Daillancourt

Daillancourt est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Cet article possède un paronyme, voir Taillancourt.

Daillancourt

L'église.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Chaumont
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Chaumont, du Bassin Nogentais et du Bassin de Bologne Vignory Froncles
Maire
Mandat
Michel Paulin
2020-2026
Code postal 52110
Code commune 52160
Démographie
Gentilé Daillancourtois, Daillancourtoises
Population
municipale
65 hab. (2018 )
Densité 8,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 18′ 11″ nord, 4° 57′ 14″ est
Altitude 233 m
Superficie 7,91 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bologne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Daillancourt
Géolocalisation sur la carte : France
Daillancourt

    Géographie

    Localisation

    Daillancourt est un village paisible de Haute-Marne situé dans la haute vallée de la Blaise, rivière longue de 85 km qui se jette dans la Marne. À l'entrée du village, sur le nouveau pont enjambant la Blaise, une station de surveillance et prévention des crues a été installée. La commune dispose de trois sources dont une sert à alimenter le village en eau potable.

    Le long de la Blaise, il se situe en aval des villages de Guindrecourt-sur-Blaise et de Blaise en amont de Bouzancourt, de Cirey-sur-Blaise, d'Arnancourt et de Doulevant-le-Château.

    Il est également à proximité de Colombey-les-Deux-Eglises et Chaumont.

    Le village est en retrait de la route et possède des maisons caractéristiques en pierres blanches du pays.

    On y trouve également un marais qui est le seul marais alcalin du quart nord-ouest de la Haute-Marne constitué d'une roselière et d'une mégaphorbiaie. En plus des coléoptères, des libellules ou des rhopalocères caractéristiques de ce type de milieu, on y rencontre deux papillons protégés en France : le cuivré des marais et le fadet des tourbières, tous les deux inscrits dans le livre rouge de la faune menacée en France et sur la liste rouge des insectes de Champagne-Ardenne.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Daillancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,1 %), forêts (27,1 %), prairies (5,9 %), zones urbanisées (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Daillancourt est une petite commune de Haute-Marne qui était divisée autrefois en plusieurs seigneuries dont la plus importante était réunie au comté d’Ambonville appartenant à la famille de Choiseul.

    On retrouve mention du village dans un acte de 1235 par lequel Andronin, fils de Renaud de Châtillon, vend à l'abbaye de Clairvaux une parte des dîmes de ce village. Petit à petit, le village passe aux mains des religieux de l'abbaye de Clairvaux. En 1286, les religieux et le prieur de Vignory affranchirent en partie ses habitants.

    Le nom fut porté par une famille de Chaumont anoblie en 1450 sous Charles VII en la personne de Jacquinot de Daillancourt : écuyer, seigneur de Buxerolles et de sa femme Marguerite de Zurle de Laharmand qui eurent trois enfants : Pierre, Guillaume et Nicolas.

    Le nom fut porté jusqu'au XVIIIe en la personne d'Étienne de Daillancourt maire perpétuel de Revel en Haute-Garonne et lieutenant général de police.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    octobre 1846 août 1848 Joseph Chappuis    
    septembre 1848 juin 1850 Nicolas Vourriot    
    juillet 1850 octobre 1851 Joseph Huguenin    
    novembre 1851 avril 1871 Casimir Piot    
    mai 1871 septembre 1876 Valentin Dupuis    
    octobre 1876 avril 1900 Edouard Regnaut    
    mai 1900 avril 1904 Arsène Thomas    
    mai 1904 novembre 1919 Irenée Galichet    
    décembre 1919 février 1963 Adrien Prévost    
    mars 1963 mars 1965 Marcel Regnaut    
    avril 1965 décembre 1969 Pierre Slangen    
    janvier 1970 avril 1995 Raymond Paulin    
    mai 1995 En cours Michel Paulin    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].

    En 2018, la commune comptait 65 habitants[Note 2], en diminution de 27,78 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,11 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    243264265305335320336340358
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    345349335300295283255229203
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2011941681381401291097976
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    806162596785758469
    2018 - - - - - - - -
    65--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Héraldique

    Les armes de Daillancourt se blasonnent ainsi :

    De gueules à la croix engrelée d'or.[12]

    Lieux et monuments

    Le monument aux morts.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    12. Banque du Blason
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