Impasse Sainte-Marine
L'impasse Sainte-Marine, plus anciennement rue Sainte-Marine, est une ancienne rue de Paris, aujourd'hui disparue. Elle était située dans l'ancien 9e arrondissement (actuel 4e arrondissement) quartier de la Cité, sur l'île de la Cité.
Anc. 9e arrt Impasse Sainte-Marine
(supprimée) | ||
Situation | ||
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Arrondissement | Anc. 9e (4e) | |
Quartier | Cité | |
Début | Rue Saint-Pierre-aux-Bœufs (rue d'Arcole après 1837) | |
Fin | Voie en cul-de-sac | |
Historique | ||
Ancien nom | Rue Sainte-Marine Ruelle Sainte-Marine Rue Sainte-Marine Cul-de-sac Sainte-Marine |
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Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation
Au moment de sa disparition dans les années 1860, cette rue, qui n'était plus qu'un cul-de-sac, commençait entre les 11-13, rue d'Arcole[1] (3-5, rue Saint-Pierre-aux-Bœufs avant 1837[2]). Elle était située dans l'ancien 9e arrondissement.
Les numéros de la rue étaient noirs[3]. Le seul numéro impair était le no 1 et le dernier numéro pair était le no 8.
Origine du nom
La rue tient son nom de l'église Sainte-Marine qui y était située[1].
Historique
Au XIIe et au XIVe siècles, elle est appelée « rue Sainte-Marine » puis « ruelle Sainte-Marine ». Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous la forme « rue Sainte-Marine ». Au XIVe siècle, la totalité de la rue appartenait au Chapitre de Notre-Dame de Paris[4].
En 1417, elle devient un cul-de-sac après la fermeture d'un bout de cette rue qui débouchait sur la rue du Cloître-Notre-Dame. Elle prit alors le nom de « cul-de-sac Sainte-Marine » ou « impasse Sainte-Marine[1] ».
Elle est cité sous le nom de « rue Sainte Marine », dans un manuscrit de 1636.
La rue formait un angle droit et était irrégulière. Sa largeur variait de 3,20 m (au début de la rue) à 7 m (dans le retour d'équerre au sud)[1],[2].
En 1702, la rue, qui fait partie du quartier de la Cité, possède 6 maisons et 2 lanternes[5]
Dans la seconde partie des années 1860, la rue d'Arcole est reconstruite selon un nouvel axe dans le cadre de la reconstruction de l'Hôtel-Dieu[6]. L'impasse Saint-Martial disparait alors[7]. La chaussée de la rue d'Arcole occupe l'emplacement de l'ancienne rue[8].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 6 : église Sainte-Marine[3], mentionnée pour la première fois en 1036 et qui servit d'atelier de teinture après la Révolution française[1].
- Chevet de l'église Saint-Pierre-aux-Bœufs[9].
Notes et références
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 416 [lire en ligne].
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 35e quartier « Cité », îlot no 12, F/31/90/05, îlots nos 13 à 15, F/31/90/06.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris (1812)
- Robert Gane, Claudine Billot, Le Chapitre de Notre-Dame de Paris au XIVe siècle, Université de Saint-Étienne, 1999, p.71.
- Jean de la Caille, Description de la ville de Paris.
- Alphand Alphand, op. cit., « Décret du 22 mai 1865 », p. 361-362.
- Reconstruction de l'Hôtel-Dieu. Réduction du plan exposé à la mairie du 4e arrondissement, Paris, impr. de Fourmage [lire en ligne].
- Analyse diachronique de l'espace urbain parisien : approche géomatique (ALPAGE).
- Albert Lenoir et Adolphe Berty, Plan archéologique de Paris. Feuille X, Paris, Martin et Fontet [lire en ligne].
Annexes
Bibliographie
- Antony Béraud et P. Dufey, Dictionnaire historique de Paris, t. II.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
Articles connexes
- Histoire de Paris
- Liste des anciens noms de voies de Paris
- Transformations de Paris sous le Second Empire
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