Durfort (Tarn)
Durfort est une commune française située dans le département du Tarn en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Durfort.
Durfort | |||||
![]() L'église | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn | ||||
Arrondissement | Castres | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Lauragais Revel Sorezois | ||||
Maire Mandat |
Alain Malignon 2020-2026 |
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Code postal | 81540 | ||||
Code commune | 81083 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Durfortois | ||||
Population municipale |
246 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 54 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 26′ 20″ nord, 2° 04′ 07″ est | ||||
Altitude | 324 m Min. 262 m Max. 660 m |
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Superficie | 4,54 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Revel (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de la Montagne noire | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Durfortois et les Durfortoises
Géographie
Localisation
Commune située dans la montagne Noire sur le Sor entre la commune de Sorèze, ancien siège d'une importante abbaye-école, le lac de Saint-Ferréol et la ville de Revel, ancienne bastide médiévale.
Communes limitrophes
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Revel », sur la commune de Revel, mise en service en 1928[7]et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 845,4 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 34 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 14,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Durfort est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Revel, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (84,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,9 %), prairies (4,1 %), zones urbanisées (3,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Village des chaudronniers et des artisans du cuivre, Durfort doit sa prospérité à la proximité de la rivière Sor qui alimentait ses marteaux industriels, les « martinets ».
Héraldique
![]() |
Son blasonnement est : D'argent au château de trois tours de sinople, la tour du milieu plus haute. |
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Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21]. En 2018, la commune comptait 246 habitants[Note 5], en diminution de 1,99 % par rapport à 2013 (Tarn : +1,75 %, France hors Mayotte : +1,78 %). |
Économie
Le village de Durfort comprend de nombreuses boutiques artisanales qui font la richesse du village.
- cuivre - verre - cuir - bois - osier - minéraux, orgonites - plume et duvets - boutique de terroir - galerie d'art - brocante - café brasserie - restaurant
A l'entrée du village se trouve l'usine de salaison de la montagne noire.
Lieux et monuments
- Castrum de Roquefort
- Musée du cuivre[24]
Martinets
Durfort comprend de nombreux moulins et, dans le passé, a tiré son activité de l'énergie produite par le Sor. Dans un premier temps, ces moulins ont permis la production de textiles puis depuis plusieurs siècles celle de chaudrons en cuivre.
Dans ce cadre, les moulins sont appelés des martinets, terme dérivé du terme de marteau. Les martinets sont constitués d'un arbre à cames qui permet le forgeage de blocs de cuivre et ainsi la production d'ébauches de chaudrons. Ces chaudrons sont ensuite finis par un martelage manuel qui comprend décoration et traitement de surface.
Église Saint-Étienne
Le monument le plus ancien sur la commune est l'église Saint-Étienne. Bâtie au XIIIe siècle elle fut, à l'exception du chœur, entièrement détruite lors de l'assaut des catholiques sur le village. La nef fut rebâtie au XVIIe siècle et l'édifice fut voûté à la fin des années 1800.
Oppidum de Berniquaut
L'oppidum de Berniquaut est un site archéologique situé sur la commune. En 2002, il est classé par le ministère de l'Environnement, site protégé remarquable de France[25].
Le castrum de Durfort fondé au milieu du XIIe siècle. Il est situé sur un éperon rocheux à mi-pente du flanc méridional de la montagne de Berniquaut. Au XIIIe siècle, c'est une coseigneurie entre l'abbé de la abbaye de Sorèze et les seigneurs de Roquefort, vassaux des Trencavel. Les informations les plus nombreuses se trouvent dans les registres de l'Inquisition montrant que le site est un foyer du catharisme protégé par Jourdain de Roquefort. Le site a été progressivement à partir du milieu du XIVe siècle. Le plan du château de Durfort est semblable à celui du château de Roquefort[26].
Via ferrata
Une via ferrata a été inaugurée en 2018. C'est la seule via ferrata du Tarn. Son accès est gratuit. Elle est située au niveau du gouffre de Malamort.
Personnalités liées à la commune
- Gabriel Malignon, maire de la commune, mort en déportation pendant la Seconde Guerre mondiale pour fait de résistance
- Alphonse Cramaussel, meilleur ouvrier de France pour le travail du cuivre
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Revel - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Durfort et Revel », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météofrance Revel - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Durfort et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Revel », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Musée du cuivre de Durfort
- (fr) Espérance Giral, « La grotte du Calel et l'oppidum de Berniquaut sont classés et protégés », sur La Dépêche du Midi, .
- Bernard Pousthomis, « L’habitat nobiliaire du castrum de Durfort (Tarn), XIIIe-XIVe siècles », dans Archéologie du Midi Médiéval, 2006, Supplément no 4, p. 291-305 (lire en ligne)
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie de Durfort
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