Elsa Faucillon

Elsa Faucillon, née le à Amiens (Somme), est une femme politique française.

Elsa Faucillon
Fonctions
Députée française
En fonction depuis le
(4 ans, 2 mois et 23 jours)
Élection 18 juin 2017
Circonscription 1re des Hauts-de-Seine
Législature XVe (Cinquième République)
Groupe politique GDR
Prédécesseur Alexis Bachelay
Conseillère départementale des Hauts-de-Seine

(6 ans, 2 mois et 25 jours)
Avec Gabriel Massou
Élection 29 mars 2015
Circonscription Canton de Gennevilliers
Prédécesseur Canton créé
Successeur Nadia Mouaddine
Conseillère municipale de Gennevilliers

(3 ans, 3 mois et 13 jours)
Élection 23 mars 2014
Maire Patrice Leclerc
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Amiens (France)
Nationalité Française
Parti politique PCF (depuis 2006)
Profession Médiatrice culturelle
Site web elsa-faucillon.fr

Militante du Parti communiste français (PCF) depuis 2006, elle est élue conseillère municipale de Gennevilliers en 2014, conseillère départementale des Hauts-de-Seine en 2015, puis députée en 2017, dans la 1re circonscription des Hauts-de-Seine. Elle permet au PCF de revenir dans un de ses « bastions historiques » en Île-de-France, que le Parti socialiste lui avait ravi en 2012.

Biographie

Elsa Faucillon naît à Amiens, dans la Somme, le , d'un père technicien et d'une mère agent de la Sécurité sociale[1], tous deux permanents à la Confédération générale du travail[2]. Elle grandit en région parisienne, à Colombes[1]. Elle fait des études à l'université Panthéon-Sorbonne[2] en histoire de l'art, commence à militer en 2005 lors du référendum sur l’Europe puis contre le Contrat premier embauche (CPE)[1]. Elle adhère au Parti communiste français (PCF) en 2006, et s'installe en 2008 à Gennevilliers. Elle devient à la fois militante et salariée du PCF, chargée de communication. En 2013, elle se voit confier l'animation de la Fédération du Parti communiste dans le département des Hauts-de-Seine[3],[4],[5].

En 2014, elle devient conseillère municipale de Gennevilliers, dans l'équipe du maire communiste Patrice Leclerc. En 2015, elle est également élue conseillère départementale en binôme avec Gabriel Massou et siège dans l'opposition[6].

Elle intègre à l'automne 2016 le comité de rédaction de la revue Regards dont elle devient à l'été 2018 co-directrice de la société d'édition avec Clémentine Autain.

Affiche électorale de 2017.

Désignée par son parti pour les élections législatives, avec comme suppléant Patrice Leclerc, elle emporte au second tour la première circonscription des Hauts-de-Seine, historiquement communiste mais qui avait élu un député socialiste lors des élections législatives de 2012[7],[8]. Elle décide, comme de tradition parmi les députés communistes, de reverser la moitié de son indemnité parlementaire au Parti communiste. Contrainte par la loi sur le non-cumul des mandats, elle choisit de rester député et conseillère départementale, deux assemblées où elle est dans l'opposition, et de laisser sa place dans l'équipe municipale de Gennevilliers[9].

Le , François de Rugy, président de l'Assemblée nationale, annonce la nomination d'Elsa Faucillon comme présidente de l'un des groupes de travail visant à réformer l'Assemblée nationale. Son groupe de travail, intitulé « Ouverture de l’Assemblée nationale à la société et son rayonnement scientifique et culturel », comprend 10 députés de toutes étiquettes politiques. Elle se fait remarquer dans les débats sur la loi asile-immigration, au premier semestre 2018, une loi qu'elle trouve inefficace et inhumaine[10],[11].

Elle envisage de présenter un texte d'orientation au congrès de du Parti communiste français[1]. Lors du vote des militants en octobre, elle présente un texte avec Stéphane Peu qui propose une alliance avec La France insoumise et rassemble moins de 12 % des voix, alors que leur objectif se situait entre 15 et 20 %[12].

Elle est favorable à l'instauration du référendum d'initiative citoyenne, de même que La France insoumise[13].

En , elle se joint à Clémentine Autain pour lancer un appel à un « big-bang de la gauche » qui réunit un millier de signataires et tient sa première réunion au cirque Romanès[14],[15].

Vie privée

Elle a pour compagnon un maître de conférences en sociologie[16], avec lequel elle a un enfant[1].

Résultats électoraux

Élections cantonales et départementales

Année Parti Canton 1er tour 2d tour
Voix  % Rang Voix  % Issue
2011[17] PCF Canton de Puteaux 480 3,74 5e
2015[18] PCF Canton de Gennevilliers 5 221 44,03 1re 9 195 75,94 Élue

Élections législatives

Année Parti Circonscription 1er tour 2d tour
Voix  % Rang Voix  % Issue
2017[19] PCF 1re des Hauts-de-Seine 3 942 16,69 2e 10 955 55,18 Élue

Notes et références

  1. Rachid Laïreche, « Le PCF doit s'ouvrir, c'est une nécessité absolue », Libération, (lire en ligne)
  2. Dominique Perrin, « Elsa Faucillon, la contre-ténor du PCF », sur Le Monde, (consulté le ).
  3. « Elsa Faucillon », sur le site du Conseil départemental des Hauts-de-Seine
  4. « Elsa Faucillon », sur elsa-faucillon.org
  5. « Elsa Faucillon, 31 ans, nouvelle secrétaire départementale du PCF », Le Parisien, (lire en ligne)
  6. « Qui est Elsa Faucillon, votre députée (PCF) à Colombes - Gennevilliers -Villeneuve-la-Garenne », Le Parisien, (lire en ligne)
  7. Alain Beuve-Méry, « Le PCF retrouve quelques sièges historiques », Le Monde, (lire en ligne)
  8. « Législatives : avec Elsa Faucillon, le Parti communiste reprend la 1re des Hauts-de-Seine », Le Parisien, (lire en ligne)
  9. Anne-Sophie Damecour, « Elsa Faucillon (PCF) quitte la mairie de Gennevilliers et parle argent », Le Parisien, (lire en ligne)
  10. Laure Equy, « La loi Asile et immigration votée à l'issue d'un débat électrique », Libération, (lire en ligne)
  11. « Les débats sur le projet de loi asile-immigration ont repris dans le calme », Le Monde, (lire en ligne)
  12. Pauline Graulle, « Congrès du PCF: un désaveu historique pour la direction, une aubaine pour Mélenchon », sur Mediapart, (consulté le ).
  13. Lucie Delaporte et Pauline Graulle, « De gauche à droite, chacun cherche son référendum », sur Mediapart, (consulté le ).
  14. « Clémentine Autain et un millier de signataires appellent à un "big bang" à gauche », sur Le Monde, (consulté le ).
  15. Rémy Dodet, « Clémentine Autain lance son « big bang » : « Il n’y a pas de caporalisation possible » », sur L'Obs, (consulté le ).
  16. Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, « Déclaration d’intérêts et d’activités déposée le 07/02/2019 »
  17. « Élections cantonales de 2011 », sur interieur.gouv.fr.
  18. « Élections départementales de 2015 », sur interieur.gouv.fr.
  19. « Élections législatives de 2017 », sur interieur.gouv.fr.

Liens externes

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