Diocèse de Verdun

Le diocèse de Verdun (en latin : dioecesis Virodunensis) est une église particulière de l'Église catholique en France.

Diocèse de Verdun
(la) Dioecesis Virodunensis

La cathédrale Notre-Dame de Verdun.
Pays France
Église catholique latine
Rite liturgique romain
Type de juridiction diocèse suffragant
Création IVe siècle
Suppression 1801-1822
Affiliation Église catholique en France
Province ecclésiastique Besançon
Siège Évêché de Verdun
27, rue de la Paix
BP 50090
55103 Verdun cedex
Conférence des évêques Conférence des évêques de France
Titulaire actuel Jean-Paul Gusching
Langue(s) liturgique(s) français
Calendrier grégorien
Paroisses 517
Prêtres 57
Religieux 1
Religieuses 62
Territoire Meuse
Superficie 6 211 km2
Population totale 193 696 (2010)
Population catholique 170 000 (2010)
Pourcentage de catholiques 87,8 %
Site web http://catholique-verdun.cef.fr/

Localisation du diocèse
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Érigé au IVe siècle, il est un des diocèses historiques de Lorraine. Supprimé en 1801 puis rétabli en 1822, il couvre le département de la Meuse et est suffragant de l'archidiocèse métropolitain de Besançon.

Le diocèse vécut une période faste du XIe au XVIe siècle, sous le nom de principauté épiscopale de Verdun, période durant laquelle l'évêché était une principauté ecclésiastique autonome au sein du Saint-Empire romain germanique, gouvernée par des comtes-évêques portant le titre de « Prince du Saint-Empire ».

Histoire

Le diocèse de Verdun est érigé au IVe siècle, à l'époque de la Gaule romaine.

Après le Traité de Verdun en 843, Verdun fit partie successivement de la Francie médiane, de la Lotharingie, puis, au sein du Saint-Empire dès 925, de la Basse-Lorraine.

Intégration au royaume de France

À partir de 1552, débute un processus de rattachement au royaume de France. Dans sa lutte contre le Saint-Empire, Henri II, roi de France, s’appuya sur les princes protestants allemands et ceux-ci, pour payer l’alliance française, permirent au roi d’occuper les Trois-Évêchés (Metz, Toul et Verdun), ce qui se fit sans difficulté. Le , Henri II entre dans Verdun qui n’oppose pas de résistance. L'évêché est alors placé sous tutelle française jusqu’à son annexion définitive en 1648 en vertu des Traités de Westphalie.

Entre 1552 et 1648, les anciennes villes libres d'empire qu'étaient Metz, Toul et Verdun, sont réunies sous le nom de Trois-Évêchés, un protectorat mis en place par l’administration française. Les villes reçoivent une garnison permanente, l’empereur continuant officiellement à faire figure de souverain.

Néanmoins Verdun, pendant quelque temps, conserva en partie son autonomie. L’évêque Nicolas Psaume fut réintégré dans les pouvoirs temporels de ses prédécesseurs et se montra administrateur éclairé. Grâce à cet illustre prélat, dont le souvenir est encore si vivace, Verdun, à part la tentative de surprise des Huguenots en 1562, vécut dans la tranquillité et la prospérité.

En 1648, les traités de Westphalie confirment la cession des Trois-Évêchés à la France par le Saint Empire.

Après la Révolution

Le l'évêché de Verdun fut supprimé et ajouté au diocèse de Nancy-Toul.

Par la bulle Paternae charitatis du , le pape Pie VII rétablit le diocèse de Verdun.

Jusqu'en 1801, il faisait partie de la province ecclésiastique des archevêques de Trèves.

Cathédrale et basiliques mineures

La cathédrale Notre-Dame de Verdun, dédiée à sainte Marie, est l'église cathédrale du diocèse et, depuis le , une basilique mineure[1].

La basilique Notre-Dame d'Avioth est une église paroissiale, depuis le , une basilique mineure[2].

Évêques célèbres

Notes et références

  1. (en) Basilique-cathédrale Notre-Dame de Verdun (consulté le 29 juin 2013)
  2. (en) Basilique Notre-Dame d’Avioth (consulté le 29 juin 2013)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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