Couloutre

Couloutre est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Couloutre

Mairie-école de Couloutre.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Cosne-Cours-sur-Loire
Intercommunalité Communauté de communes Loire, Vignobles et Nohain
Maire
Mandat
Mauricette Joseph
2020-2026
Code postal 58220
Code commune 58089
Démographie
Population
municipale
190 hab. (2018 )
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 24′ 33″ nord, 3° 13′ 35″ est
Altitude Min. 197 m
Max. 346 m
Superficie 21,03 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Pouilly-sur-Loire
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Couloutre
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Couloutre
Géolocalisation sur la carte : France
Couloutre
Géolocalisation sur la carte : France
Couloutre
Liens
Site web

    Géographie

    Panneau Couloutre.

    Couloutre est une commune située dans le département de la Nièvre, dans l’arrondissement de Cosne. La superficie de la commune est de 2 103 hectares. Son altitude varie entre 197 et 346 mètres[1]. Elle compte 191 habitants en 2017.

    Le village est implanté dans le quart nord-ouest de la Nièvre, à environ 55 km de Nevers (par la route). Il est situé à 10 km de Donzy et à 25 km à l’est de Cosne-Cours-sur-Loire, son chef-lieu d'arrondissement.

    Villages, hameaux, lieux-dits, écarts

    Outre le bourg, le village se compose des lieux-dits suivants : Angeliers (les), Auxchapts (les), Bassots (les), Bouillant, Bourgeauderie (la), Château (le), Coudret (le), Dubanderie (la), Duranderie (la), Foulon (le), Four aux Prêtres (le), Fourbas, Fourches (les), Fourneau (le), Grands Moulins (les), Maison Bleue (la), Marizaux (les), Montagne (la), Montaubry (le), Moulin (le), Moutiots (les), Petits Champs (les), Pilles, Procurerie (la), Seigne des Pilles (la), Sinjeons (les) et Voilleauds (les).

    Communes limitrophes

    Ciez
    Perroy N Menestreau
    O    Couloutre    E
    S
    Donzy Colméry Menou

    Urbanisme

    Typologie

    Couloutre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,8 %), terres arables (34,2 %), prairies (8,8 %), zones urbanisées (2 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    On relève les formes suivantes du nom de la commune : Curia Ultra (1535, pouillé d'Auxerre) et Couloultre (1689)[9].

    L'origine du nom de la commune est incertain, peut-être de cortis ulterior (la dernière ferme du terroir de Donzy)[10].

    Histoire

    • La première mention du nom de la commune remonte à 1535 : Curia Ultra.
    • 1615, 20 avril : mort d’Hubert de la Rivière, chevalier de l’ordre, chambellan du duc d’Alençon, bailli et gouverneur de l’Auxerrois, seigneur de Couloutre ; il est enterré le 1er mai dans la chapelle de la Rivière, en l’église de Couloutre[11].
    • 1908 : tentative d’assassinat du curé et de sa sœur[12].
    • En 1906[13], le nombre d'habitants de Couloutre, qui compte 177 maisons, s'élève à 588 individus. La commune compte un instituteur et deux institutrices, un curé, un garde champêtre, deux gardes particuliers, un garde forestier et quatre cantonniers. Les commerçants sont une dizaine : trois cafetiers (dont deux femmes), deux négociants, un boulanger, un boucher, un horloger, un aubergiste, une épicière et... un agent d’assurances. Les artisans sont plus nombreux : six maçons, cinq maréchaux-ferrants, quatre sabotiers, trois charrons, trois meuniers, deux tisserands, deux bourreliers, deux charbonniers, un menuisier, un charpentier, un mécanicien, un cordonnier, un serrurier, un berger... Certaines activités sont réservées aux femmes : quinze couturières, deux lingères, une ménagère, une maîtresse d’hôtel (dont le mari est maître d’hôtel). La profession la plus représentée est celle de cultivateur (55), suivie par les journaliers et les ouvriers (19), les bûcherons (18), les domestiques (15) et les fermiers (10). On recense également de nombreux propriétaires (24) et rentiers ou rentières (19). Au total, on relève à Couloutre quarante professions différentes. Il n’y a, selon le recensement de 1906, ni médecin ni notaire ni sage-femme dans la commune.

    Seigneurs

    • XVIe siècle : Hubert de La Rivière (vers 1550/1615) ; vit au château.
    • 1722 : Hubert de Choiseuil, chevalier, seigneur, marquis de Choiseuil, seigneur d’Arzembouy, Couloutre, Champlemy et autres lieux, demeurant ordinairement à Paris, en son hôtel, rue Férou[14].

    Héraldique

    Blasonnement :
    « D'azur à la cotice d'argent côtoyée de deux bandes accolées d'or chargées chacune d'une bande de sable surchargée d'un château aussi d'argent couvert en croupe, flanqué de deux tours couvertes du même, le tout ajouré aussi de sable posé à plomb, à la filière de gueules. »

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 en cours Mauricette Joseph   Artisan fromager
    mars 2001 mars 2008 Bernard Langlois    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].

    En 2018, la commune comptait 190 habitants[Note 2], en diminution de 11,63 % par rapport à 2013 (Nièvre : −4,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    553518460528629635591727771
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    805776774805856857837777663
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    642599582520500449419382387
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    404361309278227205218220214
    2017 2018 - - - - - - -
    191190-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18]. |recens-prem=2007 |nom.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église Saint-Germain.
    • Église paroissiale de Saint-Germain, construite vers 1830 ; le clocher carré date peut-être du XVIe siècle[19].
    • Le , France 5 diffuse un reportage de Jean-Luc Petitrenaud, dans « Les escapades de Petitrenaud », sur l'Auberge du Nivernais de Couloutre[20].
    • Château.

    Annexes

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Alain Bouthier, Le fourneau de Couloutre, Le Marteau-Pilon : histoire de la métallurgie nivernaise, numéro 16, 2004.
    • Jeanne Pautrat, La vallée du Nohain : ses villages, ses moulins, son patrimoine au fil de l’eau, préface de Fabrice Cario, Éditions du Terroir, 1999.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique de la Nièvre, Paris, 1865.
    10. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, 1963.
    11. Michel de Marolles, Inventaire des titres de Nevers de l’abbé Marolles, 1873.
    12. Le Peuple français, 6e colonne, 25 septembre 1908, sur RetroNews.
    13. Recensement de 1906, Archives départementales de la Nièvre, 6 M 089/1.
    14. Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Nevers, 1891.
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    19. Georges de Soultrait, Répertoire archéologique du département de la Nièvre, 1875.
    20. « Les escapades de Petitrenaud Auberge du Nivernais » [vidéo], sur france5.fr (consulté le ).
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