Dizy-le-Gros
Dizy-le-Gros est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Dizy-le-Gros | |||||
Mairie de Dizy-le-Gros. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Vervins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes de la Thiérache | ||||
Maire Mandat |
Martin Appert 2020-2026 |
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Code postal | 02340 | ||||
Code commune | 02264 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Dizois(es) | ||||
Population municipale |
738 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 37 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 37′ 48″ nord, 4° 01′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 92 m Max. 162 m |
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Superficie | 19,96 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vervins | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
La commune est limitrophe du département des Ardennes.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Selve », sur la commune de La Selve, mise en service en 1987[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 724,3 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 61 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,3 °C pour 1981-2010[13], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Dizy-le-Gros est une commune rurale[Note 5],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,5 %), zones urbanisées (3,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), forêts (1,5 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Histoire
Toponymie
Le village est cité pour la première fois en 907 sous l'appellation de Villa Disiacum dans un diplôme de Charles le Simple. Le nom variera encore ensuite: Dysi, Dysy, Altare de Disi ubi olim villa fuit sed post destructa cum parrochia, Dysiacus, Dissy-la-Ville en 1411, Magnus-Diziacus, Le Gros Dizy sur la carte de Cassini au XVIIIè siècle et enfin le nom actuel Dizy-le-Gros bau XIXè siècle
[22].
Une charte de commune fut accordée aux habitants de la paroisse en 1194.
Carte de Cassini
La carte de Cassini montre qu'au XVIIIè siècle, Dizy-le-Gros est une paroisse construite sur la route allant de Montcornet à Reims.
Comme le village n'est pas situé sur une rivière et n'a donc pas de moulin à eau, trois moulins à vents en boisétaient bâtis au sud-ouest pour alimenter la paroisse en farine.
Le 3e régiment d'autos-mitrailleuses (RAM) à Dizy-le-Gros[23] :
- les combats de mai 1940,
- le sacrifice du 3e RAM,
- le Mémorial du 3e RAM.
Le 4 juillet 1948, la commune de Dizy-le-Gros inaugura le monument aux morts édifié à la mémoire de tous les morts du 3e régiment d’automitrailleuses (3e RAM), Morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale, soit tombés dans les combats face à l’armée allemande soit dans les camps de prisonniers ou de la déportation.
C’était lors des combats du 16 mai 1940 que cette extraordinaire unité qui combattait sans un seul arrêt depuis le 10 mai 1940 et la frontière du Luxembourg où ses unités de reconnaissance et de découverte étaient entrées dès le premier jour.
Le 3e RAM qui fait partie de la 13e brigade légère motorisée tient jusqu'au 10 mai 1940 le secteur de Villerupt, Rédange, Ottange.
Il pénètre au Luxembourg le 10 mai et se porte au-devant de l’ennemi pour tenter de ralentir sa progression. Se heurtant aussitôt aux forces allemandes qui, elles, aussi attaquaient en force, il s’ensuit de violents combats qui permettent de stabiliser momentanément le front.
Le 3e RAM doit alors reculer pour se porter au secours, dans la région Sud de Serrouville en Meurthe-et-Moselle, où il est mis à la disposition du 42e corps d'armée français (CAF) en vue de rétablir la situation bien compromise dans le secteur de Longwy.
En fin de journée, les infiltrations ennemies sont refoulées, mais l'imminence d'une attaque en force contraint le commandement à faire replier nos troupes sur la position fortifiée de la ligne Maginot.
Le 15 mai, il reçoit une nouvelle mission de se mettre en appui de la 6e Armée.
Il se porte alors rapidement vers l'ouest par ses escadrons d'automitrailleuses et motocyclistes, laissant derrière lui ses escadrons de chars et de canons antichars.
Arrivé à Dizy-le-Gros, il tentera dans la matinée du 16 mai sous les ordres du commandant de la Motte Rouge, qui a pris le commandement du régiment à la suite de la mort glorieuse du colonel de Couteux, de se fortifier dans ce village de l’Aisne, et d’y attendre ses escadrons plus lents.
Le capitaine de Roys, commandant le 3e escadron est chargé de mettre Dizy-le-Gros en défense.
Aidé du lieutenant Desmeulles, il place le 2e escadron motocycliste du capitaine de Brignac au sud du village et la route de Reims, lui-même avec son 3e escadron de reconnaissance tenant le centre, et il place en appui au nord et au nord est le 1er escadron d’automitrailleuses du capitaine Weygand, en direction de Montcornet.
Le capitaine Weygand, qui commandait alors le 1er escadron d’automitrailleuses envisagera la publication d’un mémorial du 3e RAM, dont la partie consacrée aux combats de Dizy-le-Gros est donnée à la suite :
« Tout le long de l'Argonne le quadrille des Dornier Do 17, des Junkers Ju 87 accompagne le régiment.
Ce n'est pas à lui qu'ils en veulent mais aux voies ferrées, et la traversée de Sainte-Menehould se fait sous les chapelets de bombes destinés à la gare.
Vers Valmy, les convois de réfugiés commencent à encombrer les routes. Doucement mais fermement, il faut les arrêter pour que la colonne blindée passe. Pauvres êtres venus de partout, visages hagards, plein d’une détresse sur laquelle on a beaucoup écrit, mais qu’il faut avoir vu pour ne l’oublier jamais.
Sommeil de courte durée ; à trois heures, les ordres arrivent et aussitôt, par petits groupements, le régiment quitte Pont-Faverger afin de reconnaître les rives de la Serre et d'y arrêter les infiltrations ennemies venues du nord et du nord-est, cependant que le reste de la division s’installera en position défensive sur la lisière du camp de Sissonne.
Les soixante kilomètres qui séparent de la Serre sont faits à vive allure. Malgré cela, dans tout le secteur qui leur est attribué, les détachements du 3e RAM ne réussissent pas à prendre pied au nord de la rivière.
Rozoy-sur-Serre et Montcornet, les principaux ponts sont déjà tenus et l'ennemi y dispose d'une défense assez solide pour arrêter la poignée de motocyclistes et les quelques automitrailleuses qui se présentent devant chacun d’eux.
La matinée du 16 mai s'écoule ainsi à chercher le point de passage le plus aisé à forcer avec de si faibles moyens ; mais en vain ; et au début de l'après-midi, le commandant du régiment se résigne à rester au sud de la vallée, son poste de commandement au village de Dizy-le-Gros et ses escadrons largement étalés face au nord et nord-est. À 15 heures, le septième des agents de liaison envoyés depuis le matin vers l’arrière pour rendre compte de la situation et demander des instructions revient. Il n’a pu trouver aucun des postes de commandement qu'il cherchait et qui sont sans doute submergés dans la marée des réfugiés et les embouteillages de routes.
Puisqu’il ne reçoit pas d’ordres, le commandant de La Motte Rouge prend seul ses décisions et c'est la plus audacieuse qu’il choisit. Quelque aventurée que soit la situation dans ce silence et cet isolement, on poursuivra jusqu'au soir les reconnaissances et on passera la nuit dans Dizy–le-Gros, carrefour des routes qu'il faut conserver et dans lequel on se fortifiera tant bien que mal.
Mais l’ennemi intervient alors de façon inattendue.
Ce n'est ni du nord ni de l'est qu'il arrive. Pas même de l'ouest. C'est du sud qu'à partir de 16 heures commencent à déferler une centaine de chars de toutes tailles qui arrivant par la route de Reims, prennent à revers le dispositif.
Ni les renseignements reçus au départ de Pont-Faverger, ni ceux de l'aviation d'observation qui n'a pas opéré de ce côté, n’ont pu faire prévoir une pareille aventure, surtout à des troupes qui viennent de se battre dans une région où le front n'a pas été percé.
Et le plus grave, c’est qu’à cette ruée, le 3e RAM n'a rien de sérieux à opposer : pas un char, pas un canon à terre ; rien que des autos-mitrailleuses légères, à un contre dix.
Cependant il n'est pas question de reculer sans combat.
Dans ce hourvari où l'action des chefs ne peut se faire sentir que localement, chacun suit son instinct et chacun fait tête.
Dans Dizy-le-Gros qu’ils commençaient à fortifier, les motocyclistes livrent aux chars un combat inégal. Mitraillés à bout portant, canonnés, écrasés, ils ne veulent pas se rendre et pendant une demi-heure on entend claquer les rafales de leurs fusils-mitrailleurs, impuissants mais sublime effort de ces braves. Beaucoup sont tués ou blessés. Le reste harassé, traqué, est enfin pris.
Parmi les morts criblés de balles, le fusil au poing, on retrouvera les lieutenants Leroy-Beaulieu et de Mandat Grancey, qui ont vendu chèrement leur vie. Parmi les morts aussi, le lieutenant Pissavy qui, par deux fois, avec un courage inouï, a cherché à glisser des mines sous les chenilles des chars et a été abattu au moment où il allait réussir.
Dizy-le-Gros nettoyée, l'ennemi se déploie en éventail face au nord et pousse vers la Serre, où il va cerner les trois détachements qui, depuis le matin, sont en face des ponts.
Il faut le ralentir et ainsi se donner le temps d’avertir ces détachements, afin de les faire glisser latéralement vers Sissone où s'installe la division.
Pour cela deux automitrailleuses sont engagées et sacrifiées. Les chars allemands marquent une hésitation et cela suffit pour que les détachements menacés soient sauvés. L'un d'eux, commandé par un jeune officier résolu, reviendra même à l’attaque et, accrochant le dispositif allemand sur son flanc, détruira trois chars légers. Cela fait, il rejoindra à la nuit la région de Sissone où ce qui reste du régiment est en train de se regrouper.
Cette fois c'est un capitaine qui prend le commandement du 3e RAM, le capitaine de Brignac. Au contact toute la journée devant Montcornet, il vient de rentrer à Sissone et la nuit se passe a rallier les isolés dont l’unité a été volatilisée à Dizy-le-Gros, par le heurt des chars et qui à travers champ, cherchent à rejoindre leurs camarades. Certains rentrent la nuit même, ayant réussi à passer au milieu d'un dispositif ennemi, comme le capitaine de Roys et le lieutenant Desmeulles, d’autres rejoindront un ou deux jours plus tard. Tous sont animés du désir de retrouver leur régiment et de recommencer à se battre avec lui.
On ne peut pas les citer tous ; il faut cependant parler de ces deux officiers qui, après une marche de 12 heures dans les lignes allemandes, ramènent leur détachement, soit près de quarante hommes, qu'ils ont fait échapper à la captivité.
Il faut rappeler aussi l’héroïque conduite d’un sous-officier comptable, qui, malgré sa fonction, a voulu marcher avec son escadron. Blessé aux deux jambes, fait prisonnier, il s’évade du poste de secours où il a été soigné avec un autre auto-mitrailleur, affreusement blessé à la tête, et à travers la nuit hostile, ses deux moribonds, dévorés de fièvre, marchent pour retrouver le régiment.
Le matin, ils arrivent par miracle à Sissone. Ils sont exténués et attendant le moment de les évacuer, on les étend sur un brancard, et on commence à les panser. A son capitaine qui vient alors le voir, le sous-officier n’a qu’une chose à dire : sa volonté de guérir pour revenir au front. Puis de ses vêtements ensanglantés, il sort quelque chose : c’est un vieux portefeuille dans lequel, tandis qu’on le soignait, il a compté et rangé le peu d’argent de l’escadron qu’il avait en garde et qu’il veut rendre avant de partir… Son devoir rempli jusqu’au bout, il se laisse évacuer.
Tous ces hommes là n'étaient pas des lâches ni des fuyards, et l'on pourra dire d'eux comme des légionnaires de Camerone :
« La vie plutôt que le courage abandonna ces braves ».
Si dure qu'ait été la journée du 16 mai, il n'est pas question pour le 3e RAM d'être mis au repos le lendemain.
Le capitaine qui le commande fait donc l'appel des forces.
Elles se composent de cinq auto-mitrailleuses utilisables et d'une trentaine de side-cars.
Les chars, épuisés par l’étape du 15 mai, ne réapparaîtront pratiquement que le 19 juin, quant aux canons antichars, ils sont déjà repartis vers le front de la Division.
C’est peu, mais c’est assez pour se battre, et dans la matinée du 17 mai, le régiment est de nouveau engagé aux abords du village de Sissone. Après Sissone, c'est Laon, où il battra encore l’estrade jusqu’au 30 mai, jour où son rôle définitivement terminé dans ce secteur, la 3e division de cavalerie ira se reformer derrière l’infanterie, au sud de la Seine.
Mais il est dit, dans cette campagne de 1940, on en a jamais fini.
Le lendemain, 21 mai, tandis que dans le petit village de Chacrise le 3e RAM panse ses graves blessures, on fait encore appel à lui pour intervenir sur l’Ailette, dans une opération locale. Au retour, une de ses cinq automitrailleuses manquera à l’appel, et sa carcasse percée d'obus brûlera lentement entre les lignes. »
Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Laon pour intégrer l'arrondissement de Vervins[24].
Bibliographie
- Cette épopée des escadrons du 3e RAM sera décrite dans le livre du docteur André Soubiran, « J'étais médecin avec les chars ».
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Dizy-le-Gros est membre de la communauté de communes des Portes de la Thiérache, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Rozoy-sur-Serre. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[25].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vervins, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[26]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vervins pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[26], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[27].
Administration municipale
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2018, la commune comptait 738 habitants[Note 7], en diminution de 4,28 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge.
- Monument aux morts du 3e régiment d'automitrailleuses (RAM).
- Sucrerie de Dizy-le-Gros et son chemin de fer (Groupe Listre).
- Église.
- Monument aux morts du 3e régiment
d'auto-mitrailleuses. - Halle couverte.
- Croix de chemin.
Personnalités liées à la commune
- Robert Jonquet, ancien footballeur du Stade de Reims et de l'Équipe de France de 1958, a vécu dans cette commune. Son père y tenait un salon de coiffure.
Héraldique
Blason | D'azur à la fasce d'argent accompagnée en chef de deux fleurs de lis d'or et en pointe de deux crosses du même passées en sautoir[34].
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
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- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39289w/f138.item
-
- SHAT Vincennes
- 3e Division Légère de Cavalerie (DLC)
- 2e Brigade Légère Motorisée (BLM)
- 3e Régiment d'AutoMitrailleuses (RAM)
- 4e régiment de Spahis
- André Antoine, Mémorial de France Faits d’armes de la campagne 1939-1940, Sequana Paris 1940
- Guy de Chézal, En Auto-Mitrailleuse : Au travers les batailles de mai Plon Paris 1941 et Editions J'ai lu Leur aventure N°A143
- Général Petiet, 4 récits dans la Revue des deux mondes des 1 & 15 mars et des 1° et 15 juin 1943
- Jérôme de Roys, Histoire du 3e RAM 2008
- Jérôme de Roys, revue des Amis de Moret
- René de Roys, Le Soldat - L’Evadé - Le Résistant - Le Déporté
- André Soubiran, J'étais médecin avec les chars
- SHAT Vincennes
- « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements de l'Aisne - Recueil n°195 des actes administratifs du 21 décembre 2016 des Hauts-de-France », sur http://www.prefectures-regions.gouv.fr/hauts-de-france/, (consulté le ).
- « communauté de communes des Portes de la Thiérache - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
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- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- « Jean-marie Bouché s’entoure de nouveaux », La Thiérache, no 2575, , p. 24 (ISSN 0183-8415)
- « Dizy-le-Gros : Martin Appert succède à Jean-Marie Bouché », La Thiérache, no 2896, , p. 11 (ISSN 0183-8415)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « 02264 Dizy-le-Gros (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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