Dolmen de Valescure

Le dolmen de Valescure, appelé aussi dolmen de Suveret, est un dolmen situé à Saint-Raphaël, dans le département du Var en France.

Dolmen de Valescure

Vue générale de l'édifice
Présentation
Nom local Dolmen de Suveret
Type dolmen provençal du groupe oriental
Période Chalcolithique
Fouille 1985-1986
Visite dans l'enceinte du golf de Valescure
Caractéristiques
Géographie
Coordonnées 43° 27′ 05″ nord, 6° 47′ 24″ est
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Var
Commune Saint-Raphaël
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Géolocalisation sur la carte : Var

Historique

L'édifice a été découvert en 1967 par Jacques Poujol au cours d'une partie de chasse[1]. Une fouille de sauvetage, dirigée par Gérard Sauzade, a été entreprise en 1985-1986 en raison d'un futur projet immobilier. Le dolmen, restauré, est désormais inclus dans l'enceinte du golf de Valescure.

Description

Le tumulus a disparu. Le dolmen est lui-même très endommagé : sur les six orthostates encore présents, cinq n'étaient plus à leur place initiale avant restauration et plus aucune trace du couloir n'était visible. L'architecture générale de l'édifice a pu cependant être reconnue. Il s'agissait d'un dolmen à chambre carrée du même type que celles du groupe oriental. La chambre pourrait avoir mesuré de 2,50 m à m de long sur 2,50 m de large. Le seul pilier d'entrée encore visible, au nord-ouest, mesure plus de 2,50 m de haut pour un poids estimé entre 1,5 t et t[1].

Par ses dimensions, «le dolmen de Valescure constitue donc un des plus grands monuments mégalithiques de Provence orientale, d'importance analogue aux deux dolmens proches de la Pierre de la Fée à Draguignan et de la Verrerie-Vieille à Tourrettes»[1]. Selon Gérard Sauzade, «c'est probablement à partir des dolmens de Saint-Raphaël que s'est propagée vers l'intérieur, notamment vers le nord et le nord-est [...] la pratique d'ériger ce type de sépulture collective»[1].

Bien que la chambre fut violée et vidée de tout son contenu, probablement à la période gallo-romaine, la fouille de sauvetage a permis de «découvrir deux armatures de flèche, quelques éclats de silex non retouchés, deux fragments de céramique non tournée et des débris d'ossements humains brûlés»[1]. Ces quelques éléments ont permis de dater l'édifice du Chalcolithique[1].

Notes et références

  1. Rapport de fouille archéologique N°02064, 1985, Gérard Sauzade

Annexes

Articles connexes

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