sothern, un medium et acteur dont l'activité est désormais d'exposer le spiritisme comme une fraude. Par la suite elle sera arrêtée par les autorités anglaise qui la confondront avec l'espionne confédérée Belle Boyd qui avait pris le nom de Hardinge à la suite de son mariage[26]. Libérée en , elle se retire de la vie publique, se concentre sur l'organisation et l'animation des cercles spirites londoniens, et commence la rédaction de Modern American Spiritualism: A Twenty Years Record Of The Communion Between Earth And The World Of Spirits dont la première édition sortira en 1869. Véritable encyclopédie des événements et personnes associés aux premiers temps du mouvement spirite, ce livre est un texte historique d'une grande valeur. L'année suivante en 1870, Emma se marie avec William Britten[27]. De 1869 à 1872, Emma et sa famille font de nombreux allers-retours entre la cote est des États-Unis et l'Angleterre pour promouvoir le livre d'Emma et participer à des réunions spirites. En Emma lance son premier journal, The Western Star, qui ne durera que 6 mois. Dans ce journal seront publiés des fragments de ce qui aurait dû être le volume 2 d'American modern Spiritualism et les premiers textes de ce qui deviendra Ghost Land, signé par Austria. Ces textes diffèrent de l'édition de 1876, entre autres par un changement des noms des personnages. De 1872 à 1875 Emma ne se produit plus comme médium mais comme magnétiseuse et guérisseuse, donnant aussi de nombreux discours pour promouvoir le mouvement spirite[28],[29],[30],[31].

La publication en 1875 de The Electric Physician, or Self-Cure Through Electricity, livre exposant ses méthodes de soin par le magnétisme, coïncidera avec son retour à la vie publique.

Création de la société théosophique (1875)

En 1875, Emma entrera en contact avec Henry Steel Olcott puis H. P. Blavatsky, pour qui elle organisera des conférences à partir d'octobre à New York. Les deux femmes fondront alors la Société théosophique[32] mais une rivalité s'installera entre elles. L'année suivante Emma quitte la Société théosophique[33],[34] et publie Art Magic: Or Mundane, Sub-Mundane and Super-Mundane Spiritism, un recueil de textes ésotériques qui furent la première doctrine de la société théosophique[35],[36],[37], à laquelle H. P. Blavatsky substituera ses propres écrits. Art Magic, publié dans un premier temps sous le pseudonyme Louis de B a auparavant été remanié par Emma qui y a inclus une critique sévere de l'organisation dont elle venait d'être évincée. Ce texte, sorte de renaissance de l'ésotérisme occidental, aura une portée importante dans le milieu, inspirant par exemple la Hermetic Brotherhood of Luxor et le livre The Light of Egypt qui en copieront assez largement le contenu et les références[37]. En parait Ghost Land, or Researches Into The Mysteries Of Occultism, livre qui aura un retentissement tout aussi important dans le milieu. Livre initiatique racontant l'histoire de Louis de B., le prétendu auteur de Art Magic, et sa découverte des sciences occultes, Ghost Land est un livre biographique. Jusqu'en 1877 Emma parcourra l'Europe, les États-Unis et l'Australie pour faire la promotion de ses livres, donnant aussi de nombreuses conférences sur le thème de la spiritualité. De 1877 à 1881, elle deviendra une véritable propagandiste du spiritualisme moderne anglo-saxon, voyageant telle une missionnaire et donnant des conférences aux quatre coins du monde. Elle publie en 1879 The Faiths, Facts & Frauds of Religious History, son troisième livre majeur sur le thème de la spiritualité, qui reprend la partie d'Art Magic consacrée aux religions en la développant davantage et en y apportant de nombreuses sources. Ce livre sera son plus gros succès de son vivant, donnant lieu à de rapides rééditions. En 1880 elle participe à des expériences occultes à San Francisco en compagnie d'Albert van der Naillen. À New-York, elle participe à une expérience de magnétisme avec le docteur Henry S. Tanner, qui passera 42 jours sans boire ni manger. Néanmoins Tanner affirmera que les théories d'Emma sur le magnétisme lui semblaient incorrectes[38]. En 1881, l'église spiritualiste traversant une crise importante, Emma cesse ses voyages et retourne s'installer en Angleterre; où elle restera jusqu'à sa mort. Elle s'investit dans les cercles spirites londoniens et commence la rédaction de Nineteenth Century Miracles, livre relatant ses voyages et les activités des cercles spirites des pays dans lesquels elle a voyagé. Il paraitra en 1884. Le débute la publication de The Two World, journal consacré aux sciences occultes dont Emma était rédactrice en chef et William propriétaire. Le journal fut en partie financé par Lady Caithness, duchesse de Pomar, avec qui Emma et William sont devenus amis. Emma avait d'ailleurs séjourné chez elle en 1882 le temps de se remettre d'une maladie[39]

Publications

Livres

The Place And Mission Of Woman. Boston: H. W. Swett, 1859.
Six Lectures on Theology And Nature. Chicago: 1860. Scott and Company, Printers, Chicago, IL, 1860
The Wildfire Club. Boston: Berry, Colby, 1861. Certaines histoires de ce livre de fiction furent publiés avant dans l'un des journaux qu'édita Emma.
America And Her Destiny New York: Robert M. DeWitt, 1861.
What Is Spiritualism? An Address By Emma Hardinge, with her directions for the formation and conduct of spirit circles. Glasgow: Glasgow Association Of Spiritualists, 1868.
Rules For The Formation And Conduct Of Spirit Circles. Glasgow: James McGeachy, 1868. London: Cambridge Steam Printing Works, 1868
Modern American Spiritualism: A Twenty Years Record Of The Communion Between Earth And The World Of Spirits. New York, 1870.
The Creed Of The Spirits, And The Influence Of The Religion Of Spiritualism. 1871.
The Electric Physician: Or Self Cure Through Electricity. Boston: Dr William Britten, 1875.
Art Magic: Or Mundane, Sub-Mundane and Super-Mundane Spiritism. Boston: William Britten, 1876.
Ghost Land, or Researches Into The Mysteries Of Occultism. Boston, 1876.
On The Road; Or The Spiritual Investigator: A Complete Compendium Of The Science, Religion, Ethics, And Various Methods Of Investigating Spiritualism. Melbourne: George Robertson, 1878.
The Chinese Labor Question, Or The Problems Of Capital Versus Labor. Sydney, 1878.
The Faiths, Facts And Frauds Of Religious History: A Treatise In Ten Sections. Melbourne: George Robertson, 1879.
The Lyceum Manual: A Compendium Of Physical, Moral, And Spiritual Exercises For Use In Progressive Lyceums Connected With British Spiritualist Societies. Hanging Heaton/Dewsbury, UK: 1887. Second edition, 1888. Third edition, 1889. Edition in 1935. 15th revised edition, 1958. 16th revised edition, 1981. 17th revised edition, 1992.
The English lyceum manual : a compendium of physical, moral, and spiritual exercises for the use of English spiritualists societies (Children's Edition). Newcastle-On-Tyne: H. A. Kersey, 1888. 1889 edition. 4th Children's edition (1894), 8th Children's edition 1905. ninth Children's edition 1909. Edition in 1924 and reprint in 1935
The Lyceum Officer's Manual. Rochdale: Kersey Chiswell, 1921
Nineteenth Century Miracles Or Spirits And Their Work In Every Country Of The Earth. New York: William Britten/Lovell & Company, 1883/4. Reprint New York : Arno Press, 1976
The Autobiography of Emma Hardinge Britten. Manchester and London: John Heywood, 1900. Publié après la mort d'Emma par sa sœur Margaret.
The "Two Worlds" Portrait Album: Spiritual Mediums, Workers And Celebrities with Brief Biographical Sketches. Manchester: Printed For The "Two Worlds" Publishing Company Limited by The Labor Press Society Limited. Cette publication regroupe les parties de l'encyclopedie du spiritisme, livre qu'Emma n'aura pas le temps d'achever.

Journaux

The Western Star: A magazine devoted to a record of the facts, philosophy, and history of the communion between spirits and mortals. Boston: juillet à .
The Two Worlds. A Journal Devoted To Spiritualist, Occult Science, Ethics, Religion and Reform. Manchester: The Two Worlds Publishing Co. Ltd. 1887-1892
The Unseen Universe: A monthly magazine devoted to spiritism, occultism, ancient magic, modern mediumship, and every subject that pertains to the whence, what, and whitherward of humanity. à

Notes et références

  1. Bristol Mercury, 10 juillet 1830
  2. Bristol Mercury, 5 mai 1834
  3. Emma Hardinge Britten, autobiography, 1900
  4. Bristol Mercury, 17 mars 1838
  5. Emma Hardinge Britten, Preface to Six Lectures on Theology and Nature, 1860
  6. Bristol Mercury, November 29, 1838
  7. 1841 UK Census for Larkhall Lane, Lambeth
  8. The Two Worlds, 18 November 1887
  9. The Monthly Critical Gazette, February 1825
  10. Thomas Oxley, Oxley’s Celestial Planispheres, 1830
  11. Samuel Carter Hall, Retrospect of a Long Life, 1883
  12. (en) By One Who Knows, extrait de Occultism Defined, publié dans The Two Worlds, 18 novembre 1887
  13. (en) Emma Hardinge Britten, Ghost Land; or, Researches into the Mysteries of Occultism, Boston, E. H. Britten, 1876
  14. Morning Post, January 30, 1844.
  15. Colonial Times, 24 mai 1845. La nouvelle est consultable ici: http://trove.nla.gov.au/ndp/del/article/8756826
  16. Les rôles tenus par Emma à Londres jusqu'en 1854 sont listés ici: http://www.ehbritten.org/docs/emma_harding_london_stage_performances.pdf
  17. Emma Hardinge Britten, A Vision, 1872. Voir aussi son autobiographie et sa correspondance avec Charles Dickens
  18. voir sa correspondance avec Charles Dickens
  19. Robert Mathiesen, The Unseen Worlds Of Emma Hardinge Britten: Some Chapters In The History Of Western Occultism, Theosophical publishing, 2001
  20. Charles Dickens (Lettres), The Letters of Charles Dickens, Pilgrim Edition, Oxford, Clarendon Press, 1965-2002
  21. Nina Auerbach, Woman and the Demon: the Life of a Victorian Myth, Harvard University Press, 1982, p. 181
  22. David Paroissien, A Companion to Charles Dickens, Chichester, Wiley Blackwell, 2011, 515 p. (ISBN 978-0-470-65794-2).
  23. Frances Fuller Victor (Florence Fane), in The Golden Era, 2 octobre 1864
  24. New York Herald, 7 aout 1865
  25. Marie, Countess of Caithness, Old Truths In A New Light (1876)
  26. James Robertson, Noble Pioneer: The Life Story Of Emma Hardinge Britten, 1900
  27. Emma Hardinge Britten, Autobiography, 1900
  28. Philadelphia Inquirer, February 10, 1873
  29. Boston Journal, January 6, 1874
  30. Boston Daily Globe, December 6, 1873
  31. Boston Daily Advertiser, October 29, 1874
  32. Robert Mathiesen, The Unseen Worlds Of Emma Hardinge Britten: Some Chapters In The History Of Western Occultism
  33. New York Herald Tribune, October 2, 1875, Page 8
  34. Publishers’ Weekly, October 9, 1875,p. 558
  35. Robert Mathiesen, The Unseen Worlds Of Emma Hardinge Britten: Some Chapters In The History Of Western Occultism
  36. Paul Johnson, In search of the masters (revised edition published as The masters revealed. Helena Blavatsky and the myth of the great white lodge, 1994
  37. Christian Chanel, John P. Deveney, Joscelyn Godwin, La Fraternité Hermétique de Louxor (H. B. of L.), Rituels et instructions d'occultisme pratique, 2000
  38. Salt Lake City Herald, August 17, 1880
  39. The Medium and Daybreak, June 30, 1882

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Voir aussi

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