Deuxième République (Grèce)

La Deuxième République, officiellement nommée République hellénique (grec moderne : Δεύτερη Ελληνική Δημοκρατία), est le régime politique de type républicain qui fut en vigueur en Grèce de 1924 à 1935.

République hellénique
(Katharévousa) Ἑλληνικὴ Δημοκρατία

1924–1935


Drapeau de la République hellénique

Armoiries de la République hellénique
Devise « Elefthería í thánatos »
 La liberté ou la mort »)
Hymne Hymne à la Liberté
Informations générales
Statut République
Capitale Athènes
Langue(s) Grec
Religion Orthodoxe
Monnaie Drachme
Histoire et événements
Proclamation de la République
Plébiscite décidant le retour à la royauté
Restauration du Royaume de Grèce
Présidents
1924-1929 Pavlos Koundouriotis
1929-1935 Alexandros Zaimis

Entités précédentes :

Entités suivantes :

Histoire

La Deuxième République est le régime politique de la Grèce entre 1924 et 1935. Il fait suite à la période de monarchie constitutionnelle de la maison d'Oldenbourg. Elle est proclamée le , après la défaite de la Grèce face à la Turquie lors de la campagne d'Asie mineure. L'armée vaincue se révolte contre le gouvernement royal. Nikólaos Plastíras et Stylianós Gonatás sont à la tête du coup d'État le qui oblige le roi Constantin Ier à abdiquer et à quitter la Grèce.

Le , des officiers royalistes, soutenus indirectement par Ioánnis Metaxás, tentent un contre-coup d'État. Cette tentative se conclut par un échec, mais convainc les généraux démocrates d'abolir la monarchie. Le , Georges II, qui a succédé à son père, est contraint à son tour à l'exil. Dans un plébiscite de 1924, les Grecs votent pour l'instauration d'une république.

Le premier président de la République hellénique est Pávlos Kountouriótis, un amiral et partisan de Venizélos. L'expérience démocratique est interrompue en par le coup d'État militaire du général Pangalos qui s'empare de la Présidence de la République lors d'un référendum truqué. Un nouveau coup d'État militaire dirigé par le général Geórgios Kondýlis en rétablit le régime démocratique. Les élections qui suivent ne permettent pas de dégager une majorité claire. Un gouvernement d'union est mis en place provisoirement jusqu'au retour d'exil volontaire de Eleftherios Venizelos. Son dernier gouvernement (1928-1932) amène une certaine stabilité. Mais son échec aux élections de 1932, les effets de la Grande Dépression entrainent une nouvelle période d'instabilité gouvernementale.

Devant la perspective d'un retour à la monarchie, des partisans vénizélistes tentent un coup d'État réprimé par le général Geórgios Kondýlis. Le gouvernement de Panagis Tsaldaris tombe et Kondylis se proclame régent. Il organise un plébiscite le 11 novembre 1935 qui abolit la République et vote le retour de la monarchie, en la personne du roi Georges II.

Aspect sociétal

Le clivage dans la société s'est étendue aux questions culturelles et sociales telles que l'évolution de la langue grecque ou l'utilisation des styles architecturaux. À ceci s'est ajouté l'implication de l'armée dans la vie politique aboutissant à plusieurs tentatives de coups d'État. L'économie est en ruine après une décennie de guerre et est incapable d'intégrer les 1,5 million de réfugiés provenant de l'échange de population avec la Turquie.

Chefs d'État

Premier ministre

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

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