Dark City
Dark City, ou Cité obscure au Québec est un film australo-américain réalisé par Alex Proyas, sorti en 1998.
Titre québécois | Cité obscure |
---|---|
Réalisation | Alex Proyas |
Scénario |
Alex Proyas Lem Dobbs David S. Goyer |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Mystery Clock Cinema New Line Cinema |
Pays d’origine |
Australie États-Unis |
Genre | Science-fiction |
Durée |
95 minutes 111 minutes (director's cut) |
Sortie | 1998 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Résumé
Un homme se réveille dans son bain, une goutte de sang perle sur son front. Il ne se souvient de rien, il met des vêtements neufs déposés dans sa chambre d'hôtel quand il reçoit un appel téléphonique anonyme. On le prévient qu'« ils » arrivent et qu'il ne doit jamais « les » laisser l'attraper. Au moment où il prend la fuite, il aperçoit le corps d'une femme sur le sol. Il est poursuivi à la fois par un détective qui enquête sur les meurtres qu'il aurait prétendument commis et par d'étranges hommes pâles et chauves, tous habillés de la même façon.
Fiche technique
- Titre : Dark City
- Titre québécois : Cité obscure
- Réalisation : Alex Proyas
- Scénario : Alex Proyas, Lem Dobbs et David S. Goyer
- Musique : Trevor Jones
- Photographie : Dariusz Wolski
- Montage : Dov Hoenig
- Décors : George Liddle et Patrick Tatopoulos
- Costumes : Liz Keogh
- Production : Andrew Mason et Alex Proyas
- Sociétés de production : Mystery Clock Cinema et New Line Cinema
- Société de distribution : New Line Cinema
- Pays : Australie, États-Unis
- Langue : Anglais
- Format : couleurs - 2,35:1 - DTS / Dolby Digital / SDDS - 35 mm
- Genre : Science-fiction
- Durée :
- 95 min (version cinéma) 1998
- 111 min (director's cut) 2008
- Budget : 27 millions de dollars[1]
- Dates de sortie :
- Public : interdit aux moins de 12 ans
Distribution
- Rufus Sewell (VF : Jean-Philippe Puymartin ; VQ : Daniel Picard) : John Murdoch
- William Hurt (VF : Féodor Atkine ; VQ : Jean-Marie Moncelet) : l'inspecteur Frank Bumstead
- Kiefer Sutherland (VF : Emmanuel Jacomy ; VQ : Pierre Auger) : Dr. Daniel P. Schreber
- Jennifer Connelly (VF : Brigitte Berges ; VQ : Christine Bellier) : Emma Murdoch / Anna
- Richard O'Brien (VF : François Dunoyer ; VQ : Hubert Gagnon) : M. Main
- Ian Richardson (VF : Jean Négroni ; VQ : Yves Massicotte) : M. Livre
- Bruce Spence (VF : Gilles Tamiz ; VQ : Sylvain Hétu) : M. Mur
- Colin Friels (VF : Hervé Bellon ; VQ : Luis de Cespedes) : le détective Eddie Walenski
- John Bluthal (VF : Raoul Delfosse) : Karl Harris
- Mitchell Butel : l'officier Husselbeck
- Melissa George : May
- Frank Gallacher : l'inspecteur Stromboli
- Ritchie Singer : le gérant de l'hôtel
- Justin Monjo : le chauffeur de taxi
- Nicholas Bell : M. Pluie
Autour du film
- Le tournage a débuté le et s'est déroulé à Los Angeles et Sydney (notamment aux Fox Studios Australia)[3].
- Les décors du film ont été réutilisés pour le tournage de Matrix (1999) : notamment pour la scène d'introduction où Trinity échappe aux agents en sautant d'immeuble en immeuble. De nombreux éléments narratifs sont d'ailleurs similaires entre les deux films.
- La scène finale sur la jetée avec Jennifer Connelly a été reproduite quasiment à l'identique dans Requiem for a Dream (film dans lequel elle a joué également) et dans House of Sand and Fog.
- Le DVD comporte en bonus les scènes coupées au montage.
- Une version « montage du réalisateur » director's cut est disponible en DVD et Blu-ray depuis 2008. On y trouve 15 minutes de scènes inédites mais aussi la suppression de la voix hors champ dans la scène d'ouverture. En effet le réalisateur estimait que son personnage y dévoilait beaucoup trop d'informations sur le contenu de l'intrigue.
- Le réalisateur dit s'être inspiré très largement du film Metropolis de Fritz Lang afin de créer son univers.
- Kiefer Sutherland, grand fan de William Hurt, accepta immédiatement le rôle lorsqu'il apprit que celui-ci faisait partie de la distribution.
Accueil
Le film a été un échec commercial, rapportant environ 27 200 000 $ au box-office mondial, dont 14 378 000 $ en Amérique du Nord, pour un budget de 27 000 000 $[4]. En France, il a réalisé 383 915 entrées[5].
Il a reçu un accueil critique favorable, recueillant 74 % de critiques positives, avec une note moyenne de 6,9/10 et sur la base de 80 critiques collectées, sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes[6].
Distinctions
Récompenses
- Festival du film fantastique d'Amsterdam 1998 : prix du meilleur film
- Saturn Award du meilleur film de science-fiction 1999
- Prix Bram Stoker 1999 : meilleur scénario
- Festival international du film fantastique de Bruxelles : prix du public
Nominations
- Saturn Awards 1999 : meilleure réalisation, meilleur scénario, meilleurs costumes, meilleur maquillage, meilleurs effets visuels
- Prix Hugo 1999 : meilleur film
Notes et références
- Dark City sur The Numbers.
- « Cité obscure - Dark City », sur superclub.videotron.com (consulté le )
- « lieux de tournage Dark City(1998) », sur imdb (consulté le ).
- Dark City sur Box Office Mojo.
- Dark City sur JP‘s Box-Office.
- Dark City sur Rotten Tomatoes.
Bibliographie
- Delphine Fellay, Stéphanie Ginalski et Valérie Niederoest, « Dark City : parcours entre architecture, urbanisme et science-fiction », dans Gianni Haver et Patrick J. Gyger (dir.), De beaux lendemains ? Histoire, société et politique dans la science-fiction, Lausanne, Antipodes, 2009, p. 173-183.
- (en) David H. Wilson, « The Pathological Machine : Dark City’s Translation of Schreber's Memoirs », Journal of the Fantastic in the Arts, International Association for the Fantastic in the Arts, vol. 15, no 2 (58), , p. 153-164 (JSTOR 43308738).
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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- Allociné
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