Doris (S643)
La Doris (S 643) est un sous-marin français de classe Daphné. C'est un sous-marin torpilleur de 2e classe dit à hautes performances[1]
Pour les articles homonymes, voir Doris.
Doris | |
1994 | |
Type | Sous-marin d'attaque conventionnel (SSK), classe Daphné |
---|---|
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | DCAN de Cherbourg |
Lancement | |
Armé | |
Statut | Retiré du service actif le coulé accidentellement le |
Équipage | |
Équipage | 7 officiers 28 officiers mariniers 19 marins |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 57,75 m |
Maître-bau | 6,74 m |
Tirant d'eau | 5,25 m |
Déplacement | Surface: 870 t En plongée: 1 043 t |
Propulsion | groupes électrogènes de 450 kW SEMT Pielstick type 12PA1 ou 12PA4 - 2 moteurs électriques de 1 000 ch - 2 hélices |
Vitesse | Surface: 12 nœuds (22,2 km/h) Plongée: 15 nœuds (28 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 12 tubes lance-torpilles de 550 mm (8 à l'avant, 4 à l'arrière) |
Électronique | Radar DRUA 31 Sonar DUUA 2B Sonar DUUA1 Sonar passif DSUV 2 Télémètre acoustique DUUX |
Rayon d'action | 4 300 milles à 7,5 nœuds au schnorchel |
Carrière | |
Port d'attache | Toulon |
Indicatif | S643 |
Historique
Admis au service actif en 1964, la Doris a effectué toute sa carrière à la base de Toulon au sein de l'ESMED (Escadrille de sous-marins de la Méditerranée).
Accident du 25 novembre 1966
Le 25 novembre 1966, la Doris reprend la vue[2] au large de Toulon et entre en collision avec le pétrolier russe Stanislav[3]. La collision ne fait pas de blessés mais des dégâts importants sont à déplorer au niveau des aériens.
Accident du 22 octobre 1983
Le 22 octobre 1983 vers 4 h, la Doris est en navigation en surface à quelques milles du port de Sète, vers lequel elle se dirige pour une escale de routine après une période d'entraînement en mer Méditerranée, quand une explosion se produit dans le local batterie. Deux marins présents dans le compartiment au moment de l'explosion sont tués sur le coup[4]. Cinq autres marins sont également blessés dont deux gravement, parmi lesquels figure le commandant du navire. L'explosion est due à une réaction intempestive entre de l'hydrogène produit lors de la charge des batteries d'accumulateur et l'oxygène de l'air du bord. L'explosion est suivie d'un incendie rapidement maîtrisé. Avisée par la préfecture maritime de Toulon alertée par radio, la gendarmerie de Montpellier dépêche un hélicoptère et hélitreuille deux blessés vers l’hôpital de Sète. Le commandant du navire refuse son évacuation et assure la supervision des manœuvres de sauvetage et de sécurité jusqu'au retour du navire au port de Sète que le navire rejoint par ses propres moyens.
Retrait du service actif
La Doris est désarmée le 18 novembre 1994, date de la dernière cérémonie des couleurs. Le 20 août 1996, elle est condamnée, puis désignée pour être réutilisée comme cible de tir.
Perte
Le 25 juin 1999, utilisée pour un essai de tir de la nouvelle torpille MU90, la coque, qui doit être immergée à faible profondeur, est finalement coulée accidentellement, avant le tir, devant le centre d'essais de l'île du Levant (Var). Aucune personne n'était à bord au moment de l'accident[5].
Notes et références
- Site netmarine
- La reprise de vue consiste à passer d'une profondeur d'immersion donnée à l'immersion périscopique, et à sortir le périscope pour réaliser un tour d'horizon afin de contrôler l'absence de navire pouvant mettre entrer en collision avec le sous-marin.
- « Descriptif du sous-marin la Doris », sur http://sous-marin.france.pagesperso-orange.fr (consulté le )
- « Articles de presse relatant l'accident de la Doris » (consulté le )
- « Historique et photos du sous-marin Doris », sur www.Netmarine.net (consulté le )
Voir aussi
Liens externes
- Portail des sous-marins
- Portail de la Marine française
- Portail de la guerre froide