Djebba constantinoise

La djebba constantinoise ou gandoura constantinoise est une robe traditionnelle algérienne faite en velours épais généralement de couleur bordeaux originaire de la région de Constantine.

Ne doit pas être confondu avec gandoura.

Histoire

La conception de la djebba constantinoise date du IIIe millénaire av. J.-C. Constantine, ou Cirta à l’époque, capitale de la Numidie, multipliait alors les échanges commerciaux avec les autres grandes villes du bassin méditerranéen. Ceci a favorisé le commerce des textiles et lui fit connaître un grand essor. Depuis, la djebba constantinoise n’a fini de se développer avant de prendre sa forme actuelle que lorsqu'arrivent les andalous et reste depuis une longue robe de velours sans col. La Djebba est travaillée au medjboud (broderies dorées très fines en arabesques) suivant les techniques de la fetla, soit une robe sans manches, à laquelle les femmes ajoutent un voile brodé ou doré et une ceinture de louis de valeurs différentes.

L'UNESCO a officiellement déclaré La Katifa comme étant une robe traditionnelle algérienne datant de plus de 1 000 ans. Elle est en effet l'une des tenues les plus anciennes du patrimoine algérien.

Appellation

La robe dépourvue de manche, est appelée djebba ou gandoura[1]. Son appellation changera et deviendra jebbat Fergani (« djoubba de Fergani ») vers le début du XXe siècle, faisant référence à un couturier Fergani qui s’est consacrée à la modernisation de cette tenue[2].

Références

  1. Pichault 2007, p. 80.
  2. Belkaïd 2018, p. 65.

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

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