Déclaration commune soviéto-japonaise de 1956
L'Union soviétique, n'ayant pas signé le traité de paix avec le Japon de 1951, est toujours formellement en état de guerre avec le Japon à cette époque.
Histoire
Le , le Japon et l'Union soviétique signent une Déclaration commune soviéto-japonaise prévoyant la fin de l'état de guerre et la restauration des relations diplomatiques entre l'URSS et le Japon[1],[2]. Les deux parties conviennent également de poursuivre les négociations pour un traité de paix, y compris relativement aux questions territoriales. En outre, l'Union soviétique s'engage à soutenir le Japon pour une adhésion à l' ONU et renonce à toutes les demandes de réparations relatives à la Seconde Guerre mondiale. La déclaration commune est accompagnée d'un protocole sur le commerce qui accorde la réciprocité de la clause de la nation la plus favorisée et prévoit le développement du commerce. Le Japon tire quelques gains apparents de la normalisation des relations diplomatiques. La seconde moitié des années 1950 voit une augmentation dans les échanges culturels.
La déclaration commune ne règle pas le différend territorial relatif aux îles Kouriles entre le Japon et l'Union soviétique dont la résolution est reportée jusqu'à la conclusion d'un traité de paix permanent. Toutefois, l'article 9 de la Déclaration commune déclaré : « L'URSS et le Japon sont convenus de poursuivre, après l'établissement de relations diplomatiques normales entre eux, les négociations pour la conclusion d'un traité de paix. Par la présente, l'URSS, en réponse aux désirs du Japon et en prenant en considération l'intérêt de l'État japonais, s'engage à remettre au Japon les îles Habomai et Chikotan, à condition que le transfert effectif au Japon de ces îles sera effectué après la conclusion d'un traité de paix »[1].
Le , le chef du ministère russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov visite le Japon en compagnie du président de la Fédération russe Vladimir Poutine. Lavrov dit que la Russie en tant qu'État successeur de l'Union soviétique reconnaît la Déclaration en 1956 et est prêt à avoir des entretiens territoriaux avec le Japon sur cette base[3]. Aucun traité de paix n'a été signé, et les îles restent sous administration russe.
Article connexe
Notes et références
- Texts of Soviet–Japanese Statements; Peace Declaration Trade Protocol. New York Times, page 2, .
Sous-titre : Moscou, 19 octobre (UP) - Voici les textes d'une déclaration de paix soviétique japonais et d'un protocole sur le commerce entre les deux pays, signé aujourd'hui, en traduction non officielle de la Russie. Citation : « L'état de guerre entre l'URSS et le Japon se termine le jour où la présente déclaration entre en vigueur [...] ». - Compendium of Documents.
- Россия и проблема курильских островов. Тактика отстаивания или стратегия сдачи.
Liens externes
Source de la traduction
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Soviet–Japanese Joint Declaration of 1956 » (voir la liste des auteurs).
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