Crécy-Couvé

Crécy-Couvé est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Crécy.

Crécy-Couvé

La mairie-école, précédemment bailliage de Justice
 Inscrit MH (1992)[1].
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Dreux
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Dreux
Maire
Mandat
Didier Arnoult
2020-2026
Code postal 28500
Code commune 28117
Démographie
Population
municipale
270 hab. (2018 )
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 40′ 11″ nord, 1° 16′ 56″ est
Altitude 65 m
Min. 107 m
Max. 166 m
Superficie 6,65 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Dreux-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Crécy-Couvé
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Crécy-Couvé
Géolocalisation sur la carte : France
Crécy-Couvé
Géolocalisation sur la carte : France
Crécy-Couvé
Liens
Site web http://www.crecy-couve.fr/

    Géographie

    Situation

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Crécy-Couvé
    Garancières-en-Drouais
    Saulnières Tréon
    Aunay-sous-Crécy

    Hydrographie

    La commune est bordée au sud par la rivière la Blaise, affluent en rive gauche de l'Eure, sous-affluent du fleuve la Seine.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 600 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marville - Man », sur la commune de Marville-Moutiers-Brûlé, mise en service en 1975[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 581,7 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Chartres », sur la commune de Champhol, mise en service en 1923 et à 28 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[12] à 11 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Crécy-Couvé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,2 %), forêts (12,8 %), prairies (9,2 %), zones urbanisées (3,9 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    Le nom de la commune ne fut définitivement fixé qu'à la fin du XIXe siècle, Crécy y désignait le château et la seigneurie de Crécy, tandis que Couvé désignait le bourg et la baronnie de ce nom.

    Crécy

    Crécy a pour étymologie Cressa, Cresta, mots qui signifient le haut, la crête d'une montagne ou d'une colline. C'était primitivement un chateau-fort. Dans une transaction qui fut faite vers 1100, entre le comte de Guillaume, comte de Chartres, et l'évêché de cette ville, il est fait mention d'un Robert de Crécy comme y étant présent : c'était sans doute le seigneur d'alors.

    Couvé

    Couvé s'appelait autrefois Covaium, Coveium, Covetum en latin, Couvey, Couvay, Couvai en français : l'étymologie en est Cova, Cavae, ce dernier mot signifiant caverne, lieu creux. Ce qui laisse penser que le village de ce nom se trouvait au-dessous du château de Crécy, qui par sa situation sur la hauteur, dominait la vallée, le bourg et la plaine de Couvé ; par la suite, Couvé s'est étendu jusqu'à l'emplacement actuel.

    Histoire

    Moyen Âge

    • Le château de Crécy fut détruit par les Anglais au XIIe siècle : d'après la tradition, leur camp dont quelques vestiges subsistaient encore au début du XXe siècle, était situé sur la colline d'en face, du côté de la Bellassière. Un nouveau château fut reconstruit sur le même emplacement, au-dessus et près du village de Couvé, l'un et l'autre dépendant de la paroisse d'Aunay-sous-Crécy.
    • Au XIIIe siècle, l'église de Couvé, comme celle d'Aunay-sous-Crécy et de Tréon, appartenait aux moines bénédictins de l'abbaye de Saint-Père-en-Vallée, une charte de Regnault de Mouçon, évêque de Chartres leur en confirme la possession[22].

    Époque moderne

    En 1746, Louis XV (1710-1774) offre le domaine de Crécy à la marquise de Pompadour (1721-1764), maîtresse du roi de France de 1745 à 1750. Elle achète le domaine à Louis-Alexandre Verjus, fils de Louis de Verjus, et le revend au duc de Penthièvre en 1757. L'architecture du village en porte toujours profondément la marque.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires à partir de 1945
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    2001 2014 Patrick Jouteau    
    avril 2014 En cours Didier Arnoult[23],[24]   Ouvrier qualifié de type industriel

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].

    En 2018, la commune comptait 270 habitants[Note 6], en augmentation de 5,88 % par rapport à 2013 (Eure-et-Loir : −0,22 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    240269261212230250250246266
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    276276267253269256270235272
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    272283277268272267267290319
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    298256279262316281278278277
    2013 2018 - - - - - - -
    255270-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Nef de l'église Saint-Éloi-Saint-Jean-Baptiste.
    Façade-fronton du moulin.
    Pont de la Bellassière.
    Grille du château de Bailleul.
    Bâtiment de l'ancienne machine hydraulique.
    Hôpital Saint-Jean.

    Lieux et monuments

    Crécy-Couvé comporte huit édifices inscrits en 1992 et 1993 au titre de monument historique, ces édifices étant pour la plupart reliés à la présence au XVIIIe siècle de Madame de Pompadour dans le village.

    Église Saint-Éloi-Saint-Jean-Baptiste

    L'église Saint-Éloi-Saint-Jean-Baptiste fait l’objet d’une inscription au titre de monument historique en 1992[29].

    Moulin de la Bellassière

    Le moulin de la Bellassière fait l’objet d’une inscription au titre de monument historique en 1992[30].

    Pont de la Bellassière

    Le pont de la Bellassière fait l’objet d’une inscription au titre de monument historique en 1993[31].

    Clôture de la Terrasse

    La grille et le portail de la propriété la Terrasse, 22 rue de l'Ancien-Château, provient du château de Bailleul (Eure) et fait l’objet d’une inscription au titre de monument historique en 1992[32].

    Bailliage de justice

    La façade de l'ancien bailliage de justice fait l’objet d’une inscription au titre de monument historique en 1992[1]. L'édifice abrite aujourd'hui la mairie et l'école communale.

    Machine hydraulique

    Les éléments subsistants de la machine hydraulique font l’objet d’une inscription au titre de monument historique en 1992[33].

    Glacière

    La glacière fait l’objet d’une inscription au titre de monument historique en 1992[34].

    Hôpital Saint-Jean

    Les façades et toitures de l'ancien hôpital Saint-Jean font l’objet d’une inscription au titre de monument historique en 1992[35].

    Personnalités liées à la commune

    • Louis de Verjus (1629-1709) : négociateur, fils d'un conseiller au parlement, conseiller d'état. Il assista, en tant que plénipotentiaire à la Diète de Ratisbone et concourut en 1697 au traité de Ryswick. Membre de l'Académie Française depuis 1679. Il avait pris le titre de comte de Crécy. Il est inhumé dans le chœur de l'église de Crécy-Couvé.
    • Louis-Alexandre de Verjus, fils de Louis de Verjus.
    • Louis XV (1710-1774), roi de France.
    • Madame de Pompadour (1721-1764), maîtresse de Louis XV de 1745 à 1750.
    • Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre (1725-1793) : petit-fils de Louis XIV de France et de Madame de Montespan. Il est à son époque le propriétaire foncier le plus riche du royaume ; il possède entre autres, dans l'actuel Eure-et-Loir, les châteaux d'Anet, de la Ferté-Vidame et de Crécy de 1757 à 1775. Grand amiral de France et dernier comte de Dreux.
    • Jean Richepin (1849-1926), poète, romancier et auteur dramatique, dont la mère, Rose-Pauline Béchepoix, est née à Crécy-Couvé le [36].
    • Paul Facchetti (1912-2010), photographe et marchand de tableaux, inhumé dans la commune.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Ancien bailliage de justice », notice no PA00097253, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Centre-Val de Loire », sur centre-valdeloire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Marville - Man - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Crécy-Couvé et Marville-Moutiers-Brûlé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Marville - Man - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Crécy-Couvé et Champhol », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. Almanach de Crécy-Couvé et Saulnières, année 1905, historique rédigé par Paul Richard, curé de Crécy-Couvé et desservant de Saulnières. Consultable à la Médiathèque de Chartres, cote Juss. R. 556/17
    23. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    24. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    29. « Église paroissiale Saint-Eloi-Saint-Jean-Baptiste », notice no PA00097254, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    30. « Moulin de la Bellassière », notice no PA00097258, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    31. « Pont de la Bellassière », notice no PA00125351, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. « Propriété dite la Terrasse », notice no PA00097259, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    33. « Machine et grille », notice no PA00097257, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. « Glacière », notice no PA00097256, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. « Ancien hôpital Saint-Jean », notice no PA00097255, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    36. Article du Docteur G.Gillard, publié dans le tome XIII des procès-verbaux de la Société Archéologique d'Eure-et-Loir.
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